Selon nos informations, la Chine aurait bloquĂ© les exportations de masques vers l’Occident, en reprĂ©sailles aux dĂ©clarations de Donald Trump et des gouvernements occidentaux. Cette dĂ©cision, encore officieuse, n’a pas fuitĂ© dans la presse et aurait Ă©tĂ© levĂ©e aujourd’hui. Elle a provisoirement retardĂ© les livraisons de masques et autres appareils mĂ©dicaux. Le bras de fer commence.Â
Selon nos informations, les plates-formes logistiques ont Ă©tĂ© bloquĂ©es en Chine entre vendredi et lundi, et les commandes de masques ne pouvaient ĂŞtre expĂ©diĂ©es en Europe et aux États-Unis par une dĂ©cision unilatĂ©rale non publiĂ©e du gouvernement chinois. En reprĂ©sailles aux propos de Donald Trump et des gouvernements europĂ©ens (France et Grande-Bretagne en particulier) sur l’origine du virus, la Chine aurait donc dĂ©cidĂ© de montrer sa puissance en rappelant Ă l’Occident toute sa dĂ©pendance vis-Ă -vis de la production chinoise.Â
La Chine pourrait ruiner les stratégies de déconfinement
Alors que l’Occident entame les rĂ©flexions sur son dĂ©confinement, et prĂ©pare politiquement des plans de retour Ă la normale, le grain de sable chinois pourrait se rĂ©vĂ©ler redoutable pour leur mise en oeuvre. Sans un Ă©quipement massif en masques, les pays d’Europe et les États-Unis ne pourraient en effet dĂ©confiner sans exposer leur population Ă une redoutable seconde vague d’Ă©pidĂ©mie.Â
Nul ne sait comment pourrait se dĂ©rouler une deuxième vague “aiguisĂ©e” par une pĂ©nurie de masques. La Chine le sait, et utilise visiblement de façon maximale les armes dont elle dispose pour faire plier les Occidentaux.Â
Approche-t-on d’une guerre nuclĂ©aire entre les Etats-Unis et la Russie?
Se rapproche-t-on d’une guerre nuclĂ©aire entre les USA et la Russie? Alors que les frappes “ukrainiennes” sur le territoire russe sont en fait des frappes amĂ©ricaines, on constate que Moscou ne riposte pas directement. Cependant, le ministre de la dĂ©fense russe, Belousov vient de demander Ă l’armĂ©e une parade face aux drones amĂ©ricains qui survolent la Mer Noire. Peut-on imaginer une confrontation directe entre Russes et AmĂ©ricains, qui connaĂ®trait vraisemblablement une escalade rapide, jusqu’Ă la catastrophe? Qu’il s’agisse d’attentats terroristes ou de missiles lancĂ©s sur la CrimĂ©e ou, mĂŞme, le sol de la Russie dans ses frontières d’avant 2013, AmĂ©ricains, Britanniques et membres de l’OTAN jouent avec le feu, prenant le risque d’une conflagration non maĂ®trisable avec la Russie. La nomination de la va-t-en-guerre Kaja Kallas au poste de haut responsable de la politique Ă©trangère de l’Union EuropĂ©enne semble aller dans ce sens. Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Ces milliers de bombes américaines qui rendent possibles les massacres de Gaza
