Voici la transcription intégrale de l’entretien accordé par le président russe Vladimir Poutine à Tucker Carlson. L’interview s’est tenue au Kremlin, environ deux ans après le début de la guerre d’Ukraine. On est frappé en écoutant et lisant l’entretien, de constater que le président russe y parle très peu de son pays. Il parle essentiellement des erreurs d’appréciation de l’Occident et de l’OTAN. Peut-être Tucker Carlson lui a-t-il facilité la tâche. Peut-être aussi étaient-ce les termes de l’accord pour que l’entretien ait lieu. On constatera en tout cas la maestria avec laquelle Vladimir Poutine se garde d’élucider ce que les Occidentaux ne comprennent pas: la résistance russe. Je retiens pour ma part une seule révélation: c’est à la demande des Etats-Unis, de la France et de l’Allemagne que la partie russe a retiré ses troupes de Kiev, pour faciliter la signature des accords d’Istanbul, fin mars 2022 – une signature que les Occidentaux se sont alors empressés de déconseiller aux Ukrainiens. Cet élément est essentiel car il nous donne la clé de la suite: Moscou n’a plus aucune confiance dans la puissance occidentale. La guerre ira jusqu’au terme de la neutralisation et de la dénazification de l’Ukraine, sans compromis possible.
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VP ne nous apprend rien de nouveau sur la genèse, le déroulé et l’issue du conflit en Ukraine, pour qui voulaient travailler à s’informer en dehors de la suite des médias coordonnées et subventionnés.
Notre préoccupation est l’issue de ce conflit. Je pense particulièrement à l’attitude des élites polonaises et germaniques, qu sont un peu chiens et chats sous couvert d’une cordialité sournoise et rancunière, ce qu’a d’ailleurs souligné VP en retraçant l’histoire dans la zone.
Quoiqu’il en soit a-t-il insité, la balle est dans le camp des occidentaux et plus particulièrement des européens, s’agit-il de fédération ou de souverainetés. Si ce sont ces dernières qui prennent la main, les choses vont se résoudre naturellement dans le bon sens, à défaut, la fédération, c’est à dire l’Union Européenne devra prendre et assumer ses responsabilités avec ou en devers des USA. De toute façon a encore surenchéri VP, nous avons compris que quand nous sommes passés de la prolifération de la poudre à canon à celle de l’arsenal nucléaire militaire, nous nous sommes bien compris. Qu’il en demeure ainsi …
Bonsoir,
Ce verbatim en français de cet interview importante est un outil magnifique pour lire, etudier et comprendre cette interview.
Merci à vous, M Husson de ce remarquable travail
La Russie n’a pas de projets impérialistes pour un raison simple, elle doit gérer un territoire grand de plus de 30 fois la France avec moins de 150 millions d’habitants et un taux de natalité de 1,5 enfant par foyer. Pour le moment l’Europe n’a aucune inquiétude a avoir par contre Poutine a dit clairement qu’il répondrait avec fermeté a toute provocation.
Un bel Interview avec un Grand Président et un Vrai journaliste!
Pauvre France! A quand le retour des Grands Temps!
Nous avons assisté à un entretien historique entre un vrai journaliste américain de l’Amérique que nous avons aimé et un grand chef d’état. Je savoure l’humiliation d’Emmanuel Macron quand il se souvient de la longueur de sa table.
Les temps difficiles créent des hommes forts
Les hommes forts amènent des temps faciles
Les temps faciles créent des hommes faibles
Les hommes faibles amènent des temps difficiles ….
Khaldoum
Cette traduction par une Intelligence très Artificielle présente des à peu près et des erreurs significatives.
– traduire infringement par infraction-
– traduire ‘Kutchma” l’ancien président ukrainien par “Krouchtchev”
– attribuer à Putin une remarque de Carlson?
etc..
Après tous ces points de détails, la question qui taraude est bien : de quoi ont donc peur les dirigeants Européens pour obéir ainsi à l’Oncle Sam indéfiniment, ses pressions, ses sanctions tous ces milliards versés à l’Ukraine pour une guerre notoirement perdue d’avance ?… Leur mandat, leur fonction, leur propre appât du gain, vraiment ?…. Pourquoi, au plan économique, poursuivre ce scénario morbide certain de détruire tous les équilibres des personnes y compris celles qui se croient privilégiées ?… Une addiction au conflit comme mode de communication ? Passionnante interview qui précise bien le culte de la douleur à son paroxysme aux plus hautes fonctions des Etats européens, l’Allemagne esclave consentante concernant ses approvisionnements énergétiques, les méandres historiques de la Pologne… Poutine est calme, contrairement aux récits lui donnant toutes les tares, complètement maître de ses propos, solide dans les points qu’il précise, ferme dans le refus d’endosser des fautes d’autrui mais conciliant sur d’autres ouvertures le cas échéant. Cette interview constitue une énième confirmation que les négociations voulues du côté russe, pour l’Ukraine, achoppent constamment du fait de la mauvaise volonté “des occidentaux”, toute tentative d’arrêt des hostilités annulée rien que par l’intervention d’un de leurs fidèles serviteurs, Boris Johnson, mais on devine bien que ce pourrait être un autre !