La crise boursière frappe. Alors que les cours du pétrole s'effondrent, les matières premières ne sont pas épargnées. Partout, les cours des matières premières sont en net repli, laissant planer le spectre d'une déflation généralisée que le monde peinera à enrayer.
Les matières premières voient leurs prix s’effondrer. C’est le cas du pétrole, c’est le cas des autres. Le spectre d’une déflation arrive.
Le pétrole, l’une des matières premières dont le prix s’effondre
Chacun a noté que la guerre du pétrole est déclarée entre l’Arabie Saoudite et la Russie. Cette déclaration est d’ailleurs à l’origine véritable origine de la crise boursière qui a précipité l’effondrement des bourses, en même temps que la décision, par Donald Trump, de suspendre les liaisons aériennes entre l’Europe et les États-Unis.
Cette guerre n’en finit pas de sévir. Pour mémoire, les analystes considèrent que la Russie a besoin d’un cours entre 30 et 35 euros pour rentabiliser son exploitation pétrolière (mais disposerait d’une trésorerie suffisante pour supporter un conflit long), alors que l’Arabie Saoudite peut équilibrer ses charges à partir de 10 ou 12 euros le baril.
Aujourd’hui, les cours sont tombés à 29 euros.
Les cours des matières premières à la baisse
D’une manière générale, toutes les matières premières sont tournées à la baisse, compte tenu de la contraction de la demande due à la crise du coronavirus. Sur le marché de Chicago, la tendance est angoissante.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé lundi à 3,5475 dollars contre 3,6575 dollars vendredi (- 3,01 %). Le boisseau de blé pour livraison en mai, le plus actif, a fini à 4,9800 dollars contre 5,0700 dollars à la dernière clôture (- 1,58 %). Le boisseau de soja pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé à 8,2175 dollars contre 8,4875 dollars vendredi (- 3,18 %).
Le pessimisme domine. Il anticipe une récession et pourrait déboucher sur une déflation.