Sans des tonnes de bombes amĂ©ricaines, jamais IsraĂ«l n’aurait pu tuer ou mutiler 10% de la population de Gaza et dĂ©truire la moitiĂ© de son bâti. C’est ce qui ressort d’un panorama dressĂ© par Geopolitics Live, qui s’appuie sur une collecte d’informations glanĂ©es dans les mĂ©dias amĂ©ricains. Reste d’une bombe MK84 larguĂ©e sur Gaza lors des bombardements de 2021 Quelles bombes les États-Unis fournissent-ils Ă IsraĂ«l et comment contribuent-ils Ă anĂ©antir la bande de Gaza ? Telle est la question posĂ©e par le canal Telegram Geopolitics Live Les États-Unis ont entrepris de livrer Ă IsraĂ«l une cargaison de bombes de 250 kilos qui avait Ă©tĂ© suspendue le mois dernier en raison des inquiĂ©tudes suscitĂ©es par l’opĂ©ration militaire israĂ©lienne Ă Rafah. Mais qu’ont dĂ©jĂ fourni les États-Unis Ă IsraĂ«l ? 15 000 bombes livrĂ©es selon le Wall Street Journal Le Wall Street Journal a rapportĂ© en dĂ©cembre 2023 que les livraisons militaires comprenaient environ 15 000 bombes. Plus prĂ©cisĂ©ment, Washington a fourni plus de 5 000 bombes non guidĂ©es Mk82 de 250 kilos, plus de 5 400 bombes Mk84 d’une tonne et environ 1 000 bombes GBU-39 de 125 kilos Ă petit diamètre. La cargaison de munitions suspendue mentionnĂ©e ci-dessus comprend 1 800 bombes de 1 tonne et 1 700 bombes de plus petit calibre. Cette gĂ©nĂ©reuse livraison militaire a permis Ă IsraĂ«l de dĂ©clencher une brutale campagne de bombardements aĂ©riens sur la bande de Gaza, au cours de laquelle plus de 36 000 personnes, selon les autoritĂ©s locales, ont Ă©tĂ© tuĂ©es jusqu’Ă prĂ©sent et d’innombrables bâtiments ont Ă©tĂ© dĂ©truits par les frappes israĂ©liennes. Par exemple, la frappe aĂ©rienne israĂ©lienne sur une Ă©cole du camp de rĂ©fugiĂ©s de Nuseirat a apparemment Ă©tĂ© menĂ©e avec des munitions amĂ©ricaines, puisque des fragments d’une bombe GBU-39 de petit diamètre ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans les ruines. Geopolitics Live, 28 juin 2024 Des dizaines de milliers d’obus En outre, les fournitures militaires amĂ©ricaines envoyĂ©es Ă IsraĂ«l entre le 7 octobre et le 29 dĂ©cembre comprenaient 52 229 obus d’artillerie M795 de 155 millimètres, 30 000 charges propulsives M4 pour obusiers, 4 792 obus d’artillerie M107 de 155 millimètres et 13 981 obus de chars M830A1 de 120 millimètres, selon le New York Times. Mais le montant exact des fournitures militaires amĂ©ricaines Ă IsraĂ«l pourrait ĂŞtre encore plus Ă©levĂ©, car le New York Times note que le dĂ©partement d’État amĂ©ricain “peut lĂ©galement s’abstenir d’informer le Congrès et le public” des commandes d’armes israĂ©liennes effectuĂ©es après le 7 octobre qui “sont infĂ©rieures Ă un certain montant en dollars”. Tel est donc le bilan accablant qui rend les Etats-Unis – et leurs alliĂ©s – complices des crimes de guerre israĂ©liens.
