Lors de sa cérémonie d’investiture pour un second mandat, le samedi 23 décembre, le président malgache Andry Rajoelina, 49 ans, avait déclaré : « Madagascar est aujourd’hui en chantier, la transformation est en cours, l’émergence à l’horizon ». Malheureusement, le constat est clair, à Madagascar comme dans de nombreux pays d’Afrique, le secteur économique et industriel est en souffrance, le secteur énergie est en agonie. En matière de lutte contre la corruption, des efforts ont été faits, mais les stratégies employées restent inefficaces. Si en 2023, le monde s’est remis à vivre, Madagascar et nombreux pays africains n’ont pas repris leur marche.
Pour promouvoir un développement économique à Madagascar, l’industrialisation constitue le chemin clé. Comme dans nombreux pays africains, anciennes colonies françaises pour la plupart, à Madagascar, le secteur formel dépend fortement de l’extérieur et est incapable de répondre aux propres besoins de sa population. Une population africaine, dont plus de la moitié des 1,2 milliard d’habitants du continent est âgé de moins de 19 ans, et près d’une personne sur cinq se situant entre 15 et 24 ans. Les jeunes de ce continent ont besoin d’outils et de compétences pour prendre en main leur destin. Ainsi, l’industrialisation émerge comme la clé pour transformer la croissance démographique en un atout pour le continent.
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Pour électrifier les zones rurales africaines, qui en ont bien besoin, il faut s’appuyer sur des centrales au charbon, économiques et efficaces, l’éolien et le solaire étant totalement incapables de répondre aux exigences.
Je souhaite un redressement politique et économique à Madagascar, pour cela je lui souhaite un général de Gaulle malgache qui nettoiera la corruption, installera des institutions, une instruction nationale meritocratique, lancera une économie. PS ne croyez pas dans les ÉOLIENNES elles sont un non sens écologique et énergétique.
Souvenir d’un voyage d’études il y a dix ans à Singapour. Avec nous un colonel malgache qui n’en revenait pas : « les Singapouriens ont zéro ressource naturelle, ils doivent importer même l’eau douce, et ils sont devenus l’un des pays les plus riches du monde (en PIB/hab) ! »
Comme quoi des solutions existent, surtout quand la nature est aussi généreuse qu’à Madagascar.