Amundi, le plus grand gestionnaire d’actifs europĂ©en, et l’un des plus grands du monde, vient de publier une note de conjoncture qui fait froid dans le dos. Elle prĂ©dit une nouvelle baisse des cours boursiers. Ă€ mĂ©diter longuement.

La dernière note d’Amundi, le gĂ©ant français (et europĂ©en, et mondial) de la gestion d’actifs, filiale du CrĂ©dit Agricole, ne devrait pas ravir les investisseurs ni les Ă©pargnants. Les propos qu’on y lit y sont globalement très sombres, pour ne pas dire très inquiĂ©tants.Â
Notre scĂ©nario central reste celui d’un choc Ă©pidĂ©mique mondial profond et prolongĂ© sur les prochains mois entrainant une rĂ©cession marquĂ©e dans toutes les Ă©conomies sur les trois premiers trimestres de 2020. Une fois l’épidĂ©mie stabilisĂ©e puis pleinement maitrisĂ©e, l’activitĂ© devrait repartir, soutenue par les mesures monĂ©taires « accommodantes » des banques centrales et des relances budgĂ©taires ambitieuses. Nous anticipons donc une reprise, mais très lente Ă partir du quatrième trimestre de cette annĂ©e.Â
Traduction : il n’y aura pas de reprise en “v”, et probablement pas en “u”. L’hypothèse la plus probable est celle d’une stagnation de l’activitĂ© durant tout l’Ă©tĂ©, jusqu’Ă l’automne. Le fonds considère d’ailleurs que la bourse n’a pas encore intĂ©grĂ© dans les cours la baisse prĂ©visible des bĂ©nĂ©fices, ce qui explique la tendance baissière probable dans les semaines Ă venir.Â
Du côté des placements, le fonds recommande la stratégie suivante :
Dans ce contexte actuel d’incertitude et de forte volatilitĂ© prolongĂ©e des marchĂ©s, nous restons prudents avec une exposition rĂ©duite aux actifs les plus risquĂ©s, notamment les actions. Parmi nos investissements en actions, nous maintenons une sous-pondĂ©ration globale de nos portefeuilles et un positionnement dĂ©fensif, avec en particulier une surpondĂ©ration sur le secteur de la santĂ©.Â
Bref, ce n’est pas le moment de revenir en bourse, sauf si des actions d’entreprises liĂ©es Ă la santĂ©. On retrouve ici une confirmation des recommandations que nous avons Ă©mises de longue date.Â
Vous ĂŞtes exposĂ© au coronavirus du fait de l’inaction de l’État (pas de masques, de protections, de tests, de mĂ©dicament, etc.) ?
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