Aux USA, la quatrième révolution industrielle tarde à démarrer – par Asiatimes

La compétition entre la Chine et les Etats-Unis couvre un large champ de technologies. Mais en 2023, le constat est sans appel : la Chine arrive en tête dans 37 secteurs technologiques sur 44 considérés comme stratégiques. C’est du moins le constat tiré d’une étude comparative sur la maîtrise des technologies critiques par les grandes puissances, publiée par le think tank australien ASPI (Australian Strategic Policy Institute). Certes, les Etats-Unis restent une puissance innovante et l’Amérique se classe au 2^e rang du baromètre de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Toutefois, ainsi que le souligne l’ASPI, « l’avance globale de la recherche en Chine et sa concentration dominante d’expertises dans une gamme de secteurs stratégiques ont des implications à court et long terme pour les nations démocratiques ». Pour certaines technologies, les 10 principaux instituts de recherche mondiaux sont basés en Chine et génèrent 9 fois plus d’articles de recherche à fort impact que les Etats-Unis… Selon le site Asiatimes, les problèmes bureaucratiques et la prudence des entreprises américaines peuvent être en partie responsables de cette situation. Le retard dans la mise en œuvre de la 5G par rapport à la Chine en est une bonne illustration.

Cet article publié en russe par le site asiatimes.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Alors que les usines chinoises ont installé 6.000 réseaux haut débit privés 5G pour prendre en charge les applications d’IA dans la fabrication, seule une poignée de grands fabricants américains l’ont fait ou prévoient de le faire. General Motors, qui a vendu plus de voitures en Chine qu’aux États-Unis l’année dernière, a été l’un des premiers à les adopter, et le géant de la machinerie John Deere s’attend à ce qu’un réseau 5G fonctionne vers la fin de 2023. Mais rien n’indique une adoption généralisée comme en Chine.