Ça chauffe aux États-Unis, le rapport d’enquête remis par le procureur spécial John Durham est en train de secouer la classe politique Américaine et notamment les Démocrates. Des alliés d’Hillary Clinton auraient fait espionner Donald Trump pendant sa campagne électorale de 2016 mais aussi durant sa présidence. Un scandale d’État sans précédents va-t-il éclater ? Clinton, Obama en passant par le FBI, tous les ingrédients semblent, en tout cas, être réunis pour un nouveau Watergate.
Vers le plus grand scandale politique de l’histoire des États-Unis
En 2016, au cours de la campagne présidentielle américaine qui opposait alors la candidate démocrate Hillary Clinton au candidat républicain Donald Trump, plusieurs scandales politiques ont été révélés par chaque camp, dans le but politique non dissimulé de faire du tort au camp adverse. On peut notamment citer le serveur d’emails secret d’Hillary Clinton, qui continue à ce jour à faire couler beaucoup d’encre.
Suite à ces rumeurs de collusion entre le camp Trump et la Russie, un procureur spécial (Special Counsel) Robert Mueller, a été désigné par l’administration Obama pour enquêter sur cette affaire.
Nous savons aujourd’hui que cette histoire de collusion avec la Russie était complètement mensongère. Le rapport Mueller en arrive aux conclusions suivantes: « Aucune charge d’obstruction de la justice ou de collusion avec la Russie n’a été retenue »,
Des informations déclassifiées par la Commission judiciaire du Sénat ont révélés, qu’en septembre 2016, les responsables des services de renseignement américains ont transmis un dossier d’enquête sur Hillary Clinton approuvant soi-disant « un plan concernant le candidat présidentiel américain Donald Trump et les hackers russes entravant les élections américaines » afin de « distraire » le public et minimiser le scandale de ses courriers électroniques.
Ces informations indiquent aussi que l’administration de l’ancien président Obama était au courant d’allégations selon lesquelles l’ancienne candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton tentait de lier Trump à la Russie et de détourner l’attention de son scandale d’e-mail, avant l’élection présidentielle de 2016.
Il est aujourd’hui allégué que le parti Démocrate savait que ces rumeurs de collusion étaient infondées et que l’administration Obama a néanmoins déchainé l’ensemble de l’appareil d’état (FBI, CIA, etc.) contre le candidat Trump, puis contre l’administration Trump mise en place à la Maison Blanche.
Les révélations explosives du rapport Durham
Un autre conseiller spécial, le très discret John Durham, a été désigné dans les dernières semaines de l’administration Trump pour enquêter, entre autres, sur ces différents aspects.
Une première inculpation a été faite en aout 2020 contre Kevin Clinesmith, un avocat du FBI. Une seconde inculpation a été faite en septembre 2021 concernant un avocat de la firme Perkins Coie, Michael Sussmann.
Le premier acte d’inculpation concerne Kevin Clinesmith, ancien avocat au FBI, qui avait consciemment falsifié un email et qui l’a envoyé à un juge fédéral pour obtenir un mandat FISA à l’encontre de Trump. Ce mandat permet d’avoir accès à toutes les communications électroniques de la personne visée, ainsi qu’à celles de tout son entourage (SMS, emails, communications téléphoniques, etc.). Kevin Clinesmith a plaidé coupable aux accusations de falsifications dont il a fait l’objet, et c’est maintenant un criminel fédéral condamné.
Le second acte d’accusation concerne Michael Sussmann, un des avocats principaux de la prestigieuse firme Perkins Coie. Il est reproché à Sussmann d’avoir menti au FBI sur l’identité de son client. En effet, il s’est rendu au FBI et a utilisé ses connections de très haut niveau pour convaincre la police fédérale d’enquêter sur la supposée collusion entre Trump et la Russie. Lorsqu’on lui a demandé s’il représentait un client dans cette démarche, Sussmann a omis de dire qu’il faisait ce travail pour le compte du parti Démocrate et de la campagne d’Hillary Clinton. C’est ce mensonge spécifique qui est au centre de son inculpation.
En résumé, la « campagne » Clinton et le parti Démocrate ont donné des millions de dollars à Perkins Coie. Une partie de cet argent a été employé par le prestigieux cabinet d’avocat pour engager la firme Fusion GPS, société de recherche engagée par la campagne d’Hillary Clinton, afin qu’elle enquête sur le candidat Trump.
Cette firme a créé un rapport frauduleux, dont le but était de nuire politiquement à Trump. Sussmann a utilisé son influence pour pousser ce dossier, qu’il savait frauduleux, auprès du FBI et des grands médias mainstreams, qui se sont déchainés sur cette histoire de collusion avec la Russie. Or nous savons, aujourd’hui, qu’il avait menti.
Hillary Clinton en donneuse d’ordre ?
Le 11 février 2022, le procureur spécial Durham a déposé une nouvelle requête pour enquêter sur les conflits d’intérêts potentiels dans l’affaire Michael Sussmann.
La motion se fonde sur le fait que l’avocat actuel de Sussmann, Latham & Watkins LLP (Latham) pourrait avoir un conflit d’intérêts parce que Latham a déjà représenté Perkins Coie et Mark Elias. Il pourrait y avoir un conflit parce que Latham représentait à la fois la campagne « Clinton et Hillary for America » mais aussi Sussman. De fait, Durham observe que les devoirs de Latham envers ces anciens clients « pourraient faire diverger ses intérêts de ceux de Sussmann » .
