L’homme qui a conseillé tous les présidents US depuis Nixon (à la seule exception de D. Trump) connaît personnellement V. Poutine depuis le début des années 1990. Depuis lors, cette relation d’amitié et d’affaires n’a jamais pris fin : on a comptabilisé une quinzaine de rencontres en personne entre cette date et 2016.
Encore aujourd’hui, dans le chœur des éminences grises occidentales, Kissinger est celle qui fait le plus clairement entendre une voix posant en principe l’impossibilité de parvenir à la paix sans consentir à d’importantes concessions à la Russie, et la vanité des rêves de « changement de régime » ou de « démembrement de la Russie » qui sont l’ordinaire des productions plus ou moins poétiques de divers think-tanks occidentaux/occidentalistes, notamment britanniques, polonais et baltes (héritiers appauvris de feu la tradition néo-con).
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“Les néo-cons, ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnait”… Et oui, Éric Verhaeghe nous l’expliquait déjà le 25 avril 2023 (https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/04/24/bruno-tertrais-ou-comment-les-neo-cons-americains-agissent-en-france/)
Et la preuve irréfutable date d’un tout petit peu moins d’un an : https://www.lesoir.be/461162/article/2022-08-23/bruno-tertrais-le-scenario-le-plus-probable-est-celui-de-leffondrement?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2Bdesc%26word%3DBruno%2Btertrais
https://t.me/laurentozon/5462
“la vieillesse est un naufrage”… Et question naufrage, au propre comme au figuré, la meloni elle en connaît un rayon !
1/Je signale un petit défaut technique qui fait bégayer l’orateur. 2/ je prie, je supplie et je formule l’espoir que la présidence américaine écoute le vieux sage Kissinger qui a enfin compris la folle hubris américaine qui peut nous mener à l’apocalypse nucléaire.
Chère Suzanne et cher Asterix, ne vous inquiétez pas, continuez les prières si vous pensez que cela peut influencer le cours des choses, mais l’apocalypse nucléaire n’aura pas lieu, ce sera simplement une apocalypse financière, suivez bien les conseils du Courrier pour votre épargne, et vous sauverez “les meubles”. De toute façon, vous le savez bien, le pire n’est jamais certain !
J’espère d’ailleurs que Modeste abordera dans ses prochaines capsules, l’emprise de la finance et des trusts anglo-saxons sur Kissinger et les néo-cons. Qu’on se rappelle que la main qui prête domine toujours la main qui reçoit… la FED est l’œil du cyclone…
Que Dieu vous protège.
Bien cordialement
D’accord , mon cher Taize attendons l’apocalypse financière dans laquelle Macron et les anglo-saxons nous précipitent.
Il est évidemment inopérant de simplifier la réalité en mettant les mouvements d’idées dans des cases étanches, en oubliant que les convergences d’intérêts décident des attitudes des uns et des autres à un moment donné.
Il me semble néanmoins utile de préciser que le mouvement néoconservateur est né à la fin des années 1960 au sein de la rédaction de la revue de l’American Jewish Committee, parmi des enfants d’immigrants juifs. Bien qu’il ne concerne à l’origine qu’un petit clan, ce mouvement a acquis une influence considérable sur la politique américaine à travers de multiples think tanks. On le considère souvent comme une “droite juive” en oubliant que les néoconservateurs de la première génération étaient issus majoritairement de la gauche, et même de l’extrême-gauche trotskiste, avant d’entamer un virage à droite dans les années 70.
Au-delà des clivages, les néoconservateurs se caractérisent par une certaine radicalité (il n’y a en fait que deux partis: pour ou contre la liberté et l’autonomie des individus et ceux qui s’y opposent deviennent fatalement totalitaires qu’ils soient “de gauche” ou “de droite”).
Ils s’affichent comme non-religieux et beaucoup de gens ignorent que la plupart sont juifs. D’ailleurs, leurs prises de position en politique étrangère coïncident systématiquement avec les intérêts d’Israël…