Depuis l’annonce de la dissolution, que n’a-t-on pas entendu concernant l’initiative présidentielle: stratégie machiavélique puis, au contraire, réaction erratique d’un président aux abois? La nouvelle rumeur qui circule dans les “milieux informés”, c’est celle d’une démission du Président après les Jeux Olympiques. On ne peut s’empêcher de se demander ce qui est emballement mimétique de gens qui se prétendent bien informés et manipulations de personnes ou de réseaux qui iraient débusquer les “factieux” pour le président – ceux appelant à sa démission. Il faut comprendre que l’irrationnalité de la période, à la fois, est propres aux rumeurs les plus folles mais aussi aux manipulations de ceux qui ont du mal à accepter que le pouvoir leur échappe.
C’est la toute dernière rumeur concernant Emmanuel Macron. Elle m’est arrivée depuis hier par trois canaux différents, de gens qui ne se connaissent pas. Le Président de la République démissionnerait après les Jeux Olympiques.
A partir de là, vous pouvez imaginer bien des sous-scénarios. Les uns disent que ce serait pour se représenter. Les autres pour aller prendre la présidence du Forum Economique Mondial à Davos.
L’époque des rumeurs et des manipulations
Nous avons entendu beaucoup de choses différentes, successivement, depuis le soir de la dissolution, le 9 juin dernier.
D’abord la thèse du stratège machiavélique, qui avait tout un scénario en tête, qu’il avait préparé dans le plus grand secret avec une équipe resserrée.. Puis sont venues les impressions opposées d’un président perdu, ne comprenant plus ce qui se passe autour de lui.
Alors pourquoi, de fait, cette nouvelle rumeur, d’une démission en différé du Président, après avoir accueilli la planète pour les Jeux Olympiques? Ou bien juste après avoir inauguré la cathédrale de Paris reconstruite?
Deux interprétations
La première interprétation possible est celle du choc entre la vision très volontariste du Président. Son intervention du 13 juin avait, selon des informations que j’ai recoupées, d’abord été imaginée le 11 juin, et sur un mode très offensif: il devait dire aux Français: donnez-moi les moyens de gouverner ou je m’en vais.
Il y aurait, dans ce cas la tentation du Président de préparer sa sortie, abandonnant à son sort un peuple qui au fond ne le mériterait plus…..Et puis, quoi de mieux, pour sa place dans l’histoire que de laisser d’autres affronter les problèmes innombrables qu’il laissera derrière lui. Tant que j’étais aux commandes, la France allait bien….
La seconde interprétation relèverait de la manipulation politique: Emmanuel Macron a bien l’intention de rester; mais une rumeur de ce type, complaisamment répandue, lui permet de voir, jusque dans son propre entourage, qui le soutient encore. Cela peut aussi créer une peur du vide….
A vrai dire, ce qui devrait nous importer, c’est la fin du macronisme. Des manipulations de dernière minute ou des calculs politiques n’y pourront rien changer. Nous sommes arrivés à un moment où il est probable que les principaux acteurs politiques ne maîtrisent rien. Les événements acquièrent une dynamique propre.
” Tant que j’étais aux commandes, les médias disaient que la France allait bien… ”
Qu’en sera-t-après?
C’est d’une banalité que de dire que cet individu ne fait que de la com, du baratin d’escroc. En cela il est bien aidé par ceux qui se cachent derrière lui et ont les moyens de la manipulation merdiatique et sondagière. Polémique de bac à sable, diversion, fumée et poudre aux yeux cachent la dissolution de ce pays et qui est bien plus grave que celle annoncée avec fracas. Et comme toujours les rumeurs débiles auront toujours plus de puissance que des faits graves : qui parle de l’affaire Alstom ? Entendez vous à ce niveau là dans les mainstreams subventionnés le pet des acariens ? Les bruits assourdissants pour demeurés de racisme, de transphobie, de changement de sexe, de climatisation, de tous les faits divers sordides et puérilités, étouffent les mouvements de fond et des décisions politiques et économiques également fondamentales prise à l’extérieur de manière unilatérale, antidémocratique et opaque et détermineront comme un rouleau compresseur l’avenir de ce pays malgré l’agitation stérile des gogols.
Oui, pour la guerre “annexe”, “latérale”, celle des gogols, que vous décrivez.
Par contre, Macron ne fait pas que de la communication : cette dernière sert surtout à cacher, occuper le temps, pour les plus crétins, ceux qui ont toujours les yeux grands fermés, la destruction de notre pays, dans la droite ligne des quelques uns qui l’ont précédé.
La situation est terrifiante. En effet les français ont confié le pouvoir (absolu) à un gamin psychopathe et narcissique. Il est quasiment certain qu’il ouvrira l’article 16 qui lui donne les pleins pouvoirs, en fait ceux d’une dictature. Voir ce qu’en dit Frédéric Rouvillois : “L’article 16 dépend de la seule volonté du Président. Seul le Conseil constitutionnel peut intervenir, au bout de 30 jours ou de 60 jours. À plusieurs reprises, Laurent Fabius, notamment lors des vœux au président de la République en janvier dernier, a expliqué que le Conseil constitutionnel serait le rempart de l’État de droit contre l’extrême droite. Le Conseil constitutionnel sera donc un allié loyal au président de la République contre une éventuelle majorité Rassemblement national. En cas de victoire du RN aux législatives, si Bardella obtient une majorité absolue, le Premier ministre sera aussi face à toute une série d’obstacles, les plus importants étant le président de la République, qui a tous les moyens de bloquer l’activité d’un Premier ministre.”
Je tiens de source sûre que Macron va entrer dans les ordres. Il vise le pontificat, le pape actuel songeant à démissionner pour épouser Brigitte.