Notre approvisionnement alimentaire est-il garanti pendant l’épidémie de coronavirus. Officiellement, oui ! mais les points d’inquiétude se multiplient. Cette fois, ce n’est plus la chaîne logistique qui menace de rompre, mais l’approvisionnement lui-même. La situation est en réalité très tendue.

L’approvisionnement alimentaire continue à être extrêmement fragilisé par les tensions sur les marchés internationaux. Nous évoquions notamment hier les menaces qui pèsent sur les exportations de l’Ukraine, de la Russie et de la Roumanie. Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là.
Approvisionnement alimentaire et hausse des prix
Partout, le prix des céréales augmente, frappant assez durement les pays importateurs. Au Sahel par exemple, cette augmentation ne passe pas inaperçue :
Par rapport à la même période de l’année antérieure (2019), les prix moyens des céréales présentent les variations suivantes : 8% pour le mil, 1% pour le sorgho, 3% pour le maïs et 4% pour le riz importé. Comparés à la moyenne des cinq dernières années (2015/2019) à la même période, les prix moyens de ces produits affichent les variations ci-après : le mil (-5%), le sorgho (-8%), le maïs (-8%) et le riz importé (3%).
L’Afrique sahélienne s’aperçoit donc de la hausse des prix de la nourriture, qui ne fait peut-être que commencer. Cette donnée mérite d’être signalée car elle peut constituer un sévère problème politique dans les semaines à venir.
Même à Paris, cette hausse se fait fortement sentir, poussant les prix de vente des produits à base de blé.
Qui fera les moissons en Grande-Bretagne ?
Parallèlement, la main-d’oeuvre disponible pour faire les moissons se fait rare, rendant hypothétique la perspective d’un approvisionnement local. La Grande-Bretagne n’est pas épargnée par le phénomène, qui touchera bientôt la France de façon criante.
Pour résoudre la difficulté, le pays a organisé un système de charter avec l’Europe de l’Est.
“J’encourage toute personne intéressée d’aider la Grande-Bretagne cet été à contacter l’un des recruteurs agricoles agréés”, a déclaré Tom Bradshaw, vice-directeur de la NFU, à la BBC. Les recherches pour “travailleur agricole” ou “cueilleur de fruits” auraient explosé sur les sites des principales agences d’emplois.
La Grande-Bretagne a besoin de 70.000 travailleurs saisonniers pour ses travaux agricoles. Elle devrait en recevoir quelques milliers par son système de pont aérien.

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La viande de boeuf menacée ?
Parallèlement, les problèmes de rémunération subsistent dans la filière agro-alimentaire. Ainsi, les producteurs français de boeuf considèrent que la grande distribution baisse trop les prix, malgré la loi ÉGALIM. D’où une rédaction syndicale forte.
Le Fédération Nationale Bovine vient ainsi d’appeler les éleveurs bovins à ne plus conduire leurs animaux à l’abattoir. L’objectif de cette grève qui ne dit pas son nom est d’obtenir une remontée des prix.
Il ne manquerait plus qu’une raréfaction de la production alimentaire française en plein confinement pour couronner l’ensemble…