C’est la tragédie française qui ne dit pas son nom, et qui constitue peut-être le facteur le plus fondamental, le plus essentiel de notre destin, bien au-dessus ou au-delà des questions économiques ou géopolitiques : l’effondrement démographique national. Jusqu’ici, la France s’était maintenue dans le concert des nations en faisant des enfants. Désormais, elle tourne le dos à la vie ! Certains incrimineront le vaccin à l’ARN Messager, qui est contemporain à ce brutal effondrement. Mais, plus profondément, on ne peut ignorer que les enfants n’ont plus très bonne presse dans notre pays vieillissant.
Bon, d’accord : pour ne pas affronter certains, concédons que le décrochage démographique français, que dis-je ? l’effondrement démographique, soit une affaire de vaccins… C’est bien possible, je ne le conteste pas, mais l’explication ne suffit pas ! l’effondrement démographique a connu des signes avant-coureurs dès 2016, à une époque où personne n’imaginait que le COVID et l’ARN Messager arriveraient un jour.
Dans tous les cas, et avant le vaccin, les chiffres diffusés par l’INSEE sont éloquents : la démographie française s’effondre. Le phénomène est sans appel et laisse ouvertes les questions liées aux raisons profondes de ce phénomène.
Sur le fond, on entend bien tous les discours hostiles à l’immigration : mais nous l’avions évoqué dans le trilemme de l’immigration, comment concilier une fermeture des frontières, une retraite généreuse et une faible productivité ? Bien entendu, c’est impossible, il faut bien lâcher d’un côté ou de l’autre. Soit ouvrir les frontières, soit développer une politique familiale « volontariste », c’est-à-dire autoritaire, soit augmenter la productivité du travail. Mais fermer les frontières, ne plus faire d’enfants et travailler 35 heures jusqu’à 64 ans, vraiment, ça ne va pas le faire.
Nous avons bien conscience de l’impopularité de la dernière phrase, mais elle est tellement vraie…
L’influence de la mixture anti-Covid a une influence, mais est un facteur parmi d’autres, car il s’agit d’un système, c’est-à-dire un ensemble d’éléments organisés en vue d’un but (la dépopulation).
Il faudra déterminer la pondération de ce liquide soit-disant miracle dans le résultat de cet effondrement.
Il y eu la diminution des allocs en fonction des revenus sous Hollande.
Aussi, une immigration en partie agressive vis-à-vis de notre civilisation.
Et bien d’autres raisons.
Une solution pas abordée : faire contribuer les boomers, génération ayant bien ramassé au cours de son existence, et qui par ses votes successifs a sû orienter les choses en sa faveur, et qui nous lègue la France que nous avons sous les yeux : un merdier sans nom.
Certes, ils ne sont pas les seuls responsables, mais ce qu’ils ont amassé par ces divers moyens (et j’en oublie) ne se reverra pas pour les quelques générations qui vont suivre.
Les » boomers » ont bien amassé ? Où ça, pour ceux qui sont restés honnêtes toute leur vie, même cadres diplômés GE (j’en suis), ayant accepté toutes les mutations (et pas outre-mer, hein !), avec souvent doubles-loyers et frais de gardes-meubles, mais n’ayant jamais eu de bon carnet d’adresses et « bons plans »(copains-copines dans la banque ou les assurances; possibilité d’avoir du « rab » pour « constituer un patrimoine »; investissement dans du locatif au ski, sur « la côte » ou en stations de cures thermales; achats-reventes de domiciles après travaux-bidons avec grosse plus-values opportunistes ; EPAHD sans surcharge de frais; héritage de maisons délabrées pas aux normes mais avec pigeons « coups de coeur » comme acheteurs; récupération de terrains de famille et bons potes en mairie pour les faire passer constructibles; etc, etc…) :
Non, Juste de quoi, au bout de 41 ans de travail, études costaud des enfants payées plein-pot surcoûts ERASMUS inclus, quelques voyages mais pas aux Seychelles ou Maldives, entre deux congès-galères à materner les chiantes et crados mamies veuves !; A peine de quoi se fringuer pour le boulot et renouveler le mobilier; pas de restos ni sorties » culturelles » cause tarifs exorbitants à 4 et épuisement + corvées à faire le week-end;
=> Juste de quoi se payer la maison « définitive » de repli pour la retraite (avec escroquerie au passage du vendeur futé), suffisamment grande pour accueillir les petits-enfants avec complèment/renouvellement de mobilier/ linge dans ce but ( accueil enfants petits-enfants, voire enfin fratrie et cousins perdus de vue cause stress et manque de temps durant 40 ans ); et équipement de confort « de base » en prévision des handicaps prévisibles en vieillissant..
Jamais voté pour les 3 derniers connards , voté RN DEPUIS 1994 obstinément sans résultat.
