Comme toute la presse oligarchique de la droite de Davos, le Point tire à boulets rouges sur la gauche de Davos – en l’occurrence : sur le secrétaire général de l’ONU, Guterres, qui a égratigné la démagogie islamophobe de Gabriel Attal –, mais en s’abstenant soigneusement de remarquer Davos. S’appliquant à un domestique éminent du WEF, cet exercice de cécité sélective finit par se voir.
Le défoulement, certes, est au rendez-vous (et à quoi pourrait bien servir encore, sinon, la lecture de la presse subventionnée ?) : il était temps que quelqu’un rentre dans le lard du rouge Guterres, issu, comme le remarque le Point, « des rangs du Parti socialiste portugais ».
Pourtant, Guterres, tout en restant socialiste, n’en est, pas plus que Mélenchon, resté à Marx et Lénine : à la tête d’une ONU entretenant un partenariat spécial et officiel avec le WEF de Klaus Schwab, Guterres sert un projet néo-collectiviste oligarchique qui n’a rien de secret (celui du Great Reset) – mais dont le Point ne parle pas.
Dans ce même discours qui semble tant énerver le Point, il a par exemple réussi à placer l’un des éléments de langage favoris du programme néo-malthusien de Davos : l’antienne des « les droits sexuels et reproductifs » des femmes – dans le dialecte de l’OMS et de Bill Gates : un euphémisme renvoyant, entre autres, à leur « droit » à se faire stériliser (éventuellement, à leur insu).
Les stériliser sans leur dire : d’accord. Les habiller : jamais !
Encore un juste motif d’indignation qui a « échappé à l’attention » si droitarde du Point.
Cette dernière se concentre tout entière sur le seul point dudit discours dans lequel Guterres – peut-être par mégarde – s’acquitte du travail pour lequel le Très-contribuable mondial le paie : se faire l’écho d’une opinion mondiale qui considère généralement, soit que les filles scolarisées étudient mieux couvertes que transformée en strip tease show (option traditionnaliste), soit que l’Etat n’a pas à se mêler des choix vestimentaires des civils (option libérale classique) – et qui, par conséquent, est (notamment dans les pays musulmans) vent debout contre les vexations arbitraires infligées chez nous par Attaltürk aux porteuses (ou porteuses présumées !) d’abayas.
Qu’on reconnaisse ou non au machin onusien un droit de commentaire sur nos affaires internes (or cette publication mondialiste ne semble pas s’être prononcée contre), cette sélectivité laisse perplexe.
Il a double-discours, promouvoir le social-libéralisme, la liberté et la dépopulation
Il faut revenir aux fondements, le bâtiment de l’ONU a été construit sur un terrain donné par les Rockfeller, dans la vie il n’y a pas de repas gratuit, l’ONU n’a en rien freiner l’appétit guerrier américain.
Au contraire…