En Février 2024, une étude mondiale, portant sur 99 millions de personnes vaccinées dans huit pays, a mis en évidence les effets toxiques des vaccins ARN. Les chercheurs ont affirmé que ces vaccins anti-COVID sont associés à différentes pathologies, parmi elles, l’inflammation du muscle cardiaque, ou myocardite, qui a été confirmée, plus fréquemment chez les jeunes hommes vaccinés avec les vaccins ARNm de Pfizer et Moderna. Alors que les effets secondaires des vaccins Covid-19 commencent à ne plus pouvoir être camouflés, une nouvelle étude Epi-Phare publiée lundi 26 août dans la revue Jama, tente étonnement d’apporter des réponses rassurantes. Elle indique que ces cas d’inflammation entraînent, sur la durée, peu de complications. Une myocardite est une inflammation du myocarde, le tissu musculaire du cœur. Elle peut entraîner une insuffisance cardiaque, ou pire : une mort subite. La myocardite est aussi reconnue comme un effet indésirable des vaccins à ARNm (Pfizer et Moderna).
Depuis le déploiement des vaccins anti-Covid, de nombreuses inquiétudes ont émergé quant à leurs effets secondaires potentiels, en particulier la myocardite, une inflammation du muscle cardiaque. Les vaccins COVID ARNm de Moderna et,de Pfizer/BioNTech, ont été associés à des cas de myocardites. Ces inflammations du muscle cardiaque concernent principalement les jeunes hommes et sont survenues chez quelques centaines de personnes sur des dizaines de millions de doses administrées. Face à cette situation, certaines autorités sanitaires, notamment en France, ont déconseillé l’utilisation du vaccin Moderna chez les moins de trente ans. Une recherche, menée par Laura Semenzato et ses collègues du groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare, a examiné l’évolution clinique des myocardites post-vaccination par rapport aux myocardites d’autres origines. Un suivi a été effectué jusqu’à 18 mois après la sortie d’hospitalisation des patients. Selon l’étude, le risque de réhospitalisation est faible chez les victimes de myocardites post-vaccination anti-Covid. La coïncidence entre effets secondaires et vaccin Covid reste volontairement non posée. Les grands médias n’en parlent pas, ou refusent d’en parler. Pour mémoire, en janvier 2024, une étude pharmaco-épidémiologique d’EPI-PHARE a analysé le risque de saignements menstruels abondants nécessitant une hospitalisation après la vaccination en France. L’étude confirme une hausse du risque de saignements menstruels abondants après la primovaccination par un vaccin Covid à ARNm. Cette étude renforce l’évidence d’un risque accru de saignements menstruels abondants dans les 3 mois après la primovaccination anti-COVID-19 par vaccin à ARNm.
Une comparaison des myocardites : vaccination, Covid, et cas classiques
L’étude menée par le groupement Epi-Phare a analysé l’évolution de près de 5000 myocardites ayant entraîné une hospitalisation en France entre fin 2020 et mi-2022. Parmi ces cas, environ 550 étaient liés à la vaccination, 300 au Covid lui-même, et le reste à des causes non liées, qualifiées de « classiques ». Les patients avec myocardite post-vaccination étaient généralement plus jeunes, majoritairement des hommes, et avec moins d’antécédents cardiovasculaires que ceux des autres groupes. Les patients post-Covid-19 étaient plus âgés et présentaient davantage de comorbidités.
Les chercheurs ont constaté que les myocardites post-vaccination à ARN messager entraînaient moins de complications cardiovasculaires graves par rapport à celles provoquées par le Covid ou par d’autres causes.
Un impact limité sur le long terme
Avec un suivi sur 18 mois, l’étude révèle que les complications cardiovasculaires post-vaccination étaient observées chez 6% à 13% des patients, un taux inférieur aux 12% à 25% constatés chez les patients atteints de myocardites liées au Covid ou à d’autres causes.
Les auteurs de l’étude ont conclu que les myocardites post-vaccination ne présentaient pas une évolution clinique sévère. En effet, ils n’ont constaté aucune différence significative entre le risque de réhospitalisation ou de décès.
Ces résultats suggèrent que les myocardites associées aux vaccins sont globalement moins sévères, bien que les patients affectés puissent nécessiter un suivi médical prolongé. Pour autant, on est pourtant étonné qu’aucun principe de précaution ne soit respecté. Les autorités sanitaires européennes préfèrent fermer les yeux : les commandes des vaccins ARN sont passées et continueront à l’être.
Aux USA, selon un sondage national réalisé par Rasmussen Reports, presque la moitié des Américains pensent que l’administration des vaccins Covid-19 serait à l’origine de la mort subite d’une personne de leur entourage. Les personnes enquêtées estiment que ces décès inexpliqués seraient la conséquence des effets secondaires graves de ces injections ARN.
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