Selon une étude menée par les chercheurs de l’Université McMaster à Hamilton (Ontario), un antidépresseur bon marché pourrait être efficace dans le traitement du Covid-19 et réduire ainsi le risque d’hospitalisation. Il s’agit de la fluvoxamine: ce médicament coûte uniquement 4 dollars alors que la pilule antivirale de Merck, le molnupiravir, est quant à elle, estimée à 700 dollars la dose.
Un médicament à bon marché facilement disponible
Pour faire cette découverte, le “Dr Edwards Mills et son équipe ont testé la pilule bon marché sur 1500 Brésiliens contaminés par le coronavirus. Ces derniers présentaient un énorme risque de développer les formes graves, en raison des maladies sous-jacentes comme le diabète.
La moitié des participants à l’étude ont pris la fluvoxamine à domicile durant 10 jours tandis que les autres ont eu droit à un placebo. Après un suivi de 4 semaines, les chercheurs ont découvert que seuls 11% des patients dans le groupe traité par la Fluvoxamine ont été hospitalisés ou ont passé un long séjour aux urgences, contre 16% pour les membres de l’autre groupe. Surtout, il y a eu un seul mort du côté de ceux qui prenaient le médicament contre douze parmi ceux qui ont consommé le placebo.
Des résultats prometteurs
Les chercheurs estiment qu’on peut réadapter ce médicament dans le traitement de la Covid-19 et qu’elle pourrait réduire le risque d’hospitalisation et de décès. Il reste à déterminer le bon dosage et les interactions avec d’autres traitements.
Si l’on comprend bien ce qui se passe, c’est la vertu anti-inflammatoire de la fluvoxamine qui pourrait être sollicitée dans la lutte contre le COVID.
Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une publication dans la revue Lancet Global Health. Ils ont été aussi transmis aux National Institutes of Health des Etats-Unis. Les auteurs de la recherche espèrent que l’OMS va commander d’autres études qui permettraient de recommander ce traitement.
La fluvoxamine subira-t-elle le même sort que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine ?
Depuis le début de la pandémie, l’OMS a essentiellement plaidé le traitement vaccinal, espèrant une couverture vaccinale de 70% d’ici 2022 . Malgré les effets secondaires des vaccins, qu’elle a recensés, l’OMS ne semble pas disposée à encourager des médicaments peu coûteux et qui ont pourtant prouvé leur efficacité comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine.
Elle a émis des réserves quant à l’utilisation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement du covid. Alors que de nombreux pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud, ont eu recours à ces traitements avec des résultats probants.
Aujourd’hui, on est en droit se poser la question, pourquoi différentes autorités de santé dans le monde semblent-elles très ouvertes à une décision positive pour un médicament au coût exorbitant à 700 dollars la dose, le Molnupiravir de Merck ? On sait que Merck devrait avoir prochainement de la part de la FDA une autorisation de mise sur le marché en procédure accélérée, avec une promesse d’achat du Département américain de la Santé qui s’est engagé à acheter pour 1,2 milliard de dollars du produit soit 1.7 million de doses.
De son côté, Olivier Véran n’a pas attendu les autorisations de mise sur le marché pour passer commande “>de 50.000 doses de molnupiravir sans tenir compte de sa potentielle nocivité. En Europe, la commercialisation de ce traitement oral contre le covid semble être annoncée pour très bientôt.
Vu l’enjeu financier, Pfizer souhaite également avoir sa part, jusque-là orienté vers le vaccin dans la lutte contre le Covid. Pfizer est en train d’effectuer des essais cliniques de sa pilule contre le Covid-19.
Les dirigeants occidentaux ont, depuis le début de la crise sanitaire, préféré des médicaments nouveaux, encore peu sûrs mais très chers à des molécules bien connues et qui ont permis à de nombreux pays de se sortir rapidement de l’épidémie. On encourage un système de dilapidation de l’argent public et, du coup, il faut à tout prix écarter des médicaments qui n’ont pas besoin de nos gouvernements pour être prescrits. Il est à craindre que la fluvoxamine emprunte le même chemin que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine – du moins en Occident. Affaire à suivre.