Même si le Covid a fondamentalement pris fin, l’administration Biden avait décidé de dépenser 5 milliards de dollars au projet NextGen dans le but d’accélérer le développement de nouveaux vaccins et traitement contre le COVID et les virus en mutation. En ce sens, un vaccin intranasal anti- COVID, le CVXGA, développé par la start-up CyanVac LLC, basée à l’Université de Géorgie (UGA), et Blue Lake Biotechnology, le vaccin entre en phase 2b des essais cliniques. Selon Blue Lake et CyanVac, la formule nasale présenterait moins d’effets secondaires que les injections ARN à l’origine de complications cardiovasculaires ou neurologiques.
Blue Lake Biotechnology et sa filiale CyanVac ont dévoilé des résultats prometteurs issus de leur étude clinique de phase 2a pour CVXGA, un vaccin intranasal contre la COVID-19. La CyanVac, dirigée par le Dr Biao He, a reçu un financement fédéral pour soutenir cet essai clinique comparatif. Le projet fait partie de l’initiative NextGen, lancée par le Département de la santé et des services sociaux des États-Unis (HHS), visant à développer de nouveaux vaccins et thérapies innovants offrant une protection prolongée contre la COVID-19.Le vaccin intranasal CVXGA utilise une plateforme d’administration virale basée sur des souches modifiées du virus de la parainfluenza 5, inoffensif pour les humains. Ce virus provoque la toux de chenil chez les chiens, mais a été modifié pour servir de vecteur sûr et efficace pour l’administration du vaccin. A noter que l’initiative NextGen vise à accélérer le développement de produits et technologies innovantes avec le Rapid Response Partnership Vehicle, financé par BARDA pour accélérer les efforts de réponse rapide en matière de développement de vaccins.
Des résultats encourageants pour le CVXGA selon l’étude
L’étude, menée auprès de 227 participants, est la première du genre à utiliser un vecteur parainfluenza 5 (PIV5) pour un vaccin COVID-19. Les résultats auraient révélé une protection contre l’infection : une réduction de 78 % du risque d’infection symptomatique dans le mois suivant la vaccination, un taux supérieur à celui de nombreux vaccins approuvés.
Selon le PDG Biao He, ces résultats positionnent le CVXGA comme une alternative aux vaccins injectables, souvent associés à des effets secondaires tels que fièvre et douleurs au site d’injection. Par ailleurs, de plus en plus d’études commencent à remettre en cause les effets toxiques des injections ARNm, les inflammations cardiaques (myocardites) figurent parmi les cas les plus mis en avant.
Le vecteur PIV5
Le vecteur PIV5, développé à l’Université de Géorgie, est un virus respiratoire inoffensif pour l’homme, mais couramment utilisé dans les vaccins vétérinaires. En ciblant la protéine S du SARS-CoV-2, il induit une réponse immunitaire à la fois humorale et cellulaire tout en limitant les effets secondaires.
Les essais cliniques auraient démontré l’efficacité de cette technologie, non seulement pour prévenir les complications graves, mais aussi pour limiter la transmission du virus. Contrairement aux vaccins existants, le CVXGA offre une administration simplifiée en intranasal, sans nécessiter de seringue.
Perspectives et enjeux futurs
La société prévoit de passer à une phase clinique avec un échantillon élargi afin de confirmer ces résultats. Si les prochaines études confirment l’efficacité et la tolérance du CVXGA, ce vaccin pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le COVID-19.
Contrairement aux vaccins anti-COVID actuels, selon les auteurs de l’étude, qui sont moins efficaces pour prévenir les infections et les formes légères de la maladie, ce vaccin nasal pourrait offrir une meilleure protection en générant une immunité locale dans les tissus muqueux.
A ce jour, la FDA (Food and Drug Administration) n’a autorisé qu’un seul vaccin nasal aux États-Unis. Il s’agit du FluMist et il ne contient pas d’adjuvant. Mais son usage n’est pas recommandé pour les personnes âgées de plus de 49 ans.
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