Les débats budgétaires à l’Assemblée Nationale éclipsent quelque peu les exploits tonitruants de François-Xavier Bellamy et de ses amis de groupe EPP (Parti populaire européen, en français) au parlement de Bruxelles. Pourtant, les semaines qui arrivent y promettent quelques belles tranches de franche rigolade. Et on épinglera en premier l’appel à “confisquer les biens russes”, étrange remise en cause de la propriété privée de la part d’un parti qui se prétend conservateur et libéral.
Si l’on en croit Politico, le PPE est désormais sous le coup d’une enquête financière menée par le Parquet européen, pour des motifs qui restent à préciser. Mais il n’est pas impossible que le parti de François-Xavier Bellamy se trouve dans une tourmente pour des faits qui n’auront moralement pas grand chose à envier aux “soupçons de corruption” par le Qatar que Bellamy avait dénoncé en leur temps. Pour l’instant, bien entendu, la présomption d’innocence joue. Mais enfin, la procureur de l’Union s’est entourée de la police judiciaire belge pour mener l’enquête : ce n’est pas un excellent signal.
Parallèlement, le groupe PPE multiplie les signaux les plus ahurissants de soumission aux Etats-Unis, au mépris de nos valeurs fondamentales. Ainsi, le parti ne cache pas qu’il mène campagne pour la confiscation des biens russes, supposés financer la reconstruction de l’Ukraine. Voilà donc des défenseurs des valeurs traditionnelles européennes, qui ont quand même oublié la notion de propriété privée. Cette amnésie en dit long sur les risques auxquels nous nous exposerons en cas de gouvernement par les conservateurs. Le passe sanitaire n’est jamais très loin de donneurs de leçons.
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Ce triste sire a voté pour cette bienfaitrice de l’humanité à un demi millions de morts en Ukraine qu’est UVDL après avoir fait croire qu’il s’était trompé de bouton.
Il faudrait lui rappeler que la confiscation de biens étrangers vaut motif à déclaration de guerre.
Ce débat sur les avoirs russes reste obscur de mon point de vue. De quels avoirs parlons nous ?
Les avoirs de l’état russe ou ceux des particuliers et/ou entreprises russes ?
Si on évoque les avoirs russes qui appartiennent à l’état, l’état étant en guerre, je ne vois pas comment il est possible d’évoquer le principe de propriété privée alors que la propriété privée de l’Ukraine est mise à mal voire détruite dans le même temps… c’est moche mais c’est le principe de la guerre !
Que dire de la France sur ces propres citoyens qui forcent parfois à vendre des actifs pour hériter d’une partie de leurs avoirs.
Purée… excusez-moi mais… je vous lis régulièrement et j’en viens à me demander pour qui vous roulez. Donc, demain, l’Algérie confisque les avoirs de l’Etat français sur son sol, sous prétexte qu’on soutient le Maroc, et vous dites : ce n’est pas un problème. C’est normal ? Mon oeil, oui. Si j’en crois à la teneur de vos commentaires moyens, vous gueulerez comme une pucelle effarouchée en hurlant au racisme. Mais quand vous le faites aux Russes, c’est normal, puisque le Russe appartient à une race inférieure. Ce genre de bouffonnerie de bon pharmacien de province nous ridiculise tous. Ce n’est pas pathétique, car pour être pathétique, il faut un peu d’épaisseur. C’est juste d’une affligeante et ridicule banalité… de celles qui discrédite la France de Macron dans le monde.
Ah la propriété de l’Ukraine. On verra ce qu’elle vaut quand les Occidentaux viendront piller ce pays, quand la Pologne et la Hongrie demanderont une part de son territoire pour des motifs ethno-historiques.
La France n’est pas officiellement en guerre : la confiscation d’avoirs russes est donc un casus belli.
Des socialos de la fausse droite.
Mais quel trou noir, bon sang : comment en sortir ?