A l’issue de la réunion de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS) qui s’est tenue à Genève depuis une semaine, les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé de s’accorder « un délai d’un an, ou moins » pour trouver un accord sur la prévention des pandémies ». Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. Des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), cadre juridiquement contraignant pour les urgences de santé publique, ont été adoptés. Ces modifications introduisent la notion d'”urgence pandémique” et insistent sur “plus de solidarité et d’équité”, selon l’OMS. Pour cette année, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec l’approche « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI).
Le premier RSI a été publié par les Etats Membres de l’OMS en 1951. C’est le précurseur du véritable RSI qui a été réformé en 2005. Il s’agit d’un instrument de droit international qui oblige les 196 Etats partis ( dont 194 membres de l’OMS) de signaler à l’OMS les problèmes de santé publique qui pourraient présenter un risque de propagation à l’échelle mondiale. Le RSI met aussi en avant les approches à adopter par tous les pays et les obligations qu’ils doivent respecter en matière de préparation et de réponse aux épidémies. Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont exprimé samedi leur volonté collective de mieux prévenir et combattre les futures pandémies, cherchant à éviter les erreurs graves commises lors de la crise sanitaire du COVID-19. Lors de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS), réunie à Genève depuis une semaine, les États membres ont décidé de se donner encore un an, voire moins, pour finaliser un accord de prévention des pandémies en cours de négociation depuis plus de deux ans.
Les négociations se poursuivent
Les millions de décès et les dégâts laissés par la crise sanitaire du Covid-19 sur les systèmes de santé et l’économie ont poussé les pays membres de l’OMS à établir un accord mondial sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. Les négociations ont duré deux ans. Il y a eu des acquis, mais il y a eu également des points de discordes.
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Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé cherchent à éviter les erreurs graves commises lors de la crise Covid-19… en faisant confiance à ceux qui sont la cause de ces erreurs graves? On rejoint ici la définition de la folie selon Einstein!
J’espère que d’ici là l’effacement ou effondrement de l’ONU aura emporté l’OMS.