Or donc le 17 avril le Macron nouveau est arrivé. Celui qui ne s’attendait à rien ne fut pas déçu. Le bon peuple eut droit à un monologue d’un vide sidérant. En réalité, certains découvrent seulement que cet homme sorti du vide politique de l’époque ne mérite qu’une fin: retourner au néant d’où il n’aurait jamais dû sortir.
Le 17 avril dernier, Macron a fait allusion à la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Il a souligné combien, souvent, il avait été mis en garde, sur l’impossibilité de la reconstruction, dans un laps de temps aussi court. Mais lui, Macron, avait décidé que cela se ferait, et cela s’est fait. À partir de là le message est clair : son volontarisme servi par sa clairvoyance et son audace résolvent tous les problèmes. Seul, il avance pour la France, seul, il vainc les réticences et les difficultés, ou il les écarte. Il est le sauveur. Macron a détruit la France en six ans, seulement trois si l’on compte à partir des COVID. Il la rebâtira en cent jours. Après quoi le 14 juillet, il marchera sur les eaux. La France, avant la fin de son mandat, sera devenue un jardin où coule le lait, le miel et un vin qui n’enivre pas.
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Le petit mec sévit depuis 2012 : c’est lui qui a empêché son mentor qui allait se soulager nuitamment en scooter de pouvoir se présenter avec un bilan correct.
Pignouf 1er, un bilan correct ?? C’est à se poignarder le c.. avec des saucisses plates.
Bien dit ! Excellent article !
Mais il n’est pas général comme Park Chung-Hee qui a eu une triste fin !
« En réalité, certains découvrent seulement que cet homme sorti du vide politique de l’époque ne mérite qu’une fin : retourner au néant d’où il n’aurait jamais dû sortir. »
PARK CHUNG-HEE (histoire à méditer) (Pour mémoire, le 26/10/1979 j’ai signé son livre des condoléances à l’ambassade de la République de Corée à New-Dehli le lendemain de son assassinat).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Park_Chung-hee# https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Park_Chung-hee.jpg?uselang=fr
Guerre du Vietnam (UKRAINE !)
Park Chung-hee décide d’envoyer 300 000 soldats faire la guerre aux côtés des États-Unis au Vietnam dès septembre 1964 en l’échange d’une aide financière substantielle et d’investissements dans les consortiums nationaux. Environ 16 000 d’entre eux ont été tués et 65 % des soldats furent exposés à l’« agent orange », cette substance chimique, extrêmement toxique, massivement déversée par les forces américaines au Vietnam. Les troupes furent également responsables de très nombreuses exactions contre la population civile, notamment des massacres et des viols. Le massacre de Binh Hoa (Sud-Vietnam) lors duquel 430 civils – dont 166 enfants – sont tués, en est emblématique. Au total, environ 8 000 civils vietnamiens ont été exécutés par l’armée sud-coréenne au cours de la guerre8,9.
Corruption et aide économique américaine (IDEM)
Park n’encourt pas les accusations de corruption des militaires qui lui ont succédé[réf. nécessaire]. En effet, il considérait important d’affecter un style de vie austère s’il voulait demander aux Coréens des sacrifices pour la prospérité future. Il s’habillait simplement et mélangeait son riz avec de l’orge pour l’économiser. Pourtant, selon le témoignage d’un ancien responsable des services secrets, il détournait à son avantage une petite portion des investissements étrangers en Corée du Sud10.
L’aide économique américaine (de 600 à 900 millions de dollars par an) entraîne des scandales de corruption révélés dans les années 1970 : nombre de parlementaires, journalistes, universitaires et membres de l’administration américaine percevait des pots-de-vin du régime sud-coréen afin d’augmenter cette aide, et de défendre l’image du régime sud-coréen auprès de l’opinion publique. Des sociétés privées américaines, en particulier dans le secteur pétrolier, ont aussi contribué au financement des autorités sud-coréennes en échange de contrats (la Gulf Oil a ainsi dépensé 4 millions de dollars pour la réélection de Park Chung-hee en 1967)11.
Répression (IDEM)
Les services secrets (Korea Central Intelligence Agency) contrôlent l’ensemble du pays, avec plus de quarante mille employés réguliers et un million de correspondants. Les ouvriers grévistes, les protestataires ou les signataires de simples pétitions s’exposent à de longues peines de prison et à la torture. L’ensemble de la société est placée sous une surveillance constante11.
