Au Quai d’Orsay comme ailleurs, faire disparaître des corps historiques, c’est la vocation du mari de Brigitte. Quitte à, ensuite, anesthésier les douleurs du membre fantôme sous une averse de pognon de dingue.
Il existe, en effet, une lecture de surface (parfaitement juste au demeurant) de ce qui s’est récemment passé entre Macron et le MAE : après des décennies de liquidation à bas bruit de la diplomatie française en faveur de l’Union européenne de Davos (un Etat non souverain n’ayant, effectivement, pas besoin de diplomatie), l’abolition de deux corps historiques de ladite diplomatie venant ajouter la goutte qui fait déborder ce que vous savez, même la grande muette en civil du Quai d’Orsay a commencé à grogner : une grève dans ce ministère qui a servi de réserve indienne au camp légitimiste après sa réconciliation avec la IIIe République, ça fait désordre.
Bonne occasion, pour Macron, d’appliquer la tactique du plat de lentilles, en faisant passer le suppositoire d’une perte pérenne au moyen d’une avalanche de fonds : un robinet qu’il sera facile, le moment venu, de refermer.
Quai d’Orsay : 2 corps ou 0 corps, et toujours le même métier
Et d’en profiter pour faire un coup de com’ à l’intention des derniers jobards qui gobent le « souverainisme macronien » : face à la montée en puissance du complexe militaro-industriel russe (comprendre : à la démission américaine), il nous faut, dit-il, « un réarmement complet de notre diplomatie ».
Ladite diplomatie étant notoirement noyautée (comme la diplomatie occidentale en général) par le lobby LGBT, on préfère, finalement, ne pas chercher à s’imaginer les formes les plus concrètes de ce « réarmement ». Surtout depuis que le mari de Brigitte a cru bon de le lancer sous le slogan « Oui au métier et non au corps », qui semble aussi être, entre-temps, devenu aussi la devise de la Mairie de Paris – la diplomatie étant, après tout, l’un des plus vieux métiers du monde.
Reste à espérer que le message présidentiel soit bien réceptionné par les mercenaires de la société Wagner, qui avance en Afrique aux dépens de la France : « Tremblez, soudards transphobes, devant notre arsenal de drapeaux arc-en-ciel, de chars de Gay Pride et d’offensives de la Semaine de l’Inclusivité ! No pasarán ! Ou bien pasarán un peu, mais en consensuel, please ! »
Con mucho pazienza y mucha vaselina…comme disait Céline…
La diplo socialo raccord avec ses chefs successifs. Beurk. ????????
Il est difficile de connaitre la feuille de route de notre président, si toutefois il en a une.
Cependant, force est de constater que ses décisions ont toutes un point commun : l’affaiblissement de la France.
En rêvant d’un destin à sa hauteur, dégagé des contingences d’un pays trop petit pour lui, peuplé d’ingouvernables Gaulois, il détruit systématiquement tout ce qu’il nous reste de souveraineté pour préparer son boulot d’après.
Je ne comprends pas comment LR, supposé être un parti gaulliste, peut envisager de s’allier avec Macron qui a largement démontré que la France n’est pas sa priorité. C’est l’exact contraire du général de Gaulle !
Bonjour Réponse : Pour LR soutenir macron c’est la gamelle et ses privilèges assurés
Homme du peuple et de la campagne, mon bon sens me dit les français l’ont élu, et que l’on ne me parle pas des non votants, il devait empêcher le chaos. Nous y sommes en plein dedans, on récolte ce que l’on mérite. Chacun pour soi et Dieu pour tous maintenant. Être fort et sans états d’âme, on s’en sort toujours. Et regardant ma vie, je me rappelle le poème invictus et en particulier ses derniers vers : Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.
En diplomatie, il faut de la culture…
L’affaiblissement de la France, beaucoup de citoyens s’en chargent aussi en votant. Puis disent qu’ils n’ont pas voté pour le gagnant, Sarkosy, Hollande et maintenant Macron. Rien de bien nouveau dans le domaine de l’hypocrisie.