Malgré les nombreux dispositifs résultant de réformes successives, près de 10 % des 750 000 jeunes sortant chaque année du système éducatif se retrouvent sans qualification, quand le taux de chômage des 15-24 ans avoisine les 20 %. L’accent porté récemment sur un accompagnement plus intensif des jeunes demandeurs d’emploi et sur l’apprentissage n’a pas permis une amélioration décisive de leur situation. Pour y remédier, la Cour invite à porter une attention particulière à quatre leviers : une action plus résolue en direction des jeunes les plus éloignés de l’emploi, une meilleure orientation vers les dispositifs adaptés aux besoins, un renforcement de la qualité des parcours d’insertion, et la nécessité de mieux coordonner les multiples acteurs impliqués dans leur accompagnement jusqu’à l’emploi.
Chiffres clés
- 698 000 demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans en France métropolitaine au 3e trimestre 2021 inscrits à Pôle emploi en catégories A, B et C (c’est-à-dire exerçant ou non une activité et tenus de rechercher un emploi) ;
- un taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans égal à 19,8 % au 2e trimestre 2021, un peu meilleur qu’avant la crise sanitaire (20 % au dernier trimestre 2019) ;
- Environ 750 000 jeunes sortant du système éducatif par an, dont près de 10 % sans qualification ;
- Hors mesures exceptionnelles, des crédits en faveur de l’insertion des jeunes dans l’emploi de l’ordre de 10 Md€ par an.
Environ 10 milliards d’euros sont dépensés chaque année pour l’insertion des jeunes dans l’emploi.
Selon les années, ils sont entre 700 000 à 800 000 à en bénéficier, sans que la situation ne s’améliore vraiment.
Ballottés entre Pôle emploi, missions locales d’insertion, catalogues de formations collectives des régions, écoles de la deuxième chance et autres établissements publics pour l’insertion dans l’emploi (Épide), les jeunes ont souvent du mal à s’y retrouver.
Seul 1 jeune sur 4 trouve aujourd’hui un travail. Pire, un quart des moins de 26 ans sans emploi ni formation passent totalement sous les radars des services publics.
La Cour préconise une démarche proactive des missions locales pour aller chercher ces « invisibles », mais aussi un meilleur ciblage des dispositifs existants sur les jeunes qui en ont vraiment besoin. « La part des diplômés de niveau bac+2 et plus est passée de 35 % en 2016 à 56 % en 2020, constate la Cour. L’essentiel des nouvelles places créées a profité aux élèves capables de suivre un cursus long et a peu bénéficié aux publics vulnérables ». Enfin, les magistrats de la rue Cambon, appellent à bien articuler ces dispositifs avec le futur contrat d’engagement annoncé par Emmanuel Macron (déploiement prévu à compter du 1er mars 2022).
Un « pognon de dingue » dépensé pour un système dysfonctionnel, et encore un peu plus pour réparer es conséquences…
Les solutions ne portent pas sur les moyens, mais sur les objectifs et la philosophie sous-jacente au système éducatif.
Un exemple: dès les années 90, on a décidé qu’apprendre devait se faire le plus possible de façon ludique et qu’encourager à l’effort n’était plus de mise.
Et l’on s’étonne que les jeunes aient des difficultés dans le monde du travail?
Dans un premier temps, on a eu l’impression d’un immense gâchis des compétences professorales. Au fur et à mesure des réformes de la formation des enseignants, on est passé du gâchis au désastre, malgré la bonne volonté qui demeure…
Il faut peut être virer TOUS les enseignants du bas et les remplacer par des retraités qui sauront leur apprendre les règles de grammaire, le calcul et l’écriture. Quant à la lecture, pas de problèmes, ils emmèneront en classe, tous les classiques de leurs jeunes années d’après guerre. Du genre « Le tour de France par 2 enfants ». Bien sûr, ça ne coutera pas les 2 bras à la Nation, puisqu’ils le feront pour sauver la France de l’ignorance généralisée depuis 50 ans.
Il ne faudra pas oublier de leur faire apprendre les intégrales, les différentielles juste pour savoir s’ils ont des qualités pour faire footballeur. Et la balistique pour pouvoir se détendre.
Mais le principal, sera sans doute de leur mettre dans la tête, comment « trucider par millions » des gens qui habitent dans des pays dont les sous-sols abritent des richesses minières (pétroles, diamants, terres rares, uranium etc…) utilisables par quelques uns seulement. Et leur expliquer qu’en » France, on n’a pas de pétrole, mais qu’on a des idées ». La jalousie fait toujours des ravages, quant on est jeune et continue même chez les vieux, surtout pour l’héritage.
Et leur dire que quoiqu’ils fassent, ils seront toujours les malchanceux ou déshérités de la vie. Et que la socialie démocratique et communiste de la république, leur construit un avenir d’égalité, de charité et de compassion.
Quant aux entreprises, le gouvernement leur prévoit de remplacer obligatoirement le rôle dévolu aux DRH par un poliburo aux ordres d’un paulemploi dématérialisé.