Les 11 et 12 janvier, la Cour Internationale de Justice des Nations Unies examinera la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël pour non respect, à Gaza, de la Convention Internationale sur les génocides de 1948, dont les deux pays sont signataires. A cause des massacres en cours, la République Sud-Africaine a réclamé un examen d’urgence de sa plainte et la mise en place d’un certain nombre d’obligations à respecter pour Israël en vertu du texte dont il est cosignataire. Il s’agirait pour la Cour d’ordonner des mesures conservatoires tant que l’examen de qualification de génocide n’aurait pas été examiné sur le fond. Israël devrait suspendre son opération à Gaza en vertu de sa participation à la Convention sur les génocides. Le formalisme juridique ne doit pas dissimuler la portée de la plainte déposée. Le document s’appuie sur les faits et documents collectés depuis le 11 octobre 2023 par le gouvernement de Gaza, l’Autorité Palestinienne, les Nations-Unies, des ONG, des journalistes. La République sud-africaine remonte aussi à des faits plus anciens, y compris les expulsions de 1948. Comme nous avons l’habitude de le faire, nous mettons à disposition de nos lecteurs l’intégralité du document – en langue anglaise. Et nous en traduisons un long extrait.
C’est un document saisissant qu’a produit la République Sud-Africaine: le premier tableau d’ensemble des terribles massacres commis sur ordre du gouvernement Netanyahu dans la bande de Gaza, depuis le 11 octobre 2023, jour du début des représailles contre la population civile de Gaza,après que l’armée israélienne eut refoulé ou tué les derniers combattants palestiniens du territoire d’Israël où ils avaient pénétré le 7 octobre.
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Il faut féliciter l’Afrique du Sud pour sa démarche
Remarquable. Bravo à l’Afrique du Sud qui montre l’exemple. Significatif que ce soit un pays des BRICS qui prenne cette initiative. Je pense que les autres BRICS soutiennent en arrière plan et ont aidé les Sudafs à mettre en place leur démarche sur le plan juridique.