Une offensive russe majeure – finale? – est annoncée pour la deuxième quinzaine de février. Dans les coulisses – loin des médias qui servent à donner le change – elle terrifie les Etats-majors de l’OTAN. Sur le terrain, en effet l’armée russe, « grignote » lentement mais sûrement le terrain. Le terrain perdu à Liman cet automne est en passe d’être reconquis. La chute de Bakhmout Artiomovsk est une question de jours. Les forteresses de la région de Donetsk sont progressivement démantelées. Plus au sud, les Ukrainiens ne sont pas allés au-delà de quelques opérations de reconnaissances pour tenter de franchir le Dniepr dans la région de Kherson. Autant dire que l’armée russe entamerait une offensive en position de force. Pour autant, la gouvernance occidentale, sans pilote du fait des capacités physiques réduites de Joe Biden, n’est pas prête à entamer des négociations. On fait le constat d’une guerre perdue par l’Ukraine mais on n’est pas capable d’entamer une négociation.
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Pourquoi vouloir négocier maintenant ? Pour éviter des morts aujourd’hui et en avoir cent fois plus demain. Il faut nettoyer l’abcès, le pus, traiter. Et ensuite négocier avec le patient bien soigné et incapable de mordre son médecin. Les Russes ne veulent pas avoir une menace nucléaire à leur porte. On les comprend. US go home. Je pense que les pays baltes et la Roumanie devraient faire profil bas. US go home.
Edouard Husson ne parle pas de négociation ! Je cite son paragraphe introductif :
« Pour autant, la gouvernance occidentale, sans pilote du fait des capacités physiques réduites de Joe Biden, n’est pas prête à entamer des négociations. On fait le constat d’une guerre perdue par l’Ukraine mais on n’est pas capable d’entamer une négociation. »
Je remarque que nous avons eu au cours des derniers mois de nombreuses rumeurs de négociation, toujours fausses, les occidentaux n’étant pas prêts à admettre la perte de la Crimée et de la Novorossya… Or Poutine a fermement déclaré que ces modifications territoriales sont non négociables.
Je vous rassure, les Russes auront pris Kiev et Odessa avant que la gouvernance occidentale accepte de négocier aux conditions fixées par Poutine…
Je me répète, mais je dis cela depuis fin avril 2022, après les déclarations de Zelinsky, et me fait brocardé, comme également pour avoir énoncé en décembre une action majeure de la Russie en disant , on fera le point fin avril.
Je ne dis pas autrement que vous. C’est le libellé de mon message qui n’était pas bon.
Les Russes veulent un pouvoir à eux à Kiev mais ne pas occuper militairement ce territoire qui sera un lieu de traquenards fomentés contre eux. User les otanisés décadents à l’Est est plus serein pour eux et leur logistique.
Excellent. Un état des lieux géopolitique mondial qui ridiculise la presse subventionnée.
Ce genre d’articles vient en tête des raisons qui m’ont décidé à m’abonner.
Merci à vous!
Clair qu’il y a un gros marché des chars et de leur commissions. Surtout côté ukrainien d’après les chiffres
On a déjà du mal à savoir ce qui se passe, alors prévoir ce qui va se passer …
Voici mon constat :
1. les USA s’interdisent d’être distraits en Ukraine de leur ambition asiatique (ils ne pourraient soutenir 2 fronts militaires d’une telle ampleur critique) ;
2. Les USA ne peuvent pas agir avec succès vite-et-bien (comme au Koweit !).
Conclusion : les USA se retrouvent en Ukraine en situation d’échec-et-mat. Poutine en tirera tous les avantages par sa politique du fait accompli (la conquête territoriale).
Au-delà ou hors de cela, tout est ridicule dont les 150 blindés d’offensive de l’UE-GB-USA que Poutine va s’amuser à flamber en 1 semaine ! Et l’UE, colonie US s’est immolée sur l’autel de la soumission à l’empire sans y bénéficier ni d’une gloire ni d’un quelconque enseignement ni … de quoi que ce soit sauf sa propre mort, inutile mais savamment orchestrée par Bruxelles commissionnaire de l’empire imbécile !