PLUS UN rond et on paye encore les impôts des autres (taxe foncière et autres) sur un modeste retraite ne représentant que 40% des ex-salaires;
besoin d’une aide ménagère et jardin cause vidés/essorés.
PAYé AUSSI QUASI PLEIN-POT LES DIVERS PéPINS DE SANTé ET OPéRATIONS SURVENUS L’âge AIDANT;
même pas les moyens de changer la voiture qui a 20 ans d’âge;
Héritages bien minimes (à diviser par 3) et reçus bien trop tard, à 68 ans, pour en faire autre chose que:
construire une » douche sécurisée à l’italienne »,
un chauffage écolo- économique
et acheter le matériel ordinateur qu' »on » nous impose…
même pas de quoi aider les enfants à commencer à » bâtir » leur propre « projet de vie » ( mot à la mode woke) ..
Vous avez rêvé, vous vivez dans la vraie vie, vous cotoyez pas le Français moyen normal ?
wokisme et enfant ne font pas bon ménage : le diable se surpasse !
Il est probable que ces courbes expriment quelque chose de profondément inaccessible quant à leur compréhension actuelle. Les critères politico-économiques paraissent insuffisants pour éclairer de nouvelles pistes porteuses d’espoir d’une vie humainement sensée.
Le sens profond de la vie n’est plus accessible à la plupart des humains. Partout ne règnent que conflits, incompréhensions a priori, repli sur soi.
Aucun égrégore animé d’une foi nouvelle dans l’amour de la vie n’émane de l’inconscient collectif.
Il peut s’agir d’une problématique collective profondément existentielle.
L’amour de la vie n’est plus présent dans le désir inconscient de procréation.
Bill Gates doit sauter de joie, réduire la population mondiale était son vœu le plus cher ( comme pour le WEF), la chute de la natalité 9 mois après le début des vaccinations en 2021 nous interroge. L’éco anxiété provoquée par l’apocalypse climatique annoncée est suicidaire pour l’Occident collectif.
Bonjour Éric,
Vous écrivez : « soit développer une politique familiale “volontariste”, c’est-à-dire autoritaire ».
Pourquoi donc « autoritaire » ? La France n’a-t-elle pas été capable de démultiplier sa natalité dans le passé sans autoritarisme, qui au passage ne marche pas ?
Dans le trilemme que vous mentionnez la natalité est le levier pour contrôler et diminuer l’immigration de masse, avec son risque civilisationnel. C’est ce qui est en œuvre notamment en Hongrie et même en Russie.
Certes, le facteur temps (long) en la matière est une contrainte, la natalité n’ayant pas le même calendrier que l’immigration. Mais ce ne devrait pas être une (mauvaise) raison pour ne pas faire.
Une politique familiale volontariste s’oppose en fait frontalement à l’idéologie du great reset / écologisme, à combattre résolument.
Cette politique nataliste devrait être plus soutenue au sein de la ligne éditoriale du CDS qui s’oppose justement à cette idéologie mortifère.
En fait, je propose d’éviter la fumette idéologique. Il faut convaincre 400 Françaises par jour de faire un enfant, pour rééquilibrer nos naissances. 500 seraient mieux, sachant qu’une grande partie de ces 500 sont des Musulmanes issues de l’immigration. Soit environ, bon an mal an, 180.000 femmes à convaincre de faire un bébé dans l’année. L’encouragement « gentil » suffira-t-il ?
Pensez-vous que ce problème de baisse de natalité soit uniquement français ?
Et « 180.000 femmes à convaincre de faire un bébé dans l’année. » Dans ce contexte général de désillusion ?
Je suppose que ce n’est pas une phrase en l’air ? Comment comptez-vous susciter les ‘vocations’ ?
Pour le pb des retraites, la solution est simple et la quasi totalité des autres pays l’applique : passer à la retraite par capitalisation !
Inenvisageable en République Populaire de France…
Avoir des enfants, c’est un choix conjoint. C’est décider de dépasser son quant-à-soi ou son bonheur égoïste pour s’ouvrir à quelque chose de fondamentalement nouveau et qui risque de chambouler pas mal le quotidien.
Et pour cela, même si toutes les données socio-économiques sont au vert, il faut aussi une certaine dose d’esprit de sacrifice, de don de soi. Ma mère est née en 1943 d’un père résistant, qui mourut 2 ans plus tard dans les prisons allemandes. Il fallait à cette époque, avoir une Foi profonde que cette nouvelle naissance ne serait pas faite dans un pays en guerre, mutilé et asservi. Il fallait un regard d’ESPERANCE.
N’est ce pas ce qui nous manque ??
Mais on ne le trouve pas dans les manuels d’économie.. On le ressent au fond de soi et on le transmet. Ou pas !