UE : premiers doigts discrets dans le projet fédéraliste
Le Conseil europĂ©en qui s’est tenu hier Ă Bruxelles n’a pas seulement servi Ă prĂ©parer la reconduction d’Ursula von der Leyen Ă la tĂŞte de la Commission. Il a aussi servi Ă “caler” les prioritĂ©s de la mandature. Derrière les habituels discours lĂ©nifiants sur le renforcement de la dĂ©mocratie et de la compĂ©titivitĂ© dans une Ă©conomie sociale de marchĂ©, on trouvera quelques joyeusetĂ©s, comme la prĂ©paration, sans le dire clairement, de l’Ă©tape fĂ©dĂ©rale d’ici Ă juin 2025. Conclusions du Conseil euro… by Le Courrier des Stratèges La lecture des conclusions du conseil europĂ©en apporte quelques lumières Ă la rĂ©alisation du projet fĂ©dĂ©raliste que nous avons souvent Ă©voquĂ© pour la prochaine mandature de la Commission europĂ©enne. Nos lecteurs s’apercevront d’ailleurs que nous avons, depuis plusieurs mois, donnĂ© un calendrier pour la rĂ©alisation de ce projet, qui n’est pas très Ă©loignĂ© de ce qui a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© hier Ă Bruxelles. Voici en effet ce qu’on trouve dans les conclusions du sommet, tout en allusions, en rondeurs, et en non-dits : le Conseil europĂ©en prend note du rapport de la prĂ©sidence sur l’Ă©tat d’avancement des travaux sur l’avenir de l’Europe. Il invite le Conseil Ă faire avancer les travaux et Ă prĂ©senter, d’ici juin 2025, un rapport de suivi portant sur ces quatre volets. (…) Parallèlement, l’Union europĂ©enne entreprendra les rĂ©formes internes nĂ©cessaires pour faire en sorte que nos politiques soient adaptĂ©es Ă l’avenir et financĂ©es de manière durable et que les institutions de l’UE continuent Ă fonctionner et agir de manière efficace. Conclusions du Conseil europĂ©en Tiens donc ! on parle de “rĂ©formes internes nĂ©cessaires” pour que “les institutions de l’UE continuent Ă fonctionner et agir de manière efficace”. Bref, une fĂ©dĂ©ration europĂ©enne, avec des dĂ©cisions prises sans unanimitĂ©.
Macron et von der Leyen humilient l’Italie et Meloni jusqu’au bout
Le Conseil europĂ©en a votĂ© hier pour les “top-jobs” de la prochaine mandature. Et, de façon assez surprenante, ni Macron ni von der Leyen (pourtant mal placĂ©e pour obtenir une majoritĂ© absolue devant le Parlement) n’a pris soin de chouchouter Giorgia Meloni, la Première italienne. Disons mĂŞme que l’improbable couple Macron – von der Leyen a pris un soin mĂ©ticuleux Ă humilier l’influente Giorgia. Jusqu’Ă l’aveuglement ? Pour Meloni, la bonne Ă©lève de l’Europe, qui a multipliĂ© les concessions depuis son arrivĂ©e au pouvoir pour gagner sa respectabilitĂ© sur la scène bruxelloise, c’est la douche froide : autant d’efforts pour rien, au fond. Nous avons racontĂ© hier comment Macron et von der Leyen avaient ourdi dans leur coin le nouveau trio de tĂŞte europĂ©en : Ursula reconduite Ă la tĂŞte de la Commission, Antonio Costa Ă la tĂŞte du Conseil EuropĂ©en, et Kaja Kallas comme Haute-ReprĂ©sentante de l’Union. Le fait que les nĂ©gociations aient Ă©tĂ© menĂ©es sans l’Italie a suscitĂ© la fureur de Giorgia Meloni. Visiblement, les fuites sur la mauvaise humeur de l’Italienne n’ont pas eu raison de la morgue et de l’hybris de Macron qui a dĂ©libĂ©rĂ©ment foulĂ© aux pieds la susceptibilitĂ© de sa voisine… Au conseil europĂ©en qui se tenait hier Ă Bruxelles, le duo de choc macrono-vonderleyenien a fait valider ses choix malgrĂ© l’opposition manifeste de Giorgia Meloni. Celle-ci s’est abstenue pour la prĂ©sidence de la Commission, et a votĂ© contre Costa et contre Kallas. En principe, le Parlement doit voter sur ces propositions le 18 juillet. On verra si ces mĂ©thodes mĂ©prisantes sont payantes…
