Le chômage partiel était présenté par Emmanuel Macron et Muriel Pénicaud comme des solutions miraculeuses pour amortir le choc brutal de la crise. Petit problème : les services locaux de l'État mettent les entreprises à la torture et prennent le contre-pied des décisions présidentielles. On ne compte plus les dossiers refusés par les DIRECCTE.

Officiellement, le chĂ´mage partiel fait partie l’une des armes inscrites Ă l’arsenal gouvernemental pour aider les entreprises Ă surmonter la crise. Dans la pratique, c’est beaucoup plus compliquĂ©. Alors qu’Emmanuel Macron a affirmĂ© que tous les fonctionnaires Ă©taient mobilisĂ©s pour sauver le pays, les artisans de la Loire (dont le chef-lieu est Saint-Étienne…) ont dĂ©couvert que les services de l’État Ă©taient surtout mobilisĂ©s pour leur empoisonner la vie.Â
On en veut pour preuve ce message de la CAPEB, la chambre des artisans du bâtiment, qui se mobilise contre les refus de chĂ´mage partiel opposĂ©s par la DIRECCTE, l’ancienne direction dĂ©partementale du travail.Â
Visiblement, les fonctionnaires de Saint-Étienne reçoivent mal les informations venues de Paris, ou alors ils y rĂ©sistent farouchement. Dans tous les cas, les artisans qui ont eu la faiblesse de croire aux annonces prĂ©sidentielles en sont pour leur grade. Et doivent dĂ©sormais ferrailler contre les dĂ©cisions locales.Â
Bravo, les fonctionnaires ! la solidaritĂ©, ça vous connaĂ®t.Â