Monsanto avait-il l'intention de déstabiliser Nicolas Hulot, notamment en s'attaquant à sa réputation ? C'est ce que l'ancien ministre de l'Écologie a suggéré dans l'émission "La Vie d'Après" sur France 3. Et on aimerait en savoir plus.
Au cours de cette Ă©mission consacrĂ©e Ă un agriculteur, Paul François, et Ă son combat contre l’entreprise de pesticides Monsanto. Dans ce cadre, Nicolas Hulot est intervenu et a livrĂ© sa version des faits concernant sa dĂ©mission surprise de son poste ministĂ©riel. Outre ses considĂ©rations sur le combat de tous les instants que son collègue de l’Agriculture lui livrait, le ministre d’État a eu ce propos Ă©tonnant :
"Je reçois un coup de téléphone de quelqu’un qui travaille auprès d'un PDG d’une des plus grosses entreprises françaises qui travaille dans le domaine de l’environnement. Il me dit voilà (...) nous avons appris que (...) Monsanto avait demandé à une officine belge de s’occuper de ta réputation (...) Qu'est-ce qu'il y avait derrière ? Je n'en sais rien (...) Tous les coups sont permis..." a révélé l'ex-ministre. Et de conclure, amer : "J’étais peut-être un peu naïf... Je pensais qu’un ministre c’était un minimum protégé et qu’il y aurait une enquête pour savoir ce qu’il y avait derrière..."
Il y aurait donc des officines (en Belgique, mais sans doute ailleurs…) chargĂ©es de dĂ©stabiliser des hommes politiques gĂŞnants pour les intĂ©rĂŞts de quelques clients fortunĂ©s ? L’affaire Griveaux nous rappelle que tout peut toujours arriver quand on commence Ă prendre des responsabilitĂ©s et quand on commence Ă gĂŞner.Â
Dans le cas de Nicolas Hulot, les mauvaises langues ajouteront que le Tout-Paris babillait volontiers sur les dĂ©rapages de Hulot qui l’exposaient Ă des campagnes douloureuses de diffamation ou de “shaming”.Â