Alors certes : on est encore loin de Charlie Hebdo ou du Bataclan, mais tout de même : des menaces de mort, deux adolescentes en garde-à-vue – c’est un bon début, surtout rapporté à la modestie des moyens mis en œuvre : une petite circulaire, prescrivant une mesure autoritaire, arbitraire, vexatoire – et surtout : indéfinissable dans son application, ce qui constitue une sorte de garantie de multiplication des bavures et autres abus.
D’autant plus que l’immigration en France n’est pas, comme dans certaines pétromonarchies, constituée de placides philippins. Nous avons eu la sagacité de remplir l’Hexagone de maghrébins, généralement issus de populations à habitus clanique des hauteurs de l’Atlas, pratiquant la vendetta – et qui, s’agissant des Algériens (numériquement dominants) se trouvent aussi avoir été, dans le cadre d’une guerre de décolonisation bien sanglante, nos ennemis. On attendait donc vraiment plus qu’Attaltürk, dans le rôle du détonateur.
Et comme, finalement, il ne suffit pas toujours d’investir des CPE d’un pouvoir de vexation – assorti d’un vague définitoire qui est une véritable sommation à l’arbitraire – pour obtenir le conflit désiré, profitons-en pour saluer le rôle de la domesticité médiatique de Bolloré, qui, par son méticuleux travail d’amplification du scandale, aura beaucoup contribué aux manœuvres d’ignition.
Notre DAECH à nous : la Macronie
C’est d’ailleurs le JDD – nouveau navire-amiral de cette flotte mercenaire – qui nous annonce l’incident, avec gourmandise :
« la CPE prise pour cible avait refusé l’entrée de son établissement à une élève en raison de sa tenue jugée ‘non conforme à la laïcité’ »
On découvre au passage que « la laïcité » (qui désignait jadis une forme de neutralité religieuse de l’Etat) est désormais une mode vestimentaire. Féminisée en mode putassier, la France macronienne comprend l’univers comme certaines femmes comprennent les hommes : en matant les frusques.
Le mot-clé de cette citation est bien évidemment « jugée », étant donné que cette CPE, si ça se trouve, ignorait encore, il y a un mois, le sens du mot « abaya ». Ce que, en revanche (et en dépit de l’hypocrisie républicaine consistant à feindre obligatoirement d’ignorer le fait ethnique) pratiquement tous les Gaulois sont, aujourd’hui, capables d’identifier de façon assez précise, c’est l’arabe le porteur desdits vêtements.
On peut donc, désormais, stigmatiser en toute bonne conscience, en vertu de la fiction selon laquelle le stigmate serait lui-même le corps du délit.
Bravo pour ces jolis mots. Une petite précision toutefois. En effet des populations spécifiquement montagnardes étaient ciblées par la France dans les années 1950, 1960, et début 1970. De l Atlas marocain mais également de Turquie. Ces populations, berbères en ce qui concerne l Atlas, étaient favorisées car justement jugées dociles, respectueuses, en opposition aux populations des villes, jugées plus réfractaires….je pense que le “bât a blessé” ensuite…
Des interdictions ou limitations vestimentaires sont monnaie courante dans bcp d’établissements qqfois publiques mais la plupart du temps privés. Certaines interdictions sont posées en cours d’année scolaire devant certains débords ou effets de mode.
Jusqu’ici ces interdictions, à ma connaissance, n’ont jamais été suivi de menace de mort. Quelques rarissimes protestations, portant surtout sur le coût financier induit dans le cas de chaussures devenues interdites par ex, mais pas de menace d’égorgement.
Comment cela est-il possible puisqu’on nous a répété que l’abaya n’avait AUCUNE connotation religieuse? Le père de ces jeunes à l’origine des menaces doit forcément être une exception. Donc tout va bien.
Portant partout la division, c’est-à-dire la « marque du diable », ce changement de réglementation sur les abayas et les qamis pris récemment par le gouvernement Macron, n’est que cette stratégie permettant la réalisation de cette « gestion des contraires » si chère aux organisations secrètes globalistes : « Pro » d’abord, « anti » ensuite.
Rappelons-nous que lors de la révolution bolchévique, et ce dès décembre 1917, Lénine proclama le principe de la liberté sexuelle et dépénalisa l’homosexualité. Il instaura le « bureau de l’amour libre ». La sexualité dite de groupe fut propagée. On voit que le principe de la gestion infantile (et contre-nature) des masses, cher aux socialistes, sont des thèmes récurrents. L’avortement fut légalisé et le viol devint commun.
Mais le dénouement de cette expérience mérite d’être médité. Une fois les normes de la moralité transgressées, la sexualité fut prohibée « La sexualité est l’ennemi de la Révolution », Ainsi, une fois la société russe transformée en un troupeau de bétail, il fallait le laisser périr et le repeupler différemment avec d’autres esclaves.
Les « adeptes » sincères du LGBétisme, Wokisme, etc. devraient également méditer là-dessus.
Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
” qui, s’agissant des Algériens (numériquement dominants)”
A une certaine époque, je suis d’accord avec vous mais pas aujourd’hui.
https://barricadenordafricainehome.wordpress.com/2019/04/11/a-propos-de-la-composition-ethnique-de-la-population-en-france/
vous ne dénoncez pas l’immigration de manière globale, mais vous dénoncez les “arabes”.
Dans les séismes initiés par nos administrateurs à des fins de diversion, il arrive que les répliques soient plus marquantes que la première secousse…
pas très ingénieux sur ce coup concernant la vendetta et le clanisme.
Bonjour, Au lieu de parler de préjugés éculés, vous ferez mieux de sujets plus intéressants: la lutte contre les cours evras.
https://www.7sur7.be/belgique/polemique-anti-evras-des-inquietudes-reelles-sur-un-guide-qui-pose-question-selon-le-ptb~a38107ae/
Modeste,
J’ai vécu 20 ans en Algérie. Jamais je dis bien JAMAIS les filles se sont vêtues de l’abaya.
Arrêtez de croire que porter “ce vêtement” est anodin.
C’est, depuis la question du foulard, une autre forme de provocation musulmane faite à la France
ET AUX FRANÇAIS !
Très précisément par nos ennemis comme vous le soulignez plus haut.
Donnez leur un doigt, ils vous couperont la gorge. J’ai connu ça !