Le dimanche 27 février dernier, après les « déclarations belliqueuses de l’OTAN », Vladimir Poutine a ordonné la mise en état d’alerte de la force de dissuasion nucléaire. Aleksandr Mikhailov, le chef du Bureau d’analyse politique et militaire, a donné une explication à cette décision du président russe.
Une stratégie "pour dégriser l’Occident"
Cela fait 6 jours que la guerre entre la Russie et l’Ukraine a débuté. Le dimanche 27 février, Poutine a fait une déclaration qui a mis le monde en alerte. Il a ordonné son ministre de la Défense , Sergueï Choïgou, « de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat» ».La Russie prévoit-elle réellement une attaque nucléaire ?
Sur le site d’information et d’analyse Ukraina.ru ,l’expert militaire, Aleksandr Mikhailov a expliqué que le président russe a pris cette décision de mettre en état d’alerte les forces nucléaires « non pas pour effrayer l’Occident, mais le dégriser ».
D’après Mikhailov, c’est une force de persuasion qui pourrait obliger les dirigeants occidentaux et l’Ukraine à se comporter différemment. A priori, Vladimir Poutine veut qu’ils comprennent ce qui les attend en continuant dans cette voie.
L’évolution des événements d’après Mikhailov
Mikhailov a déclaré que l’évolution de cette préparation au combat des forces nucléaires russes dépendra de la situation géopolitique. Elle pourrait donc se poursuivre et augmenter face aux nombreuses sanctions infligées à la Russie.
Toujours, selon l’expert militaire, les forces de défense russes incluant les forces aérospatiales, les forces offensives, les forces stratégiques de la triade nucléaire ainsi que la défense aérienne, les systèmes de contrôle spatiaux et antisatellite et le système de suivi des missiles sont tous en état d’alerte.
De son côté, Washington a vite réagi à l’annonce, lors d’un point de presse de la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, elle a déclaré : « Il s’agit d’un schéma répété que nous avons observé de la part du président Poutine durant ce conflit, qui est de fabriquer des menaces qui n’existent pas afin de justifier la poursuite d’une agression », et d’ajouter sur la chaîne ABC « à aucun moment la Russie n’a été menacée par l’Otan ou l’Ukraine ».
C’est là que l’on voit très exactement par quoi nous sommes “gouvernés”, Simplet ayant, dans la foulée, fait une déclaration aussi fracassante que dénuée de toute intelligence (mais bon, entre ses fâcheries avec les monnaies cryptographiques et la règle de trois et ses multiples sorties démontrant clairement qu’il n’a strictement aucune idée de la façon dont fonctionne l’économie réelle, nous commençons a avoir l’habitude de ses sorties creuses et sans réflexion aucune) – il a d’ailleurs dû être légèrement recadré, vu que quelques dizaines d’heures plus tard, il tentait de minorer ses propos, non sans que les Russes eussent réagi pour lui expliquer que c’était une position hautement périlleuse que ce sagouin, digne représentant de l’impéritie des zélites du coin, prenait là.
Preuve que ces gens ne sont même plus hors-sol, mais hors galaxie, tellement ils sont déconnectés du réel, au point de prendre un air bravache pour aller chatouiller les narines d’un ours qui n’est pour l’instant pas à prendre avec des pincettes – tant pis, ça se terminera sans doute abruptement avec l’aide de l’une des différentes nouveautés de l’arsenal Russe – comme la génération d’un effet EMP massif, au hasard…
« de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat»
Sauf erreur, Poutine n’a pas prononcé le mot “nucléaire” après “dissuasion”, du moins c’est ce que j’ai vu dans les multiples citations faites.
Aussi, il semble jouer encore plus subtilement sur… l’absence de subtilité des (médias) occidentaux qui confondent les “forces de dissuasion” et “forces de dissuasion nucléaires”, l’une incluant l’autre.
Car la Russie a certainement des armes “classiques” de destruction massive, qui peuvent être qualifiées de “forces de dissuasion” au sens qu’elles sont destinées à empêcher d’éventuels ennemis d’agresser la Russie par des moyens “non nucléaires”, en se disant qu’elle n’oserait pas déclencher une guerre nucléaire en représailles.
Par exemple, il semble que leur missile hypersonique “Satan 2” puisse être équipé de têtes “classiques”.
Ce que nous, du moins en France, nous n’avons pas.
C’est une faiblesse dans le monde d’aujourd’hui, avec des menaces multiples et plus obligatoirement “nucléaires”.