Par Ulrike Reisner- Journal de l’Empire des Habsbourg : pour plaire à Bruxelles, l’Ukraine veut atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Pour cela, des investissements importants sont nécessaires, mais ils se font actuellement attendre. L’Ukraine tente de pallier le manque d’intérêt des investisseurs par des primes d’alimentation financées par l’Etat. Mais le pays est en fait en faillite et n’est maintenue en vie que par des paiements et des garanties. C’est une farce grotesque qui se joue ici. Bruxelles et Kiev doivent accepter le reproche d’entretenir des coulisses derrière lesquelles les spéculateurs peuvent s’adonner à leurs activités en toute tranquillité.
L’ancien Premier ministre ukrainien, Mykola Azarov, a tiré la sonnette d’alarme en août : la dette publique de l’Ukraine dépasserait 155 milliards de dollars, ce qui signifie que les trois quarts du budget de l’Etat sont financés par des prêts, des subventions et d’autres moyens. Cette situation serait principalement due à une loi permettant de suspendre temporairement le paiement de la dette extérieure. Le gouvernement ukrainien a affirmé que cette « restructuration » aurait été réglée avec les détenteurs d’euro-obligations. Mais Azarov est certain que l’Ukraine sera incapable d’agir à partir du moment où Washington ou Bruxelles refuseront d’autres garanties et responsabilités. Détail en passant : Azarov est aujourd’hui sur la liste des sanctions.
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