Tout en continuant à chercher les formulations les plus édulcorées possible, l’INSEE, pour sauver sa crédibilité, doit – comme en matière de mortalité – coller un tant soit peu à la réalité constatable du quotidien français. Il annonce donc 14,6% « d’inflation » (lire : « hausse des prix ») des produits de grande consommation sur un an, en contradiction patente avec le discours délirant de Bercy.
Il faut dire qu’il y a du remaniement dans l’air, et que la cote politique du pornographe Le Maire n’est plus vraiment dilatée comme jamais.
On peut donc lire un avant-goût de sacrifice de la reine dans ce communiqué de l’INSEE – qui essaie pourtant d’arrondir les angles in extremis, en truffant son texte de titres intermédiaires aussi trompeurs que grammaticalement boiteux : « les prix des produits (…) vendus dans la grande distribution ralentissent après dix-sept mois consécutifs d’accélération ». Les prix ralentissent ? On reconnaît le style si caractéristique des aplanisseurs de courbe…
Mais, sous le vernis rhétorique, la dureté des chiffres reste entière : presque 15% de pouvoir d’achat en moins, alors que le point d’indice de ces prétoriens du régime que sont les fonctionnaires ne va, lui, être revalorisé que de 1,5% (le dixième) ! – une bien maigre compensation, dont la très contribuable classe moyenne, elle, n’ose même plus rêver.
« Inflation » ou : Organisation de la pénurie ?
Ces 15% coïncident, en revanche, presque à la décimale près avec l’augmentation de salaire qu’Ursula et ses équipes du Soviet Suprême bruxellois comptent s’accorder : préfiguration d’un Eurogoulag néo-soviétique où il vaudra mieux servir le parti pour espérer pouvoir conserver le peu de confort dont on dispose.
Autre détail révélateur – voire suspect – du communiqué : « les viandes » sont en tête de peloton de cette course à l’impayable.
De mes stages de dialectologie de terrain dans le Limousin, j’ai gardé le souvenir de ces bœufs magnifiques qu’on embarquait vivants sur des avions pour les pétromonarchies du Golfe persique : il est difficile, dans un pays aussi richement doté que la France, de croire qu’un tel début de pénurie puisse apparaître sans un certain degré de sabotage institutionnel du marché interne.
Difficile aussi, quand on connaît les ambitions davosiennes de réforme du bol alimentaire occidental, d’imaginer que cette doctrine Schwab n’a eu aucun impact sur la prise de décision…
Je suis assez content de moi. Je réussis à dépenser moins par mois depuis que les prix flambent. Pourvu que ça dure. ????
Bien sur que tout ça est organisé depuis longtemps Ce gouvernement de m—e nous prend pour des imbéciles
Mais cher campagne = Si = 80 % de l’électorat INSCRIT sur les listes électorale pratique le : si je ne suis pas pour , je ne suis pas contre ! = Puisque c’est le chiffre de la non participation au choix électoral = Si ce n’est de l’imbécilité à l’état pur , de l’immence majorité citoyenne (qui s’inscrit encore sur les listes électorales ?) = Faudra m’expliquer …..