A cause de ses multiples prises de position anti guerre en Ukraine et en Israël, anti-migrants, anti-woke, pro-nataliste, et ses soutiens réitérés à Trump, Giorgia Meloni, Viktor Orban et Javier Milei.., Musk est accusé de propager des informations fausses ou non fondées sur son réseau social X. Conformément au programme davosien via la société de la surveillance généralisée, le Parlement britannique pourrait bientôt convoquer Elon Musk pour témoigner sur les pratiques de sa plateforme de médias sociaux, X (anciennement Twitter). Cette initiative fait suite aux déclarations de Musk, « la guerre civile est inévitable au Royaume-Uni ». La députée travailliste Dawn Butler, candidate à la présidence de la commission de la science et de la technologie de la Chambre des communes, a exprimé son intention d’inviter Musk à répondre aux questions sur la gestion de X, notamment après des incidents liés à la diffusion d’informations au Royaume-Un, faisant suite aux émeutes qui ont secoué la Grande-Bretagne après l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes à Southport. Malgré les accusations à son encontre, le milliardaire maintient son objectif de faire de l’application X « une place publique numérique ».
X continue de déranger, la plateforme fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des régulateurs européens et des annonceurs mondiaux. Au Royaume-Unis, la députée travailliste Dawn Butler souhaite inviter Elon Musk à témoigner devant le Parlement concernant le fonctionnement de sa plateforme de médias sociaux X et son rôle dans la désinformation.
Elon Musk en conflit avec les politiciens britanniques
Selon le rapport de Politico, Elon Musk a des problèmes avec les politiciens britanniques en raison des émeutes anti-immigration qui se sont déclenchées à travers le Royaume-Uni. Ces actes de rébellion ont éclaté après l’attaque au couteau à Southport qui a causé le décès de trois jeunes filles.
Selon Politico, la plateforme de médias sociaux X d’Elon Musk a contribué à la diffusion d’informations inexactes concernant cette attaque, ce qui a alimenté les émeutes. Le milliardaire a également critiqué la manière dont les autorités britanniques ont géré les troubles et il a déclaré que « la guerre civile est inévitable ».
La députée travailliste Dawn Butler a révélé dans une interview au Financial Times qu’elle prévoit d’inviter Elon Musk à témoigner devant le Comité spécial de la Chambre des communes sur la science et la technologie. Notons qu’elle est candidate à la présidence de la commission. Sa rivale pour le poste, la députée travailliste Chi Onwurah, partage son avis.
La désinformation comme prétexte à une éventuelle suspension?
Selon Dawn Butler, l’objectif est d’examiner l’utilisation des algorithmes par la plateforme pour pousser des contenus haineux et la manière dont ces algorithmes contribuent à la désinformation. Cette initiative est également soutenue par Chi Onwurah, autre candidate à la présidence de la commission, qui a exprimé des préoccupations similaires.
Outre le Royaume-Uni, X est également confronté à des problèmes juridiques au Brésil. La plateforme est actuellement suspendue après que Musk a refusé de se conformer aux exigences locales, notamment en ne nommant pas un représentant légal au Brésil. La Cour suprême brésilienne a enquêté sur la propagation de fausses informations via X, notamment en lien avec l’ancien président Jair Bolsonaro. Cette affaire a entraîné une suspension de la plateforme et des amendes de plusieurs millions de dollars.
Musk a dénoncé la décision brésilienne, la qualifiant de censure, mais la suspension reste en vigueur. La plateforme doit régler ses pénalités et se conformer à la réglementation pour reprendre ses opérations dans le pays.
Pour rappel en octobre 2023, sur X Thierry Breton avait exigé que le directeur de la plateforme rende des comptes sur la diffusion de « fausses informations liées au conflit en Israël . L’Union européenne (UE) a émis une « demande formelle d’informations » à X pour vérifier si la plateforme respecte les lois protégeant les utilisateurs, affirmant qu’elle n’avait pas encore retiré les « contenus violents et terroristes » publiés depuis le début du conflit entre Israël et Gaza.
En réponse, M. Musk avait déclaré :
« Notre politique est d’assurer l’ouverture et la transparence, ce qui, je le sais, est une approche soutenue par l’UE. »
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Cette initiative fait suite aux déclarations de Musk, “la guerre civile est inévitable au Royaume-Uni”….
Ils auront beau convoquer Musk ou interdire X, si une guerre civile doit éclater, cette censure ne l’empêchera pas. Comme pour la guerre en Ukraine, la performativité de la parole médiatique officielle touche à sa limite: le réel.
« La gauche est une salle d’attente pour le fascisme. »
Léo Ferré