Pendant la campagne électorale française, le massacre continue à Gaza
La classe politique française est en grande partie coupĂ©e du monde. Aussi terrible cela soit-il pour le nombrilisme du milieu, la guerre de Gaza ne s’est pas arrĂŞtĂ©e parce que les uns traitaient les autres d’antisĂ©mites dans nos mĂ©dias ou sur les rĂ©seaux sociaux. Chaque jour nous apporte des images insoutenables d’un massacre ininterrompu – et que rien ne justifie; ni des considĂ©rations militaires ni la volontĂ© de venger les morts israĂ©liens du 7 octobre. Nous prĂ©venons nos lecteurs que certaines des images ci-dessous sont profondĂ©ment choquantes.. .Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Censure des réseaux sociaux durant COVID: la Cour suprême donne raison à Biden
Les plaignants, incluant deux procureurs gĂ©nĂ©raux et deux mĂ©decins, ont soutenu que les actions de l’administration Biden constituaient une restriction de la libertĂ© d’expression. Selon eux, l’administration Biden a violĂ© le premier amendement de la Constitution, durant la pĂ©riode Covid, en encourageant la censure sur les rĂ©seaux sociaux. Mercredi, la Cour suprĂŞme a rejetĂ© leur accusation. A l’époque, l’objectif du gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă©tait de lutter contre la dĂ©sinformation. Mais la censure appliquĂ©e revĂŞtait la forme d’une discrimination entre diffĂ©rents points de vue. Dans leur genèse, les rĂ©seaux sociaux Ă©taient perçus comme une plateforme de libertĂ© offrant aux individus un moyen d’expression sans prĂ©cĂ©dent. Cependant avec le Covid, leur Ă©volution soulève des prĂ©occupations quant Ă leur utilisation en tant qu’outils politiques servant les intĂ©rĂŞts dominants du Forum Ă©conomique mondial (WEF) et de son “Great Reset”. Durant la crise COVID, deux procureurs gĂ©nĂ©raux de la Louisiane et du Missouri et deux mĂ©decins avaient lancĂ© une poursuite judiciaire contre la Maison-Blanche. Ils accusaient l’administration Biden d’avoir encouragĂ© ou mĂŞme contraint les entreprises technologiques incluant notamment Meta, Google et Twitter Ă restreindre la libertĂ© d’expression au cours de la crise du Covid-19. Mais une dĂ©cision de la Cour suprĂŞme, prise par une majoritĂ© de 6 contre 3, rejette ces allĂ©gations selon lesquelles le gouvernement aurait violĂ© les droits du Premier Amendement en demandant aux gĂ©ants des mĂ©dias sociaux de supprimer ou de limiter la dĂ©sinformation concernant le coronavirus. Une suite Ă l’affaire Murthy c. Missouri La Cour suprĂŞme a dĂ©clarĂ© mercredi que les Etats et les dĂ©fenseurs de la lutte contre le confinement n’avaient pas le droit d’intenter une action en justice contre le gouvernement pour violation de droits du Premier Amendement. Les plaignants n’ont fourni des preuves concrètes indiquant que la dĂ©marche des fonctionnaires fĂ©dĂ©raux leur avait portĂ© prĂ©judice ou avait affectĂ© les politiques des mĂ©dias sociaux.Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Donald Trump frappe fort contre la Chine
Il faut dire que le ton est montĂ© entre Occidentaux et Chinois sur la question de l’origine du virus. Selon Donald Trump, il n’est pas exclu que la Chine l’ait dĂ©libĂ©rĂ©ment laissĂ© circuler depuis le laboratoire P4 de Wuhan. La France et la Grande-Bretagne se sont Ă©galement inquiĂ©tĂ© d’une Ă©ventuelle intervention humaine dans la pandĂ©mie.
Ce ping-pong entre puissances a conduit Ă une convocation en bonne et due forme de l’ambassadeur chinois en France. Selon Le Drian, cette entrevue crispĂ©e s’est heureusement terminĂ©e. Il semblerait que ce soit le cas, puisque le blocage chinois a Ă©tĂ© levĂ© dans la foulĂ©e de cette entrevue. Â