Des plantes sauvages pour soigner le Covid-19

Une étude menée par les chercheurs de l’Université Empry a permis de découvrir que deux plantes sauvages contiennent des composés actifs pouvant empêcher le SRAS-CoV-2 d’infecter les cellules humaines. Il s’agit de la verge d’or et de la fougère aigle. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Scientific Reports. Cela dit, les chercheurs ont averti le public que leur consommation est dangereuse puisque ces plantes peuvent être toxiques.

On a longtemps fait l’éloge des bienfaits des produits naturels sur la santé, et c’est dans cette même perception que des chercheurs ont décidé de centrer leur recherche sur les protections que peuvent offrir les variétés de plantes. Au mois d’avril 2020, au début de la crise sanitaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà déclaré que des plantes médicinales telles que l’armoise annuelle (Artemisia annua) étaient «des traitements possibles du Covid-19», en précisant la nécessité d’essais cliniques pour «évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables». Mais très vite, la vaccination de masse a été instaurée par les instances sanitaires mondiales. A ce jour, elle n’a pas arrêté ni la transmission du virus, ni la naissance de nouveaux variants. Après l’efficacité des composés dérivés du cannabis, une nouvelle étude de l’Université Emory vient de dévoiler que deux plantes sauvages seraient capables d’ inhiber la capacité du virus responsable du COVID-19 à infecter les cellules vivantes.

Des extraits de verge d’or et de fougère d’aigle pour lutter contre le Covid-19

Professeur associé au département de dermatologie de la faculté de médecine d’Emory et au centre d’étude de la santé humaine, Cassandra Quave est aussi une ethnobotaniste qui dispose d’un laboratoire renfermant des milliers d’extraits de plantes collectées dans différents sites du monde entier et de produits naturels issus de plantes et de champignons.