Durham a aussi révélé que les avocats de la campagne Clinton avaient embauché une entreprise de technologie pour « infiltrer » les serveurs informatiques hébergés dans la Trump Tower, et plus tard, à la Maison Blanche. Soulevant par la même occasion de graves dysfonctionnements de sécurité nationale concernant l’accès au trafic internet de la Maison Blanche.
Tous ces éléments tendent à supposer que c’est H.Clinton qui a inventé cette pseudo collusion, l’a financé et a dirigé le processus aux fins de saper la campagne puis la présidence de Trump.
Or, aux États-Unis, c’est un crime de fournir à un organisme d’application de la loi, tel que le FBI, des informations sciemment fausses.
L’ancien président Trump a réagi au dossier, affirmant que le dossier de Durham « fournit des preuves indiscutables que ma campagne et ma présidence ont été espionnées par des agents payés par la campagne d’Hillary Clinton, dans le but de développer une collusion complètement fabriquée avec la Russie ».
« Il s’agit d’un scandale d’une portée et d’une ampleur bien plus importantes que le Watergate et ceux qui ont été impliqués dans cette opération d’espionnage, et qui étaient au courant, devraient faire l’objet de poursuites pénales », a déclaré Trump. « Dans une période passé, ce crime aurait été passible de la peine de mort. »
De son côté, Hillary Clinton a répondu, le 15 février 2022, aux accusations du rapport Durham, en affirmant que les révélations du conseiller spécial sont un « faux scandale »
Cette réponse intervient après qu’elle a refusé de répondre aux questions du DailyMail sur ces allégations d’espionnage de la campagne Trump.
Ces révélations explosives restent, curieusement, ignorées de la plupart des médias mainstreams américains et internationaux, alors qu’elles pourraient avoir de profondes répercutions sur la capacité des Américains à faire confiance à leurs institutions et leurs politiciens.
Biden s’en relèvera-t-il ?
L’enquête de Durham sur les origines de l’enquête russe s’est sérieusement rapprochée de la Maison Blanche, depuis fin 2021. En effet, le rapport Durham mentionne un « conseiller en politique étrangère » dans l’acte d’accusation de Michael Sussmann : Jake Sullivan.
Or, Jake Sullivan n’est pas n’importe qui, il est le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.
D’après le rapport il aurait été un autre acteur clé dans la « promotion » du canular de collusion russe. Sullivan, alors conseiller politique principal d’Hillary Clinton pour l’Amérique, a renforcé ces allégations afin que H.Clinton remporte les élections de 2016.
Dans un communiqué, amplifié par H.Clinton sur Twitter, et vantant la fausse histoire, Sullivan a déclaré :« Il semble certainement que l’Organisation Trump ait senti qu’elle avait quelque chose à cacher, étant donné qu’elle a apparemment pris des mesures pour dissimuler le lien lorsqu’il a été découvert par des journalistes ».
Sullivan a utilisé ses liens avec les médias institutionnels pour répandre des mensonges sur Trump et la Russie.
Mais malgré son ingérence « présumée » dans les élections de 2016 et sa diffusion d’informations erronées, Sullivan a été récompensé par les démocrates, obtenant un poste de premier plan à la Maison Blanche de Biden.
Notons également, que Sullivan, comme principal responsable de la politique étrangère américaine, a une voix dominante dans la réponse américaine dans le « conflit » actuel entre la Russie et l’Ukraine.
La sénatrice Marsha Blackburn, du Tennessee, a accusé Sullivan d’un « conflit d’intérêts » dans ses efforts actuels pour tenter de désamorcer avec Moscou.
« L’implication de Jake Sullivan dans le canular de collusion avec la Russie est un conflit d’intérêts clair, et il ne devrait pas être autorisé à parler au nom des États-Unis alors que les tensions entre la Russie et l’Ukraine s’intensifient », a déclaré Blackburn.
Interrogée lundi sur les révélations, l’attachée de presse adjointe de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré à plusieurs reprises qu’elle « ne pouvait pas parler » du dossier de Durham et a renvoyé les questions au ministère de la Justice.
Trump a publié dans une déclaration d’une ligne : « J’ai eu raison sur l’espionnage, et j’aurai raison sur 2020 ! »
Hillarygate, Obamagate, nouveau Watergate … peu importe les qualificatifs, cette histoire est une véritable bombe, probablement plus grosse que le Watergate. Dans une Amérique divisée, la présidence de Biden va-t-elle s’en relever alors que ce dernier commence à être lâcher par les siens et cristallise les tensions sur l’obligation vaccinale, les mensonges de Fauci, l’inflation aux USA ou encore le retrait chaotique des troupes américaines en Afghanistan. Et puis les suspicions, concernant la fraude électorale de 2020, ne sont toujours pas dissipées.
Bill Clinton et le scandale Lewinsky semblent de la confiture de fraise comparés à ce dont est capable Hillary !
Il ne se passera rie, pour la mauvaise raison que ce qui n’est pas martelé par les mediias n’existent pas.
je pense que tu as raison