Dans le contexte de la faillite terminale de l’Etat-nation démocratique, en attendant la nécessaire réapparition de communautés organiques (seules capables de perdurer), la société française se réorganise en communautés imaginaires, qui ne sont ni légales, ni organiques. Entre la « communauté LGBT » et les « communautés » « islamiques »/violentes, il n’y a plus de place pour aucune communauté nationale… hors Ukraine.
D’un côté, la communauté LGBT : impossible à définir légalement, puisque personne n’est (Dieu merci) pour l’instant tenu de rendre publiques ses « orientations », cette « communauté » est un être de raison (ou déité), auquel la classe politico-médiatique sélectionnée par Davos prête arbitrairement les sentiments, besoins et opinions de son choix.
De l’autre, une communauté islamique à peine moins fantomatique en Occident, dont l’existence spectrale est affirmée (par ses « partisans » comme par ses « adversaires ») en partant de l’interprétation de faits violents dont les auteurs ne brillent en général pas par l’enracinement de leur mode de vie dans quelque tradition islamique que ce soit.
La Macronie centrale s’efforce souvent d’ajouter à ce groupe des « extrémistes » associés à la Macronie étendue (LFI et RN), tous (bien injustement) soupçonnés, là aussi, de croyances idéologiques (autres que le transhumanisme du mainstream) justifiant des comportements violents.
Odoul : « LGBT » à Amiens, « islamique » à Bakhmout
Pour justifier leur existence (et émoluments), les ténors de cette Macronie étendue (notamment au RN) doivent donc en permanence surenchérir sur les mantras antiviolence de la Macronie centrale.
C’est par cette posture idéologique – bien plus que par des pratiques privées dont nous ne devrions normalement pas être informés – que le député Julien Odoul appartient à la « communauté LGBT ».
En tant que coryphée autoproclamé de cette dernière, il se doit donc de participer à la montée en mayonnaise du fait divers d’Amiens, en volant au secours de la famille Trogneux (encore une « communauté » ?).
Ces poses moralisantes deviennent, bien sûr, tout particulièrement comiques au moment où l’UE (que Julien Odoul n’a jamais contestée), au mépris du droit, nous annexe de facto à la dernière communauté nationale tolérée du monde occidental : la nation ukrainienne, guidée par l’idéologie ultra-violente du Lebensraum, qui lui « donne droit » à des territoires orientaux habités depuis très longtemps par une majorité de slaves ne s’identifiant pas à ladite nation.
pas d’accord,
les gens qui habitent dans l’est de la zone qui etait, tout à fait arbitrairement, délimité par le pouvoir soviétique de l’époque en tant que « Ukraine » sont, malgré le fait qu’ils parlent Russe au lieu d’Ukrainien, exactement les mêmes que ceux qui habitent dans l’ouest de cette zone. Il y à p.e. bien plus de différences entre des Wallons et des Flamands qu’entre eux.
Ce sont des Slaves qui s’entre-tuent pour le plaisir et le profit des internationalsatanistes.
Oui, les russophones du monde vivent au sein de plusieurs Etats (dont plusieurs Etats à population russophone majoritaire – et l’Ukraine est l’un d’entre eux), comme les francophones vivent aussi bien en France qu’en Suisse et en Belgique. Je ne vois pas le problème.
Je vous propose donc qu’on relève un peu la pédale sur les essentialismes nationaux, qui ont déjà fait suffisamment de dégâts à mon avis. Les habitants des oblasts actuellement annexés par la Fédération de Russie avaient exprimé des sentiments pro-Russie dans le cadre de référendums antérieurs à 2014 (donc sans « occupation russe »), confirmés par les référendums récents (avec présence de l’armée russe). Ils ont donc fait un choix. C’est ce choix qui doit être respecté, et non les fantasmes ethnologiques de Zelensky, de Poutine ou de je ne sais quel blogeur francophone épris de Sainte Russie.
Je suis halluciné, comme dit Bercoff, par tant d’intelligence. Un de ces dits « riens » dépassé, mais qui se réfugie dans son petit moi, et qui lui suffit face à ces sommités d’intelligence de tous bords.
Absolument, mais ajoutons que la politique n’est pas le commentaire. Le commentaire est libre comme l’air (easy galette), la politique une prison pour ceux qui la professent. Et j’enfile ???? aussitôt: en politique il n’y a que des coups à prendre.