Deux ans après sa défaite, Trump – en meeting dans l’Iowa – a l’air de découvrir qu’on ne fera pas avaler le Great Reset à la droite profondément libertarienne de son pays. Mieux vaut tard que jamais.
Pendant que l’écrivain Zemmour, un an après la déculottée de l’intrigant Zemmour, en est encore à accuser l’ingratitude du destin, le représentant américain du mondialisme de droite – plus porté sur les chiffres – semble avoir compris la leçon des élections US de mi-mandat : comme les trumpistes n’ont aucune chance d’éclipser De Santis et les siens, il va falloir essayer de leur subtiliser leurs thèmes de campagne.
C’est ainsi que l’ancien président, après, en 2020, une fin de mandat passée à jouer les VRP de l’industrie des injections, se découvre, deux ans plus tard, candidat des « antivax ». Là où il ne voyait jadis que des « philanthropes » – qu’il connaissait d’ailleurs bien, pour en avoir croisé un certain nombre dans l’entourage de son ami J. Epstein –, il aperçoit soudain des marxistes, agents de la Chine. Comme quoi, il arrive que la vue s’améliore avec l’âge.
Mais la droite reviendra-t-elle à Trump ?
« Le » Donald sur le chemin de Damas : au vu de cette scène de genre, on pourrait bien sûr se répandre en lamentations élégiaques – à la Zemmour – sur l’insincérité des politiciens et les vicissitudes du sort.
On serait néanmoins mieux inspiré de se demander pourquoi les scènes de ce genre ont disparu du théâtre politique français. Par excès de rectitude des acteurs ? Laissez-moi rire.
Ou peut-être parce que, à défaut de structures fédérales et de traditions libertariennes, la démocratie représentative et pseudo-monarchique parisienne a dégénéré en un entre-soi toxique des élites parasitaires, au sein duquel chacun est l’otage de tous, et tous, les obligés de Davos ?
Car – que Tignasse réussisse ou non ce salto mortale à 180° –, face à cette beauté sauvage, vaguement amorale, de la démocratie, il faut se rendre à l’évidence : dans le monde occidental, la France – sorte de Russie mieux équipée en sauces –semble plus isolée dans sa rigidité dogmatique que ne le sont les « puritains » d’Outre-Atlantique : en ce moment, c’est dans toute l’Europe que les peuples se réveillent de l’hallucination schwabienne – sauf dans ce Paris qui n’a que trois désirs : retraite, parité et Seine « baignable ».
Donald J ne laissera personne le priver de sa revanche. ????????
Franchement je ne voyais pas Robinette Biden gagner en 2020 au vu de son état et pourtant si
Fraude ou pas j’ai envie de dire quand même
Alors les grandes certitudes je me méfie
Trompette, Bidet, De Santis ou autre franchement je ne miserais plus ma chemise
De la même manière que je ne croyais à un deuxième mandat de maCrON et pourtant si
Fraude ou pas pour lui aussi j’ai envie de dire quand même
Joe bidet incapable de gagner fut installé à la Maison Blanche par le régime.
“Tignasse”, ah ah !
Déculottée de Zemmour ? Une candidature de quelques mois avec un nouveau parti et a fini 4ème devant les écolos, la gauche et Pécresse, pas si mal avec des médias déchaînés à son encontre. Sa campagne a ainsi été remboursée et il a surement appris de ses erreurs. Un peu d’objectivité …
je plussoie
Vous avez raison: vers 2040, il aura toutes ses chances. A moins que…
La ligne systématiquement anti-Zemmour du Courrier des Stratèges me fatigue et m’agace d’autant qu’elle repose sur des griefs extrêmement fragiles. On ne demande pas au Courrier des Stratèges d’être pro-Zemmour mais un peu d’objectivité sur le sujet lui ferait le plus grand bien et lui éviterait aussi de voir fuir nombre de ses abonnés récents.
N’escomptez une victoire électorale de droite nulle part dans le monde en ce moment. Peur sur la ville. ???????? Encore moins une victoire libertarienne pour le coup antinomique. ???????? Par construction les zélecteurs représentent les anti libertariens, de même que par définition les abstentionnistes ne votent pas. Aussi simple que ça.