La visite de Macron au Salon de l’Agriculture samedi donnera lieu au traditionnel rituel français : l’honneur rendu à la terre et à ses paysans qui nous nourrissent. Sauf que le Président, qui tentera de capitaliser sur l’image toujours positive de la ruralité, oubliera sans doute de rappeler son triste bilan dans ce domaine : le revenu agricole français ne cesse de baisser, et notre part du marché agro-alimentaire dans le monde est menacée. Pendant ce temps, nos concurrents jubilent.
La visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture ce samedi fait partie des passages obligés pour tout Président en exercice. C’est un moment où il joue “sur du velours”, puisque les Français idéalisent le monde paysan. Tout moment passé à leurs côtés profite forcément au visiteur. Mais derrière l’image de propagande, se cachent trois réalités consternantes, que l’exercice du pouvoir par Macron a confirmées ou créées de toutes pièces : d’abord, la qualité de vie des agriculteurs baisse, ensuite, les Français peinent à se nourrir correctement, enfin, notre rayonnement agro-alimentaire dans le monde est de plus en plus menacé.
Le paysan français, ce sacrifié du macronisme
Un seul chiffre suffit à décrire le malaise agricole français. Il est donné par le ministère de l’Agriculture lui-même, dans un rapport publié en avril 2022 :
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Seul le souverainisme pourrait nous sortir de ce mauvais pas car toutes les relations internationales ne semblent profiter qu’à un petit cercle et echouent à chaque fois tout en accaparant davantage de pouvoir. Il faut rétablir quelques liens privilégiés avec des pays, couper drastiquement dans les dépenses, mieux répartir le reste et dégraisser l’administration pour remettre la France au travail dans ses secteurs clefs: les océans, l’agriculture, le bois, les voitures, l’industrie de l’armement… Autrement dit, seul un effondrement pourrait conduire à un tel scenario.
C’est, bien entendu, une moissonneuse-batteuse ukrainienne qui illustre votre article…
Merci pour le scénario. Nous attendons avec impatience l’acteur, sa claque et sa cabale.
La visite du Salon par Macron ne fait pas une vrai politique agricole “d’avenir”. Il ne suffit pas de gaver nos terres Françaises d’intrants, de pesticides tueurs de sa richesse…Au contraire, le 1er devoir d’une politique agricole d’avenir, c’est de rendre sa richesse à nos terres, comme l’explique & l’a fait, “Si Bien”,
Masanobu Fukuoka dans son livre “Semer dans le Désert” (978-2-8132-0730-2) chez Trédaniel éditeur, sous titré: “Agriculture Durable, Remise en état intégrale de la Terre, & Ultime Recours pour la Sécurité Alimentaire”, car c’est là, la question essentielle que doivent se poser nos agriculteurs & nos politiciens !
Si nous ne décidons pas de ce chemin & pas d’un autre, toute la bio-diversité sera compromise comme avec les néocotinoïdes ou les SDHI. La chimie européenne corrompt chaque jour la Commission Européenne pour continuer à inonder l’agriculture de ses intrants pourris !!! Lisez Fukuoka & vous comprendrez le chemin à suivre pour avoir une production en quantité équivalente en maintenant une Terre nourricière riche…
Excellente remarque : c’est bien d’abord le choix de l’industrialisation à outrance de l’agriculture française qui la condamne, choix poussée massivement par l’Etat et l”UE. Nos sols sont morts, les rendements baissent inexorablement même en forçant les doses de pétrochimie (engrais+pesticides). Ce n’est plus de l’agriculture, qui consiste en l’utilisation intelligente du soleil pour faire pousser nos calories, mais de la pétroculture très très inefficace et imbécile. Je vous recommande l’interview de C. et L. Bourguignon sur Thinkerview la semaine dernière. La solution : exode urbain, retour de 10 millions de paysans, soit la quantité de chômeurs et inactifs aptes au travail..
L’agriculture est le secteur qui compte le plus de fonctionnaires par administré…
Les doryphores restent
une espèce nuisible , du point de vue historique
Nuisible n’existe pas pour la nature. La vie crée les conditions de la vie. L’homme sage fait de même. Voici la véritable sagesse ancestrale.
Il serait salutaire pour chaque client de super marché de consulter l etiquetage d ‘ Un indice que l on pourrait ainsi appeler 1/ (T/ S ) en sciences dites économiques autrement dit S/T taux de suicides par tonnes de produit agricole produit
Pour les gérants de Supermarchés
Le taux directeur – taux de suicide de gérants par tonne de produits vendus toute marchandise confondue
Désolée mais tous les drames sous-jacents méritent qu un tel indice soit étiqueté sur chaque produit alimentaire
Certains de vos amis au Courrier sauront certainement le définir avec les bons critères
N oublions pas sauf erreur de ma part avoir lu qu’en cas de litige sur le prix d achat à adopter entre supermarket et producteurs c est le supermarket qui a le dernier mot …
Indépendamment de toute théorie économique qq soit le système y a des limites à atteindre celles de la descence
Petite faute d’ orthographe, avec toutes mes excuses je rectifie:
Décence
On détruit l’agriculture européenne et française pour sauver le climat. Ben voyons. Et bien entendu sur le théatre merdiatique, un écolo ose invectiver Jupiter, non pas sur les retraites, la dette qui a explosé, la désindustrialisation, la fumisterie du prix de l’électricité, Alstom, Mac Kinsey, l’inflation, la paupérisation exponentielle, l’insécurité qui fait de même et j’en passe en tiers-mondisation et corruption de république bananière, non, attention, attention : parce qu’il n’en fait pas assez pour l’écologie et le confort des petits oiseaux et surmulots des campagnes . Oh ! l’impudent ! Comment ose t-il ? Nôtre guide suprême bien aimé se décarcasse pour nous laisser pour seul patrimoine un slip et nous nourrir d’insectes au nom de la religion verte et il en fait pas assez avec en plus la destruction du nucléaire national stratégique ?
Cette manipulation des masses est d’un comique digne des comédies de Louis De Funes du siècle dernier.
Et comme pour le couillonavirus c’est pour indiquer que c’est bien entendu sur uniquement la demande des bonnes gens apeurés que l’on a obligé une injection expérimentale, un contrôle carcéral à ciel ouvert et ajouter à la dette nationale une ardoise supplémentaire de 600 milliards.
Inutile donc de préciser que le domaine de l’agriculture et de l’élevage est le secteur idéal pour obtenir le consentement à la pauvreté et au servage des gens bons au nitrite de sodium.
Cet écolo est soit un mercenaire figurant de théatre, soit l’idiot utile le plus bête du monde