Tout indique qu’une nouvelle vague d’attentats islamistes se prépare en France. Et tout indique qu’elle devrait sévir à la rentrée ou à l’automne. Des éléments très précis commencent à apparaître sur ce sujet. Le regain d’affirmation nationaliste remarqué à l’occasion de la victoire de l’Algérie à la Coupe Africaine des Nations (CAN) et les nombreuses violences qui l’ont accompagné dans les villes islamisées en constitue probablement un coup d’envoi.
Des attentats islamistes à la rentrée? Tout indique que des groupes y travaillent activement. Par exemple, on trouve dans la presse cette information en apparence anodine, mais qui trahit parfaitement l’inquiétude des services de police face à la vague qui monte, qui monte, qui monte:
Le parquet d’Evry a ouvert une enquête sur des achats inhabituellement importants d’acide chlorhydrique dans l’Essonne, a annoncé mardi la procureure de la République Caroline Nisand. (…)
Outre ses effets corrosifs sur les tissus humains, l’acide chlorhydrique mélangé à des produits courants comme l’eau de Javel ou le permanganate de potassium donne un gaz très toxique.
L’acide chlorhydrique peut aussi entrer dans la composition du TATP, explosif artisanal instable utilisé par les djihadistes, notamment lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis.
D’une manière générale, après un automne et un hiver occupé par les « Gilets Jaunes », les violences nombreuses (qui ont amené à plusieurs centaines d’interpellations) commises autour du parcours de l’équipe d’Algérie dans la Coupe Africaine des Nations ont montré la fragilité de la relation avec la communauté islamo-maghrébine de France.
Tout indique que les violences communautaires devraient reprendre, probablement nourries par l’installation d’un califat au Sahel, malgré l’opération Barkhâne. Le sol français ne manque par ailleurs pas de jeunes musulmans convaincus que la France est leur ennemi intime, qu’il faut combattre avec âpreté. Rien ne préjuge, cette fois, de la réaction de l’opinion publique, passablement usée par les nombreux incendies d’églises que la presse essaie de dissimuler.