Les autorités tchadiennes ont nationalisé la « fille » du géant pétrolier et gazier américain Exxon Mobil. Jusqu’à récemment, le Tchad était considéré comme le principal pilier de l’Occident en Afrique centrale. Alors, quel est le pays qui obtiendra les puits saisis à Exxon Mobil ? Et est-il logique que nos pétroliers les revendiquent ?
Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le président par intérim de la République du Tchad, Mahamat Deby, a publié un décret portant sur la saisie par l’État sur tous les actifs de la société américaine Exxon Mobil situés dans le pays. Selon le site russe Kommersant, la filiale d’Exxon Mobil au Tchad est donc passée sous le contrôle des autorités. Selon Tchad Infos, « tous les actifs et tous les droits de toute nature découlant des conventions, permis d’exploration, permis d’exploitation et permis de transport d’hydrocarbures d’ESSO Exploration et Production Chad Inc. ont été nationalisés ».
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Tous les pays du Moyen Orient ont procédé à la nationalisation de leurs ressources pétrolières. L’Afrique suit avec 50 ans de retard. Comme ces produits sont exportables, ce n’est pas perdu pour tout le monde.