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Je me suis engagé au RPR à 16 ans pour Jacques Chirac. J’ai dirigé notre famille politique à la demande de Nicolas Sarkozy. J’ai été ministre. Jamais je ne ferai perdre mon camp. Je suis là pour rassembler et gagner.https://t.co/jgG7LITGg7
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) September 13, 2021
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Je ne suis pas souvent d’accord avec vous, je trouve votre analyse de la droite trop molle, trop bourgeoise.
Mais j’ai deux points d’accord complet avec cet article :
1) on reconnaît un bon dirigeant français à ce qu’il met la puissance maritime au centre de ses préoccupations.
Il n’y a pas d’exception à cette règle (pas un hasard si le dernier discours officiel de de Gaulle fut à Brest).
Le continent européen est un boulet pour la France, la puissance continentale un leurre.
Dans ce domaine comme dans les autres, Emmanuel Macron prouve chaque jour qu’il est la personnification de l’anti-France.
2) L’Etat nous tue. Littéralement. La libéralisation vraie (pas le capitalisme de connivence) est une priorité absolue.
1) puissance maritime. Je vais oser dire que la France est devenue une puissance maritime car elle était D’ABORD une puissance continentale.
2) L’Etat nous tue => allez au bout de la logique : le SOCIALISME nous tue !
Cette comparaison des degrés de liberté offerts par les uns, les autres me semble oiseuse pour ne pas dire fallacieuse. Je réponds que, théoriquement, la première des libertés du citoyen est le choix de l’administration et a minima du pilotage de cette administration. En un mot la possibilité d’alternance par le congé donné à une administration. De ce point de vue tant Marine Le Pen que Zemmour présentent 1 000 (10 puissance 6?) fois plus de promesse de liberté que n’importe qui à LR La Ratatouille et singulièrement michel barnum, le candidat recommandé par l’auteur. Ç’en est presque gênant de parler de liberté s’agissant de cet apparatchik bureaucrate obséquieux. Les autres sont à l’avenant. Leur appétence pour la liberté est une môvaise plaisanterie: tous des socialo, 50 nuances de socialo, en aucun cas une alternance. Bref, le ticket Zemmour + Marine Le Pen a ma préférence.
Sinon, si vous voulez élargir le cadre étroit des zélexions des bozos et des cacous qui ne passionnent plus personne surtout pas les générations d’avenir… j’ai ça ké bien: https://youtu.be/u3asxCza2fI
Fascinante discussion avec l’un des pionniers français du Bitcoin! #PierreNoizat.
Pour ceux qui ont besoin de motivation: 1. didactique pas jargonnant, facile à suivre avec quelques bases; 2. ça rejoint le discours de Jean Marc Jancovici sur l’énergie; 3. ça casse pas mal du banquier et du coup ça recoupe la discussion sur le degré de liberté réel du citoyen
Je plussoie.
M. Husson souffre d’une maladie psychologique rare : il est attiré par les traîtres LR au cerveau en fromage blanc ( Pécresse, Barnier, …).
Ce n’est pas de la zoophilie. Ça s’apparente plutôt à la nécrophilie.
Si je trouve un nom à cette maladie, je gagne le prix Nobel de psychologie (m’en fous, ça n’existe pas).
Cher Franck Boizard, j’apprécie souvent vos commentaires. Mais en l’occurrence, vos formules ad hominem sont assez ridicules.
J’ai accepté, en 2009, Nicolas Sarkozy, dans le domaine de l’enseignement supérieur car j’étais heureusement surpris par sa fermeté après le vote de la loi LRU. Je n’ai pas regretté. Nous avons plus fait changer l’université que tous les gouvernements précédents. Aujourd’hui, l’Université Paris-Saclay est 13è dans le classement de Shanghai. C’est à Nicolas Sarkozy que nous le devons. Tout comme la création de l’Université Paris Sciences et Lettres et la reconstitution d’une Sorbonne (Sorbonne Universités) mais aussi la nouvelle Université de Strasbourg, réunifiée; celle d’Aix-Marseille, celle de Bordeaux, celle de Grenoble. Aujourd’hui, la France a des universités capables de s’affirmer dans la compétition internationale. C’est à Sarkozy que nous le devons. Et à Valérie Pécresse, qui a su mettre en oeuvre la politique voulue par le Président de la République. A l’époque, j’avais voté non au TCE et je n’étais pas enthousiaste du Traité de Lisbonne, pour dire le moins. Mais on m’a proposé de travailler sur une politique où je voyais que le gouvernement avait les idées claires. Je l’ai fait en saisissant l’occasion. J’ai fait partie, à cette occasion, d’une équipe qui voulait le bien du pays dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Je suis parti – alors que j’aurais pu rester recteur – lors de l’élection de Hollande.
Aujourd’hui, je vois une situation bien identifiable. Emmanuel Macron est le chef de l’Etat le plus catastrophique de notre histoire en temps de paix. Non seulement parce qu’il est mû par des idées fausses mais parce qu’il est doté d’une personnalité tourmentée à laquelle le pays sert d’exutoire. Je n’ai qu’une priorité: empêcher qu’il soit réélu. A partir de là, je fais un calcul raisonné. Qui peut battre Macron – en sachant que je ne vote jamais à gauche (mais aucun des candidats de gauche ne peut battre Macron) et surtout que la seule qui aurait battu Macron à tous les coups, Marion Maréchal, n’est pas candidate ?
