On s’en doutait intuitivement, mais le mérite du Conseil de la Famille est de l’avoir objectivé dans un rapport opéré par France Stratégie : l’inflation frappe tout particulièrement les familles avec enfants, c’est-à-dire les enfants eux-mêmes. Dans un pays où la baisse de la natalité est déjà un fléau, le phénomène apparaît comme l’un des éléments supplémentaires où les familles sont la variable d’ajustement d’une société qui privilégie l’individualisme.
Donc, le Conseil de la Famille, vague émanation publique qui peut utiliser les moyens de France Stratégie pour agir, a mené une étude statistique sur l’impact de l’inflation selon la taille des ménages. Sans surprise, serions-nous tentés de dire, les résultats montrent que les principales victimes de l’inflation sont avant tout les familles avec de nombreux enfants.
Le document regorge d’analyses précises sur l’impact de l’inflation. Une évidence se dégage : la hausse des prix ne frappe pas aveuglément avec la même force. Ceux qui veulent le mesurer peuvent se référer aux nombreux tableaux statistiques qui émaillent ce document. Dans tous les cas, devoir élever des enfants est un handicap lourd quand les prix augmentent, ce qui souligne l’injustice sociale de l’inflation.
Cette documentation est à corréler avec les éléments que nous diffusions ce matin sur la natalité et la création d’emplois.
Peu importe sa forme (taxe, hausse des prix), l’impôt est antisocial.
humour de jeune pour Noël, la fête du doux Seigneur Jésus: distri de coucougnettes en chocolat pour tous les sdf, et tous leurs amis bien sur…