Après presque dix ans au pouvoir, dans un régime électoral qui vit Park remporter de justesse une élection présidentielle très serrée contre Kim Dae-Jung en 1971, Park instaura l’état d’urgence et adopta la constitution yusin en 1972, ce qui transforma effectivement la présidence en régime dictatorial légal : il devient alors président à vie.
À partir de 1973, il lança un programme de conversion forcée des prisonniers politiques, auquel des détenus communistes comme Ri In-mo refusèrent de se soumettre. Il donne son accord au moins tacite à la tentative d’assassinat contre Kim Dae-jung, enlevé en août 1973 à Tokyo et libéré in extremis grâce à la pression de l’ambassadeur Philip Habib, qui agit de sa propre initiative, malgré le soutien de l’administration Nixon au régime sud-coréen. En octobre 1979, Kim Hyung-wook, chef des services secrets jusqu’à sa défection en 1973, disparait à Paris, probablement assassiné par des agents sud-coréens. Le régime fait interdire les mini-jupes et les cheveux longs.
Nettoyage social (IDEM)
En 1975, afin de préparer la candidature de la Corée du Sud à l’organisation des Jeux olympiques de 1988, Park Chung-hee donna l’ordre à la police de « purifier » les rues et d’en expulser mendiants, vagabonds et marchands à la sauvette qui donnaient une mauvaise image du pays à l’étranger. Les victimes de cette campagne de nettoyage social, au nombre de plusieurs dizaines de milliers, furent envoyées dans des camps et soumises aux travaux forcés, sans être payées, et exposées à la torture et à des viols répétés. Officiellement, 513 personnes sont mortes d’épuisement dans ces camps, mais leur nombre pourrait être beaucoup plus élevé12.
Assassinat
Article détaillé : Assassinat de Park Chung-hee. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_Park_Chung-hee
Le 21 janvier 1968, 31 agents de la Corée du Nord, connu comme l’Unit 24 attaquent le palais présidentiel à Séoul mais échouent à abattre Park Chung Hee13,14. Lors des combats, 28 Nord-coréens, 68 Sud-coréens et 3 Américains sont tués.
Le 15 août 1974, une tentative d’assassinat par Moon Se-gwang (un agent nord-coréen selon Séoul) échoua, mais causa la mort de son épouse Yuk Young-soo. Park fut lui-même assassiné le 26 octobre 1979 par Kim Jae-kyu, son ami de longue date, alors à la tête de la KCIA (Agence centrale du renseignement coréenne), la police secrète sud-coréenne. Kim Jae-kyu et d’autres membres de la KCIA accusés de participation au complot sont torturés et exécutés.
Park Chung-hee est le père de Park Geun-hye, élue présidente de la République15,16 le 19 décembre 2012. Elle s’est timidement excusée pour les dégâts causés par son père sous son régime. Néanmoins, elle rend obligatoire l’usage de manuels d’histoire approuvés par son gouvernement célébrant le régime17.
Encore une belle page d’histoire amère loque ….
timidement….
Les Ordures sévissent tout autour du monde !
Je crois que ces lectures me rendent encore plus en colère chaque jour… colère d’autant plus stérile qu’on a aucun pouvoir de changer les choses, vu le nombre de pourritures qui se présentent aux urnes… Que faire alors ? comme beaucoup de nos con citoyens, rêver de vacances, de conso, de plages, de bouffe, de resto, s’étourdir, sortir, boire des pots, causer, fumer, picoler, acheter des belles bagnoles allemandes pour relancer la croissance ! se laisser porter ?
c’est ce qui se passe… et la colère de quelques-uns n’en touche pas une à l’autre….
C’est l’erreur de nos concitoyens que de vouloir se perdre dans une jouissance à la fois toute relative et fugace : à l’arrivée, ils ne pourront échapper à ce système diabolique.
Mais je ne leur jetterai pas la pierre, il faut bien décompresser… mais pas à outrance.
Que faire ?
Soit c’est nous, soit ça sera eux, donc, mieux vaut que ça soit eux.
Je n’attendais rien, mais j’ai quand même été déçu !…