Changement de ton dans la guerre d’Ukraine. En deux ans, Emmanuel Macron est passé, vis-à-vis de la Russie, de la position prudente qui sied aux circonstances à celle du jusqu’au-boutisme que plus rien n’arrêtera. Nombreux sont ceux qui, comme moi, s’interrogent sur cette évolution. La France, comme la Russie, sont des puissances nucléaires. Kennedy en son temps, et plus récemment Poutine, ont déclaré « qu’il ne pouvait y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire ».
Chaque puissance nucléaire possède sa doctrine d’emploi, et même si elles sont différentes, elles ont toutes un point commun : leurs intérêts vitaux doivent être menacés. De cette notion, volontairement floue, de Gaulle avait donné une image plus précise.
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Le délire se caractérise par une perte de sens de la réalité, ce qui peut donner tout à craindre de la part de Macron.
Sa « menace » fantasmée – Poutine voudrait envahir l’Europe – doit renvoyer à l’art. 23 de la loi de programmation militaire votée l’été dernier qui autorise la réquisition des biens et des personnes morales ou physiques, sur seule décision du président de la République, en cas de « menace »immédiate ou prévisible, et éventuellement au nom de nos engagements internationaux, y compris climatiques…
Il suffit donc que le PR prévoie une menace…
Merci Jean d’aborder l’éventualité d’un false flag. Nombreux y pensent tout bas, il fallait oser le dire clairement.
Le timing idéal serait avant les élections européennes pour donner l’apparence de sauver l’Europe et en récolter les lauriers dans les urnes. Mais c’est un pari bien trop dangereux pour le garder sous silence.
Une version bêta pourrait avoir lieu lors des JO pour accabler le RN si ce parti remportait les européennes, et donner une confirmation que Poupou est le mal sanguinaire absolu.
Dénoncer sert en général à écarter ce genre de trahison mortifère. La fabrication d’ennemis et d’une réplique militaire nécessite en parallèle la préparation au consentement de la population.
NOUS NE CONSENTONS PAS, NOUS SAVONS ET NOUS DÉNONÇONS !
Alors que l’Ukraine peut s’effondrer incessamment sous peu, nous pourrions craindre que les acteurs du deep state « inquiets de leur sort » pourraient aggraver le conflit pour créer une situation désespérée, il faut les rassurer en notre époque d’injustice, l’immunité des criminels est garantie. La mise à la retraite à effet immédiat de victoria Nuland est peut-être une lueur d’espoir.
La raison de la guerre ne s’appelle pas Poutine mais la dette.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, c’est normal.
William Burns, chef de la CIA :
« Grâce à une aide supplémentaire, l’Ukraine peut tenir tête sur la ligne de front jusqu’en 2024 et début 2025. L’Ukraine peut continuer à faire payer le prix à la Russie, non seulement par des frappes de pénétration en profondeur en Crimée, mais également contre la flotte russe de la mer Noire. »
https://defenseone.com/threats/2024/0