Le cartel de la presse subventionnée multiplie en ce moment les recommandations pour des fonds "verts" auxquels souscrire pour son assurance-vie, notamment. Bien entendu, ces recommandations alignent les chiffres alléchants qui vous poussent à acheter. Voici pourquoi vous devez vous méfier de ces publireportages déguisés, qui servent les annonceurs de ces journaux, mais oublient le devoir de prudence élémentaire qui devrait guider les journalistes.
Fin d’année rime, pour le cartel de la presse subventionnée, avec publireportages en faveur de tel ou tel produit financier, dans des conditions d’opacité absolue. On veut partout fleurir des articles de conseils vous indiquant, au détour d’une phrase, la bonne adresse pour investir avant le 31 décembre. Classique !
Cette année, une mode qui revient depuis quelques années fleurit jusqu’à plus soif : le conseil en investissement responsable, ou en investissement durable, qui vous permettra, selon ces publicitaires déguisés en journaliste, de gagner de l’argent en sauvant la planète. Cette petite mode mérite qu’on s’y arrête, car elle repose sur de très vieilles techniques marketing totalement indépendantes du réchauffement climatique.
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Les fonds verts me font penser aux appels commerciaux qu’on recevait ces dernières années pour passer à des contrats d’électricité verts, cette bonne blague. Il suffisait de leur demander plutôt des contrats noirs (contrat garantissant la fourniture d’une électricité produite exclusivement à partir de centrales à charbon) pour mettre soudainement fin à la conversation.
Il doit y avoir moyen de poursuivre en justice les journaux promoteurs des fonds verts pour exercice illégal de conseil en investissements financiers (escroquerie), ce qui ne devrait pas être trop compliqué à justifier puisque ces fonds sont inéluctablement condamnés à la faillite à plus ou moins brève échéance.