Marine Le Pen? Le temps est venu…qu’elle cède la place. Elle n’y arrivera pas. Je n’ai aucun problème de principe à voter pour elle pour faire battre Macron. mais elle est devenue son faire-valoir, son assurance. Elle s’est montrée incapable, après son beau score de 2012, de créer les conditions d’un nouveau grand parti conservateur républicain populaire. Elle est tellement de droite…qu’elle s’échine à ne pas vouloir être désignée comme telle. Les régionales ont signé définitivement son déclin.
Eric Zemmour? J’admire son courage, presque unique. Mais revêtir une panoplie de Napoléon ne permet pas de faire une politique. Il n’a pas de vision d’ensemble sur ce dont a besoin le pays. Son équipe de campagne est chaotique. Zemmour n’est pas capable de présider une réunion de campagne. Vous l’imaginez présider un conseil des ministres? Imaginons qu’il soit élu par un concours de circonstances, il discréditerait de bonnes idées.
Alors, chez LR? Mon préféré est Lisnard. Mais il n’est pas candidat et il doit encore se former.
Bertrand est au fond un homme de gauche. J’ai admiré le travail de ministre de Valérie Pécresse mais elle souffre d’avoir été formée par Chirac: elle n’a pas de vision de la France. Surtout, elle comme Bertrand nous refont du Sarkozy en matière d’immigration et de sécurité.
Depuis mai dernier j’ai fait un pari – assez cocasse je l’avoue quand on sait comme j’ai défendu le Brexit. Mais précisément, je suis un conservateur, au sens britannique, je ne crois pas que la politique consiste à plaider en permanence pour des causes nobles sans en prendre les moyens. En 2009, j’aurais pu dire aux équipes de Sarkozy “allez vous faire voir, votre politique européenne est nulle et elle vous fera perdre en 2012”; j’ai préféré saisir une occasion, limitée ma dans un domaine précis de changer les choses.
Eric Zemmour?
(fausse manip, je continue). Aujourd’hui, je fais un raisonnement du même type. Michel Barnier a toujours défendu une Europe fondé sur les Etats membres contre les empiètements de la Commission; il a tiré les leçons du Brexit. Il propose une voie pratique pour redonner aux Français et à leur gouvernement le contrôle des politiques migratoires. Je constate,(1) qu’il reprend là où Sarkozy n’avait plus osé avancer. (2) que ni Marine Le Pen ni Eric Zemmour n’ont été aussi précis dans le schéma politique et juridique. (3) que Michel Barnier tient bon dans la controverse. (4) qu’il fait depuis six mois une bonne campagne de terrain. (5) Qu’il est le seul à pouvoir battre Macron. Je fais donc un pari pour l’instant limité: il peut gagner la primaire ou ce qui en tiendra lieu. Si tout cela est oublié dans deux mois parce qu’il n’a pas l’investiture, nous verrons bien. En attendant, en conservateur de culture britannique, je sais que, dans ma famille politique (“les droites”), on voit fréquemment des “faux durs”; mais que la possibilité qu’un “wet” se révèle plus ferme que prévu n’est jamais exclue.
Surtout, gardons un peu d’humour. Et évitons les expressions déplacées.
Cordialement
EH
Cher Monsieur Husson, votre pari vaut ce qu’il vaut. Vous jouez une écurie contre une autre avec l’espoir d’un gain personnel, soit. Rien de choquant là dedans, nous sommes tous familiers (fatigués) des courses de petits chevaux. En revanche vous nous vendez mal votre bourrin. Le favori des pronostiqueurs est détestable dites vous. Pas l’avis de Sarko et tant d’autres prétendus droitars, curieusement. Tout LR il est gentil puisque j’ai bossé avec eux et michel barnum le plus prometteur des gentils. Dans la lignée des chirac &son jupé sans doute? Okay, j’achète pas.
Vos arguments contre Marine Le Pen et Zemmour ressemblent furieusement à ceux de maqueron, votre ennemi juré mais clairement pas sur le fond. Votre copie comme la sienne? Discours de technocrate. Diplômes, coteries, zéro risque, zéro idée, des ajustements, design by committee. Et indéboulonnables avec ça. Aucune responsabilité vis à vis du citoyen, juste prendre leur pognon pour le brûler. La technocratie est tout sauf gage de liberté. En pratique tout le contraire. De mon point de vue la liberté serait de descendre de la technocratie une bonne fois, traiter le sujet identitaire pour ressouder le pays et laissez faire le reste. Un reset venu d’en bas. Ça créerait la panique forcément mais de là sortiraient les braves, les hommes forts contre les rapiéceurs à la petite semaine. Si on ne fait jamais le ménage à quoi bon voter.
Il n’y a pas de droite. Tous plus ou moins de gauche, depuis l’extrême jusqu’au centre mou. Même MLP. Seuls ceux, que l’on n’a pas vu pour l’instant, qui auront la pêche pour nous sortir de l’UE, de suspendre les syndicats et les fonctionnaires, de virer tous les migrants, et de valoriser notre ZEE nous sortiront du puits sans fond dans lequel nous nous trouvons. Seul problème, c’est la dernière élection à permettre de sauver les meubles. Après, too late…