Une grande partie de la population a développé une immunité contre le SARS-CoV-2 suite à une infection. Après une infection, le corps produit des anticorps immunitaires humoraux qui peuvent rester dans le sang pendant plusieurs semaines. Des recherches antérieures ont montré que ces anticorps offrent une protection contre la réinfection pendant au moins sept mois.Une équipe de chercheurs de l’Université du Minnesota, en collaboration avec le centre de découverte de médicaments antiviraux du Midwest (AViDD), a récemment mis en lumière une nouvelle facette des anticorps dans leur interaction avec le SARS-CoV-2. Depuis le lancement des injections expérimentales anti- Covid-19, la question se pose : quelle protection offrent t’ elles réellement? Les scientifiques multiplient les recherches concernant l’immunité naturelle et la réponse immunitaire donnée par le vaccin.
Les découvertes réalisées par l’Université du Minnesota apportent un éclairage nouveau sur la complexité des interactions entre les anticorps et le SARS-CoV-2, en particulier à mesure que le virus évolue et que de nouveaux variants émergent. Publiée dans la revue PLOS Pathogens, cette découverte bouleverse notre compréhension des mécanismes d’action des anticorps, montrant que ces derniers peuvent non seulement neutraliser le virus mais aussi, dans certains cas, faciliter son entrée dans les cellules humaines.
Le rôle des anticorps dans la lutte contre les infections virales
Les anticorps jouent un rôle central dans la défense immunitaire de l’organisme. Ils se fixent sur des cibles spécifiques, comme la protéine de pointe du SARS-CoV-2, pour empêcher le virus de pénétrer dans les cellules humaines. Cependant, les scientifiques ont découvert que la réponse des anticorps peut varier en fonction des variants du virus. En effet, des recherches antérieures ont montré que certains anticorps sont efficaces pour bloquer le virus, tandis que d’autres n’ont aucun effet ou, plus rare encore, peuvent aider le virus à pénétrer dans les cellules.
L’étude menée par l’équipe de l’Université du Minnesota a révélé un phénomène encore plus complexe. Pour la première fois, un anticorps capable à la fois d’aider et de bloquer le virus selon le variant en présence a été identifié.
Un anticorps à double action : aide et blocage viral
L’anticorps découvert dans cette étude joue un rôle paradoxal : il favorise l’entrée des variants pré-Omicron du SARS-CoV-2 dans les cellules, mais empêche la variante Omicron d’infecter les cellules de la même manière. Cette découverte est cruciale, car elle pourrait expliquer certaines difficultés rencontrées dans le développement de traitements efficaces contre différentes souches du virus.
Ce mécanisme d’action inédit repose sur la manière dont l’anticorps interagit avec la protéine de pointe du virus, responsable de son attachement aux cellules humaines. Est-ce un aveu d’échec de l’efficacité des injections anti-covid actuelles ou est-ce la peur des effets nocifs de ces injections à répétition ? Le Dr. Fang Li, codirecteur du Midwest AViDD Center et chercheur principal de l’étude, a souligné l’importance de cette découverte :
« Nos résultats montrent à quel point il peut être difficile de développer des traitements qui restent efficaces au fur et à mesure que les virus évoluent ».
Une découverte aux implications thérapeutiques
Bien que ce phénomène n’ait pour l’instant été observé que dans des cellules en laboratoire, il pourrait avoir des implications importantes pour la conception de thérapies basées sur des anticorps. L’étude pourrait aider à mieux comprendre pourquoi certains traitements anticorps, qui étaient initialement efficaces contre certaines variantes du virus, perdent leur efficacité à mesure que le virus mute.
Au-delà de cette découverte, l’équipe du Midwest AViDD Center développe également des anticorps nanobodies dérivés d’animaux tels que les lamas et les chameaux. Ces petits anticorps, qui se révèlent prometteurs pour le traitement de diverses infections virales, sont également utilisés pour explorer plus en détail les mécanismes d’action de la protéine de pointe du SARS-CoV-2.
Cette étude rejoint les deux études du Dr Klein et de son équipe, qui ont révélé que le système immunitaire a une réponse proactive contre les nouveaux variants du coronavirus. Notre organisme garde en mémoire les infections qu’il a déjà combattues afin de nous protéger contre une éventuelle réinfection. Malgré tout, les autorités sanitaires mondiales continuent à inciter la population à la vaccination pourtant des questions subsistent quant à leurs effets secondaires notamment à sa contribution du vaccin à un affaiblissement de l’organisme.
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