Souvenez-vous, les symptômes du Covid-19 ont évolué à mesure que les variants sont apparus. Mais lors des premiers rapports provenant de la ville de Wuhan, où étaient apparus les premiers cas, les problèmes gastro-intestinaux faisaient partie des symptômes détectés chez plus de 20 % des personnes atteintes. Il serait pourtant possible d’y faire face grâce aux probiotiques…
Le système digestif face au Covid-19
Presque 20 % des personnes touchées par le Covid-19 présentent les symptômes d’une infection du système digestif. Des études ont démontré que même lorsque le virus quitte les voies respiratoires, il peut résister plusieurs jours dans le tube digestif. Il peut donc s’y réactiver et provoquer la destruction de la flore intestinale ou microbiote. Celle-ci est d’autant plus grave lorsque le patient est victime d’une forme grave du Covid-19.
Il faut savoir que cette flore intestinale joue un rôle important sur la santé. Plus elle est diversifiée, plus elle nous aide à renforcer notre système immunitaire. Sa destruction contribue donc à nous affaiblir et nous rend sensibles aux infections, qu’elles soient virales ou microbiennes.
Une étude menée par l’INRAE et l’Anses en 2021 a permis de mettre en évidence qu’il était possible de prévenir ou de lutter contre les formes d’infections intestinales à l’aide de probiotiques.
Philippe Langella, microbiologiste et Directeur de Recherche de première classe à l’INRAE, explique :
« Depuis de nombreuses années, notre laboratoire met au point des stratégies de prévention et de thérapeutique basées sur des bactéries probiotiques de nouvelle génération (voir encadré) pour lutter contre l’inflammatoire intestinale. L’idée est d’évaluer si elles ne pourraient pas être utilisées en complément chez les patients Covid pour éviter les atteintes intestinales et contribuer à décharger les hôpitaux. »
Rappelons que le virus du Covid-19 se transmet à travers les gouttelettes respiratoires expulsées lorsqu’un individu parle ou lorsqu’il tousse ou éternue. La propagation peut également se produire par contact avec une personne contaminée située à moins de deux mètres d’une autre. Le contact peut se produire avec une surface contaminée telle qu’une table ou une poignée de porte par exemple.
Après contamination, les premiers symptômes apparaissent, dont les plus communs sont les troubles gastro-intestinaux. La personne contaminée souffre alors de diarrhées chroniques, en particulier pour les formes de Covid long. Des reflux gastro-œsophagiens et parfois de fortes nausées se produisent également, tandis que les vomissements sont plus rares. Ces symptômes sont la manifestation d’une infection virale et bactérienne du système digestif selon la Haute Autorité de santé.
L’efficacité des probiotiques
Les probiotiques sont des micro-organismes naturellement présents dans la bouche, dans les intestins et dans la flore vaginale. Ils sont également présents dans certains aliments, comme ils peuvent être rajoutés à d’autres.
Leurs rôles sont multiples :
- Renforcer l’immunité du système immunitaire intestinal en particulier chez les jeunes enfants chez qui il est en cours de maturation, et chez les personnes âgées où il est affaibli par le vieillissement ;
- Contribuer à réduire les allergies ou les intolérances, comme cela est souvent le cas avec le lactose ;
- Produire des anticorps de type Immunoglobulin A (IgA) au niveau des muqueuses.
Il faut toutefois rappeler que l’efficacité des probiotiques dépend de sa quantité dans l’intestin.
Les probiotiques nouvelle génération pour lutter contre le Covid-19 ?
Il existe différents types de probiotiques, dont :
- Le lactobacillus que l’on retrouve dans la fermentation du yaourt. Il se décline en lactobacillus acidophilus ou acidophilus souche 1, également présents dans le vin et le lait ;
- Le lactobacillus bulgaricus qui est souvent associé au streptocoque thermophile pour la fermentation du yaourt.
De con côté, l’INRAE propose l’utilisation de probiotiques nouvelle génération ou NGP pour faire face au Covid-19. Dans son étude menée avec l’Anses en 2021, elle s’est penchée sur des probiotiques de nouvelle génération testées chez des animaux infectés au SARS-CoV-2. Contrairement aux précédents probiotiques qui sont extraits de la fermentation de produits alimentaires, ce nouveau type de probiotique provient du microbiote intestinal.
Jean-Marc Chatel, Directeur de recherche à l’ANSES, explique :
« Nous testons aujourd’hui cette stratégie dans une autre modèle pré-clinique afin de déterminer le mécanisme d’action de ces probiotiques et si nos premiers résultats sont confirmés, nous allons rechercher des partenariats pour tester cette stratégie chez l’Homme. »
Mais tous les probiotiques n’agissent pas de la même manière sur toutes les maladies. Qu’il s’agisse des probiotiques anciennes générations ou des probiotiques nouvelles générations, les médecins doivent administrer le bon dosage pour en garantir l’efficacité.
La Société canadienne de pédiatrie (SCP) a analysé plusieurs études scientifiques sur le sujet. Chez les plus jeunes souffrant de gastroentérite, des études ont démontré que la souche donnant les meilleurs résultats est celle dite Lactobacillus rhamnosus GG, à condition que le traitement soit administré dans les 48 heures de l’apparition des premières diarrhées. Les mêmes études ont également pu mettre en évidence l’inefficacité du probiotique pour soigner les diarrhées provoquées par des bactéries.
Par ailleurs, ils ne s’administrent pas seuls, généralement à titre préventif, et nécessitent de suivre rigoureusement les posologies prescrites. Les étiquettes doivent en outre bien mentionner la quantité de bactéries actives contenues dans les probiotiques proposées sur le marché.
Bien évidemment, il est préférable de s’adresser directement à son médecin traitant, et éviter toute forme d’automédication avant de les utiliser.
J’ai subi ce covid digestif et peux vous dire que j’étais très mal en point pendant 12 jours. Mon médecin m’a même prescrit hors des probiotiques des compléments alimentaires qu’on donne aux personnes dénutries. Je suis toujours en vie et toujours non vaxx (jusqu’à la réélection de micron ?).
Moi , je fais et je bois 1/2 à 1 litre de kéfir par jour du coup je suis en pleine forme et toujours pas vaccinés non plus . Et si le vaccin devient obligatoire ….je saute sur mon passeport !
Passeport? Pour aller où ? si vous n’êtes pas vacciné? …sinn khefir effectivement, vous rajoutez à cela vitamine d3 ..en goutte hein pas en ampoule et du zinc et roule ma poule…PS. Aussi une boisson à base de citron curcuma gingembre.