Le chancelier allemand Olaf Scholz a changé de visage après une déclaration inattendue du président brésilien Lula da Silva sur la Russie. Ces observations ont été partagées par des journalistes britanniques.
Cet article publié en russe par politros.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a effectué il y a quelques jours un voyage de travail en Amérique du Sud, où il s’est rendu au Chili, en Argentine et au Brésil. Selon des journalistes britanniques, la rencontre de Scholz, avec le président brésilien Lula da Silva, a été ponctuée d’un incident désagréable pour le politicien allemand. C’est ce qu’a rapporté la publication Morning Star.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Scholz savait dès le départ que Lula soutient la Russie. Qu’espérait-il donc ?
En revanche le deuxième aspect soulevé par l’auteur sur la création d’une Alliance pour la paix, dont l’Allemagne ne ferait pas partie, est vraiment humiliant. Lula lui dit en face que pour lui, l’Allemagne veut la guerre !
En tout cas le contraste est saisissant entre un Lula droit dans ses bottes assumant son soutien à a Russie et un Scholz nerveux et hésitant.
Normal, Scholz est tiraillé entre sa vassalité envers les Etats-Unis, les protestations musclées de ses industriels (et de plus en plus de son peuple), les gages à donner aux Grunen et à l’encombrante Annalena Baerbrock, la honte d’être le premier chancelier allemand depuis 1945 à envoyer des panzers en Russie et son impuissance à enrayer la ruine de l’Allemagne.
Ajoutons-y une pincée de chantage, tel qu’exposé par Marius Brandt :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/02/10/scholz-aurait-accepte-les-livraisons-darmes-a-kyiv-sous-pression-americaine-par-riafanpar-par-riafanpar/
Bref, personne n’aimerait être à sa place !
Et il ne faut pas oublier auparavant la trahison de Merkel qui est rappelons le une allemande de l’est. Si les accords de Minsk 1 et 2 avaient été appliqués (outre le fait qu’il n’y aurait pas eu de n°2…) il n’y aurait pas eu tous ces morts. Honte à ces socialistes ou sociale démocratie devrais-je dire…
Mouais. Franchement, c’est un peu tiré par les cheveux et Sholz n’en a plus beaucoup. L’article original vient du Morning Star dont la ligne éditoriale est bien connue. Après visionnage de la conférence, il ressort que le fait marquant pour les brésiliens concernait l’Amazonie et des problèmes internes. Lula a insisté la tradition multilatérale du Brésil, sur la création d’un groupe de pays pour soutenir les négociations de paix, et il a rappelé que le Brésil est un pays pacifiste. Grande accolade en fin de conférence. Sans plus.
Cette conférence est moins formelle que celle de Sholz à Washington où il s’aligne à 100 % sur l’OTAN.