Tout indique qu’une deuxième vague de Covid-19 s’apprête à frapper (qu’on l’appelle deuxième vague, ou résurgence, ou autre, là n’est pas le problème). Mais la France est-elle vraiment prête à y faire face comme elle le devrait après le douloureux épisode de mars et avril où les cafouillages ont discrédité l’action publique ? Plusieurs signaux faibles éveillent l’attention… et interrogent.
La deuxième vague de Covid-19 semble arriver, peut être par l’intermédiaire d’un virus qui a muté, qui touche plus les jeunes et dont l’agressivité est encore inconnue. La France a-t-elle vraiment profité des quelques semaines de répit que le printemps lui a laissés pour améliorer sa riposte face au virus ? On n’en est pas complètement sûr.
La deuxième vague et le risque d’un reconfinement
Une seule chose est sûre à ce stade : un nouveau confinement achèverait définitivement une économie française déjà durement frappée par la première vague. Alors que la reprise n’est pas au rendez-vous, que le chômage explose et que nos finances publiques sont au-delà de l’exsangue, une nouvelle suspension générale de l’activité économique aurait, sur la prospérité nationale, le même effet délétère qu’un conflit armé. On pourrait alors parler d’un véritable appauvrissement du pays, et le gouvernement serait contraint à des choix politiques très compliqués.
Optimiser la riposte au virus constitue donc un impératif de premier rang. Il faut tout faire pour éviter cette nouvelle catastrophe économique. Mais l’administration sanitaire a-t-elle réellement mis à profit sa « rémission » d’après confinement pour se préparer ?
«L'État, et le contribuable français, n'a pas vocation à payer des masques gratuitement pour tout le monde tout le temps. Donc je pense que ça doit rester une politique sociale»
Emmanuel Macron Tweet
Une doctrine du masque toujours erratique
L’un des enseignements du confinement a porté sur le masque, obligatoire ou non, utile ou non, pour lutter contre la propagation du virus. Lorsque Jérôme Salomon, le toujours directeur général de la Santé, est auditionné par la commission parlementaire, on découvre que, depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, une nouvelle doctrine est imposée de fait par l’équipe Buzyn. Elle repose sur l’idée qu’équiper la population avec des masques ne servirait à rien. Mieux vaut confiner.
Ce choix unilatéral, opéré dans le secret des cabinets ministériels, coûte aujourd’hui très cher au contribuable français : faute d’une politique de prévention avec des tests massifs comme en Allemagne, faute d’un équipement massif en masques, le virus se répand comme une traînée de poudre.
Depuis ces constats, rien n’a vraiment changé. Emmanuel Macron a expliqué il y a quelques jours qu’équiper les Français avec des masques n’était pas une mission de l’Etat. L’aveu est éloquent : la doctrine officielle imposée en 2017 n’a pas varié d’un iota.
La bureaucratie a-t-elle compris la crise ?
Sur le fond, la crise de mars et avril a montré la cécité profonde de la bureaucratie face à ses dysfonctionnements. Disons même qu’elle a illustré avec quel déni un Jérôme Salomon, une Agnès Buzyn, peuvent contester les évidences les plus frappantes, au nom d’une forme de satisfaction de soi particulièrement inquiétante.
Il y a quelques jours, le ministre Véran s’est ainsi rendu compte que l’inertie de l’AP-HP, c’est-à-dire l’inertie des hôpitaux publics parisiens, torpillait le déploiement des tests salivaires. On y verra le signal envoyé par les cols blancs qui colonisent des bureaux pléthoriques sur leur incompréhension complète de la crise et de ses défis.
« On est en guerre contre le virus et vous nous dites qu'il faut encore attendre, ce n'est pas possible »
Olivier Véran à l'AP-HP Tweet
Quelle capacité à imposer un nouveau confinement ?
Au-delà de ces alertes, se pose une question globale qui risque de réserver de mauvaises surprises aux pouvoirs publics. L’été montre une jeunesse bouillonnante, qui fait activement circuler le virus, auquel elle est probablement plus exposée que durant la première vague. C’est particulièrement vrai dans les quartiers d’immigration maghrébine et subsaharienne, où le respect des gestes barrière n’a jamais été imposé durant la première vague.
Comment ces jeunes bouillonnants réagiront-ils en cas de reconfinement, même partiel ? Les pouvoirs publics sont-ils encore en mesure d’imposer son respect effectif sans troubler fortement l’ordre public ? On a un doute.
