Il y a deux semaines, par l’instauration de la loi sur l’état d’urgence couplée à une violence appuyée, Trudeau a mis fin à l’occupation du convoi de la liberté, pourtant pacifique. Malgré cela, les canadiens continuent de résister et les rassemblements perdurent sous la forme d’une « chaine de la liberté ». Même si cette loi infâme est maintenant levée, les comptes bancaires de certains manifestants sont toujours gelés. Pourtant, un expert du renseignement fédéral a déclaré que les donateurs du Freedom Convoy n’étaient pas une menace.
Les manifestants forment une «chaîne de la liberté»
Depuis le 5 mars 2022, divers groupes à travers le pays organisent la formation d’une «chaîne de la liberté» humaine, s’étendant d’un océan à l’autre, pour demander le respect des droits et libertés au Canada.
L’objectif est que la « chaîne de la liberté » s’étende à l’ensemble du pays le long de la route transcanadienne, commençant à Victoria, en Colombie-Britannique, et s’étendant jusqu’à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador.
Des dizaines de groupes Facebook privés et publics ainsi que plusieurs avis d’événements ont été créés pour la coordination locale.
«La chaîne vise à promouvoir et à mettre en valeur l’unité et l’amour des Canadiens en ces temps troublés, en appelant à une chaîne humaine de la Colombie-Britannique à Terre-Neuve», a déclaré un groupe Freedom Chain pour le sud de l’Ontario .
Après des semaines de protestations, le premier ministre Justin Trudeau avait déclaré l’état d’urgence le 14 février, invoquant la « Loi sur les mesures d’urgence » pour donner à la police des pouvoirs supplémentaires afin d’expulser les manifestants du centre-ville d’Ottawa. La manifestation dans la capitale nationale avait donc pris fin, après que la police ait appliqué les ordonnances d’urgence.
Or, les manifestants ont beau ne plus être visibles dans le centre-ville d’Ottawa, certains demeurent ailleurs dans la région. Des propriétaires privés ont offert plusieurs terrains pour qu’ils puissent se regrouper. Les experts préviennent que ces camps satellites pourraient entraîner une résurgence des blocages observés ces dernières semaines.
« Ce n’est certainement pas terminé» juge Joao Velloso, professeur de droit à l’Université d’Ottawa, dont les recherches portent sur le maintien de l’ordre et les manifestations.
« L’occupation à Ottawa, ce n’était qu’une partie infime et peut-être la plus visible de la manifestation », poursuit-il, rappelant que d’autres barrages ont été organisés à travers le pays.
Des manifestants anti-mandat se sont rassemblés près du Parlement, samedi 5 mars. “ Nous voulions ramener un peu d’unité, sans le bruit… Il s’agit de l’unité des valeurs canadiennes.”, a déclaré le manifestant Alex Major, qui faisait partie d’une chaîne humaine qui s’est formée le long de la rue Wellington.
Certains manifestants ont ensuite déménagé près du centre de détention d’Ottawa-Carleton, brandissant des pancartes indiquant « Libérez les prisonniers ». Les chefs de convoi Tamara Lich et Pat King sont toujours derrière les barreaux après leur arrestation le mois dernier.
Des rassemblements hebdomadaires, contre les mesures sanitaires, perdurent aussi dans le centre-ville de Calgary. Dans une déclaration, les organisateurs du rassemblement ont déclaré que les manifestations se poursuivraient et ce pour plusieurs raisons.
“Le plus important étant que beaucoup d’entre nous ont perdu toute confiance en Jason Kenney et son gouvernement UCP, qui pourraient facilement rétablir les restrictions à tout moment”, a déclaré le porte-parole Jake Eskesen. Il a déclaré que les manifestants réclamaient également une indemnisation “pour les personnes injustement licenciées ou mises en congé temporaire” en raison des exigences de vaccination obligatoires, ainsi qu’une réforme constitutionnelle pour empêcher “un excès de gouvernement similaire”.
