Jamais en retard d’un paternalisme social qui permet d’avachir le petit peuple avec des airs de bienveillance, le député Jérôme Guedj demande à cor et à cri une loi sur le vieillissement en France. Son objectif est de donner 10 milliards supplémentaires aux personnes âgées chaque année pour diminuer les effets de la dépendance et de l’isolement. C’est gentil, bien sûr ! Mais est-ce à l’Etat de gérer des situations que chacun peut facilement anticiper ? Nous savons tous que nous allons vieillir, et c’est notre responsabilité d’assumer notre destin…
Comment avachir tout un peuple ? En prétendant le protéger avec une compagnie d’assurances monopolistique d’Etat, en mode Union Soviétique, qu’on appelle sécurité sociale, pour mieux le déposséder de ses choix individuels et de son désir d’exister par lui-même, grâce à des perfusions permanentes d’aides publiques, bien entendu. De la naissance à la mort, la maman Sécu veille sur vous, vous prodigue de bons conseils, et répare toutes vos conneries : à une seule condition, que vous ne quittiez jamais le domicile familial.
Pour le député socialiste Guedj, le fait que nous engloutissions un euro sur trois produit en France dans des dépenses sociales ne suffit manifestement pas. Il reste probablement, dans son esprit, encore trop de liberté de vivre son propre destin, et encore trop d’espérance d’améliorer son sort par le travail. Il faut définitivement niveler notre société par le bas, en dissuadant les Français de préparer intelligemment et librement leur vieillesse.
Donc, Guedj propose des emplois supplémentaires dans les EHPAD, des heures supplémentaires de maintien à domicile, pour améliorer le sort de ceux qui imaginaient ne jamais vieillir, ou qui se sont dit que l’Etat s’occuperait bien de prendre en charge leur avenir et leur bonheur. Encore un pas, et, pour être gentil, nous expliquerons aux Français qu’ils peuvent commander leur fauteuil roulant dès leur naissance et se faire pousser dans les rues par des fonctionnaires pour éviter de se fatiguer.
Souviens-toi que tu vas mourir, disait la Pythie aux Grecs qui chercher à connaître leur destin. On attend avec impatience la proposition de loi transpartisane proposée par Guedj pour interdire de penser à la mort et à son propre avenir. L’Etat s’occupe de tout.
Bonjour Eric. Quelles pourraient être les solutions afin de préparer, hors sécu et autres aides sociales, les français aux difficultés factuelles imposées par la vieillesse ? Sachant que chaque français ne peut prétendre au même revenu (et capital) une fois la retraite venue.
Au delà de la dénonciation, j’apprécie plus de lire vos propositions…
Encore une fois la petite vue qui consiste à dire su on doit se faire sa retraite il va falloir su on m’explique comment je dois faire ayant été payé au smic toute ma vie et en fin de carrière j’ai ouvert une autoentreprise pour survivre au chômage durant 11 ans mais n’étant pas assez rentable m à faitbperdre des trimestres et pas de complémentaire cotisee. J’ai vécu normalement ces 11 ans car je gagnais juste assez pour vivre on va dire modestement . Au jour d’hui une retraite de 400 euro urssaf ajoutée à 207 euro de complémentaire me font surnager donc je continue à travailler jai 67 ans et je demande à ce monsieur qui raconte que j’aurais du faire ma retraite : avec quel argent j’aurais pu la faire gros malin étroit du bulbe ?
Il est inutile d’insulter monsieur Verhaeghe qui est d’origine belge et qui aborde la difficile question du financement de la vieillesse! Si je compte bien vous touchez 607 € de pension mensuelle !! Il y a un problème car une grand mère maghrébine qui n’a jamais cotisé, arrivée en France par regroupement familial touche 900€ par mois!
Je comprends pourquoi Macron légifère maintenant sur le suicide assisté ☹️
On achève bien les chevaux….
Entre la retraite et la mort il y a un (sacré 😉 ) bout de chemin où tout le monde n’est pas forcément en état de “veiller à son destin” surtout si celui-ci a déjà été bien malmené avant. Alors quoi ? On met le cyanure en vente libre ?