La vague de tous les dangers politiques
Entre l’incapacité des élites administratives à se réformer et la perte de légitimité qui frappe l’Etat dans sa mission régalienne de maintien de l’ordre, la vague qui s’annonce pourrait constituer un grand péril pour l’édifice macronien. Rien n’exclut en effet que l’opinion publique ne demande des comptes très pressants à un pouvoir tout occupé à distribuer des milliards à la population pour assurer la réélection du président… mais si peu préoccupé, semble-t-il à doter le pays d’une administration efficace.
Cette deuxième vague potentielle est entièrement médiatique. Nous avons perdu toute rationalité, toute appréhension des ordres de grandeur.
Même pendant l’épidémie, le confinement était la décision idiote d’abrutis apeurés, alors maintenant …
Et je déplore vivement qu’un journal comme celui-ci se joint à la meute médiatique de l’opposition contrôlée, pour faire un gros titre sur une deuxième vague qui n’existe que dans les sombres intentions des gens au pouvoir. Ajoutez encore de la peur, n’en avez-vous pas assez de toute cette manipulation ?
Exactement. Il y en a marre de la dictature de médias pseudo indépendantes, mais asservies au pouvoir qui les paye avec nos impôts !
Je partage.
De la menace nous sommes donc passé à la certitude de la seconde vague. On attend toujours les urgences bondés suite aux fêtes du bac, fête de la musique, rassemblements Traoré… ca vient pas mais on croise les doigts pour qu’enfin on ait de belles images des urgences
La question des gestes barrières n’est pas une question d’ordre public, mais d’éducation à la santé. Ce que ne comprennent pas nos technocrates formés par l’ENA et en général les “grandes écoles”, c’est que ce n’est pas parce qu’une mesure est bonne qu’on peut l’appliquer. Or concernant les masques, il est frappant de voir qu’en les imposant partout on dévalorise leur usage : il serait bon d’utiliser un masque propre (lavé au bout de 4h max de port) ou neuf dans les transports en commun et autres lieux de promiscuité. En revanche dans la rue, sauf pour les personnes qui se savent contaminantes (faisons des test et gratuits et accessibles dans les pharmacies, souvenons nous du sida, tant que le test n’a pas été gratuit, anonyme etc. le retrovirus s’est transmis), il ne faudrait pas imposer de masques. Ils sont mal portés, les gens crachent dedans, sortent le nez etc.
D’autre part interdire les rassemblements, les fêtes etc. risque de revenir en boomerang. Testons massivement, même sans symptôme et donnons l’habitude de traiter et confiner les personnes malades dès le début de la maladie, en les traitant avec les seuls protocoles qui ont montré quelqu’effet, hydroxichloroquine et antibiotique.
Pour le reste, les dégâts psychiatriques du confinement et de la panique orchestrée par le pouvoir et les médias sont énormes, les délations, les conflits de voisinage, les phobies scolaires, professionnelles etc. font plus de victimes que le corona !
Sans oublier les graves dangers qui pèsent sur nos modes de vie et nos libertés. Aux Us un groupe Facebook “antimasques” a été fermé arbitrairement par Facebook. Sous prétexte de “Fake news” ! J’ai moi même été rappelée à l’ordre dès la publication de mon premier article par la chef de l’IGAS, sous prétexte que je critiquais la bureaucratie du ministère de la santé. Je persiste et je signe. Nous souffrons de cela et pas d’une pandémie qui jusqu’alors a fait trois fois moins de morts que la tuberculose chaque année. Sans parler de la malaria, de la malnutrition etc.
Il me semble que tous ces gens avancent masqués avec l’espoir d’effacer leurs traces. Avec de la chance et un peu de patience l’immunité de groupe fera le travail. À la fin chacun s’auto-congratulera héros de la période et du bien public en mode grand messe télévisée. Je crains par exemple, que la plainte déposée ce jour par Le Professeur pour dénonciation calomnieuse de la part de martin kirsch ne soit fortement ralentie par la justisse socialo du pouvoir. Ce sera un signe.
Je n’aime pas cet article, dont l’auteur est mal informé sur les réalités de l’épidémie. J’ai presqu’envie de me désabonner tant il tient pour acquis une seconde vague qui ne vient pas et qui ne viendra pas. Laissant ainsi la peur à continuer de se distiller dans les esprits, dans l’attente du vaccin salvateur…
Voilà ce qui s’appelle un procès d’intention en bonne et due forme.
Comme les grippes et autres affections périodiques il y en aura encore. La toxicité la plus grave est ce “gouvernement mondial” qui, enserre les peuples dans un étau infiniment anxiogène tant il suppose la mort. Ce serait comique si on ne constatait pas partout la docilité et même l’agressivité de plus en plus flagrante des individus ignorants. Pour les + de 50% qui en ont conscience: que faire???