Le mandat fédéral de vaccination imposé aux camionneurs est toujours en place et malgré la répression tyrannique de Trudeau, les Canadiens ont bien l’intention de résister et de continuer à se mobiliser pour leurs libertés.
Des comptes bancaires de manifestants toujours gelés
Même si la loi sur les mesures d’urgence est levée depuis le mercredi 24 février, les comptes bancaires de certains manifestants sont toujours gelés. Pour rappel, les pouvoirs exceptionnels, de cette loi, permettaient à l’exécutif d’autoriser les banques à geler un compte sans ordre de la justice.
Au cours de la période des questions du Sénat, vendredi 25 février 2022, le sénateur David Wells a demandé à un représentant du gouvernement si les comptes des manifestants été débloqués. Le représentant a déclaré qu’il ne pouvait pas “répondre avec certitude qu’ils ont tous été dégelés”, ajoutant que ce n’était “probablement pas le cas”. Ils n’ont pas expliqué pourquoi les comptes étaient toujours gelés, a rapporté Blacklock.
Selon le ministère des Finances, 210 comptes détenant 7,8 millions de dollars avaient été gelés. Le gouvernement avait exigé que les institutions financières prennent des mesures contre les comptes des individus impliqués dans les manifestations et ceux qui ont fait des dons après le 14 février.
La vice-première ministre Chrystia Freeland avait déclaré que certains aspects financiers de la loi sur les mesures d’urgence deviendraient permanents.
Pour justifier ces mesures radicales, les autorités canadiennes ont donc invoqué la « Loi sur les situations d’urgence » et les lois sur le financement de la lutte contre le terrorisme. Ces décisions scandaleuses ont eu pour but de réprimer une manifestation civile pacifique et non pas de lutter contre le terrorisme.
Même l’expert canadien du renseignement financier a admis que les donateurs du Freedom Convoy ne représentaient aucune menace, pourtant, certains ont vus leurs comptes gelés.
Barry MacKillop, directeur adjoint du Centre d’analyse des transactions et déclarations financières, s’est exprimé, le jeudi 26 février 2022, devant la commission des finances de la Chambre des communes du Canada. Et il a déclaré :
« L’argent que les organisateurs ont réussi à collecter n’était pas de l’argent qui a financé le terrorisme ou qui a été blanchi de quelque manière que ce soit”
« Je pense donc qu’il y avait des gens dans le monde entier qui en avaient marre de la COVID, qui étaient contrariés et qui ont vu les manifestations contre la COVID (mandats) et je crois qu’ils voulaient juste soutenir la cause. »
« C’était … leur propre argent, donc ce n’était pas de l’argent qui finançait le terrorisme, ou qui était en aucune façon du blanchiment d’argent. »
Il n’a jamais été question de “terrorisme” mais de manifestants qui cherchaient, simplement, un moyen de financer leurs mouvements. Ces camionneurs étaient simplement des citoyens qui défendaient leurs libertés, rejoins par des milliers de citoyens. Leur revendication principale est simple : mettre fin aux restrictions et obligations liées au Covid.
La loi perfide introduite par Trudeau et sa clique n’était là que pour assoir sa tyrannie et forcer son peuple à se comporter comme lui, et ses amis de Davos, l’exigent.
Depuis le début de la dite pandémie, beaucoup de dirigeants mondiaux ont mis en place des mesures coercitives d’urgence, soi-disant provisoires. Mais vous l’aurez compris, ces tyrans ne comptent pas rendre les droits et libertés confisqués au peuple de manière fallacieuse et autoritaire.
Obéissance des peuples, extension du pouvoir élitaire, restriction des libertés … Voilà leur programme.
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Pas sur qu’en créant une “chaine de la liberté” ça bouscule le dictateur en herbe! c’est gentil, c’est mignon ..mais sur le plan de l’efficacité je ne parierai pas un rouble! 🙂
Crédit social, camps de rééducation et d’extermination : voilà ce qui attend nos amis canadiens. Idem en France. Bienvenue dans le monde de Schwab.
Il suffit pour le pouvoir de nommer “terroriste” toute personne ou groupe qui s’oppose au pouvoir…