L’arrivée du COVID-19 au début de l’année 2020 a gravement perturbé les flux migratoires en raison des mesures de fermeture des frontières et de confinement décrétées par les autorités pour lutter contre la propagation du virus. Du jour au lendemain, ces populations ont été empêchées de quitter leur pays. Ceux déjà présents dans les pays d’accueil se sont retrouvés piégés, souvent sans emploi ni accès adéquat à un logement, aux soins médicaux et aux prestations sociales.Jusqu’à présent, aucune donnée ne permet de savoir l’impact du Covid-19 sur eux. Des chercheurs ont décidé de mener une étude à ce sujet. Ils se sont concentrés sur le risque d’infection et les conséquences de la maladie chez les migrants, incluant notamment les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI).
Pour cette étude, une revue systématique a été réalisée, couvrant 25 bases de données et la littérature grise de décembre 2019 à septembre 2023. Les articles sélectionnés portaient sur les migrants, réfugiés, demandeurs d’asile et personnes déplacées signalant des cas de COVID-19, hospitalisations, admissions en unité de soins intensifs (USI), décès, taux de vaccination ou les conséquences sanitaires des mesures de lutte contre la pandémie. L’étude systématique menée par des chercheurs met en lumière l’ampleur des inégalités rencontrées par les migrants pendant la pandémie de COVID-19. Elle révèle des disparités significatives en termes de risque d’infection, de gravité de la maladie et des conséquences des mesures de lutte contre le COVID.
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Quelle mauvaise idée de venir en Europe à ce moment-là! Les pays africains se sont très bien sortis de la « crise » Covid…
Bah au moins, sur ce coup-là, nous fûmes à égalité !