Il est devenu un lieu commun d’attribuer la hausse des prix à l’augmentation du volume monétaire d’une zone déterminée. Puisqu’avant de se traduire par un accroissement des tarifs à la consommation, l’inflation représente d’abord la dépréciation de la valeur d’une monnaie. On peut observer que depuis la mise en service de l’euro, c’est seulement lorsque l’impression monétaire a eu lieu en usant d’une politique d’assouplissement quantitatif, qu’un impact majeur sur la stabilité des prix est intervenu. Les mécanismes d’émission monétaire semblent présenter sur l’économie, des conséquences autrement considérables que la simple impression de monnaie.
Premièrement, les hausses de prix actuelles sont plus ciblées que celles que nous avons connues durant le passé. Ceci est lié au fait qu’une partie des consommateurs manquent de liquidité, mais également de ce que nombre de sociétés proposant biens ou services sont également en carence de réserves financières.
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Étant totalement béotien en finance je ne devrais pas donner de commentaire, mais il est difficile d’échapper au constat de l’effondrement de l’économie française depuis l’introduction de l’Euro qui a un temps favorisé l’Allemagne et qui a empêché de mettre la fonction publique française au régime. Il faut retrouver notre souveraineté monétaire et donc politique, vite le FREXIT.
Un peu comme si on disait “les hausses de temp actuelles sont faiblement liées à la canicule”. Brillant !
Inflation: “Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.” Banque Centrale Européenne (https://www.ecb.europa.eu/ecb/educational/explainers/tell-me-more/html/what_is_inflation.fr.html). Curieux, mais je ne vois rien sur le lien prix perçu-qualité perçu et la valeur pour le client vs. celle pour l’actionnaire …
Un article de propagande de politique monétaire passablement déconnecté du réel, bourré de raccourcis (quel rapport avec la capacité d’innovation des entreprises?!), etc. dans lignée de quelques autres publiés récemment par le CDS (le cas argentin par exemple).
Cela a au moins le mérite de donner une idée plus claire du positionnement idéologique du CDS.
Merci de ne pas (une nouvelle fois) zapper mon commentaire.
C’est la trappe à liquidité décrite par Keynes.
Les marchés financiers ont utilisé la manne des banques centrales pour spéculer avec les produits dérivés pour racheter massivement les actions pour faire monter les cours et pour rétribuer grassement les actionnaires des multinationales. Du grand classique.
Ce qui est surprenant c’est que ça surprenne
la hausse des taux devrait freiner la capacité à dépenser de l’argent pour l’achat de biens et services. Cela finira par faire passer la demande en dessous de l’offre et in fine contribuer à la baisse des prix. Mais si cette hausse des taux freinait davantage la capacité des entreprises à développer et produire des biens et services on risquerait de voir l’offre passer en dessous de la demande et de facto maintenir ou faire accélérer la hausse des prix