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Accueil Fil coronavirus

Faut-il avoir peur d’une mutation du coronavirus qui s’attaquerait aux jeunes enfants ?

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
29 avril 2020
dans Fil coronavirus
Temps de lecture : 8 minutes
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1
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*Urgent alert*

Rising no of cases presenting to #PedsICU with multi-system hyperinflammatory state, overlapping features of toxic shock syndrome & atypical Kawasaki disease, bloods consistent with severe #COVID19 – seen in both #SARSCoV2 PCR +ve AND -ve

Please share widely pic.twitter.com/Bj6YHLJ8zi

— PICSUK (@PICSociety) April 26, 2020

Le coronavirus peut-il mettre en danger, voire tuer de jeunes enfants ? L’angoisse monte depuis que la Grande-Bretagne a officiellement alerté sur l’existence de quelques cas pour de jeunes enfants qui ne présentaient aucune co-morbidité. Cette alerte a été confirmée par différents pays. Mais il ne faut pas paniquer, voici pourquoi.

Une alerte du NHS britannique

L’alerte du NHS (l’assurance-maladie anglaise) est partie par un tweet du 26 avril que nous reproduisons ci-dessus. Elle explique qu’un nombre croissant d’enfants ont été signalés avec un syndrome de Kawasaki, probablement lié au coronavirus. Cette information a progressivement fait tache d’huile par l’intermédiaire de la presse britannique qui s’en est emparée très progressivement. 

Il faut insister sur le fait que, pour l’instant, très peu d’informations circulent sur cette affaire qui, en volume, reste confidentielle. Nous citons ici les propos d’un médecin anglais qui souligne que ce syndrome est très rare, même s’il se révèle très dangereux lorsqu’il survient avec le coronavirus. 

Une incertitude a plané sur l’existence de cas mortels ou non. Le ministre britannique de la Santé a en effet suggéré dans un premier temps que des cas mortels avaient pu survenir. Mais cette information a été clairement démentie par le porte-parole du ministère dans les heures qui ont suivi. 

D’autres pays ont également signalé, notamment l’Italie, une augmentation de cas d’enfants atteints du syndrome de Kawasaki, mais aucun cas mortel n’est signalé à ce stade. En outre, le lien direct entre ces syndromes et le coronavirus n’est pas encore clairement établi. 

Le syndrome de Kawasaki, c’est quoi ?

Les cas qui inquiètent la communauté scientifique semblent assez spectaculaires. Il s’agirait particulièrement de nourrissons admis à l’hôpital avec une forte fièvre et une inflammation des artères. En Italie, les cas concerneraient des enfants jusqu’à neuf ans. 

Les symptômes décrits ressemblent fortement au syndrome décrit par le pédiatre japonais Kawasaki en 1967.  Cette maladie est beaucoup plus répandue au Japon qu’en Europe. Elle cause notamment de fortes fièvres résistant aux antibiotiques et aux antipyrétiques, différentes inflammations, un gonflement des ganglions et, dans des formes les plus graves, peut déboucher sur une infarctus. 

Mais là encore, il faut se rappeler que ces descriptions ne concernent qu’un cas infime de cas (on compte 5 cas pour 100.000 enfants en Europe, dont très peu présentent des complications). Le risque que cette maladie tue votre enfant est donc totalement minime, voire infinitésimal, même par temps de coronavirus. 

20 enfants touchés en France

Le déclenchement de l’alerte a permis de faire le point sur la présence de ces cas en France. Visiblement, nous ne sommes pas épargnés par le phénomène, et nous reproduisons ici les propos tenus par Isabelle Kone Paut, professeure de rhumatologie pédiatrique à l’hôpital Kremlin-Bicêtre à Paris. On dénombrerait à ce stade une vingtaine de cas survenus en France. 

La même pédiatre ajoute : « Ce sont des enfants qui ont entre 2 et 10 ans, qui n’ont pas d’antécédent notable, et pas de maladie chronique. Fin février, l’une des patientes âgée de 8 ans est arrivée avec ces symptômes depuis Amiens, une ville particulièrement touchée par l’épidémie, mais à ce moment-là, nous étions au tout début de l’épidémie, elle n’a pas été testée au Covid-19 ». Pour l’instant, le lien entre le coronavirus et l’augmentation des symptômes n’est pas prouvé en France, ni ailleurs. C’est l’objet des préoccupations des médecins. 

L’augmentation des cas fait débat

Tout le problème est de savoir si cette augmentation des cas correspond à une mutation du virus ou pas. Jusqu’ici les enfants étaient en effet réputés être porteurs asymptomatiques du virus. Et l’on découvre aujourd’hui que, peut-être, le risque de les laisser retourner à l’école est bien plus grand qu’on ne le pensait. 

Pour l’instant, la communauté scientifique n’a aucune explication au phénomène et peut juste constater une augmentation des cas de Kawasaki sans autre réponse. Même si tout le monde s’emploie à rassurer, car le phénomène reste extrêmement marginal, le sujet est analysé et suivi avec précision par l’univers des médecins. 

La crainte serait en effet d’assister à une mutation du virus qui le rendrait plus agressif, notamment avec les enfants. Cette problématique s’inscrit dans la peur plus générale de voir la virulence du Covid-19 évoluer dans les semaines qui viennent. En l’état, les scientifiques semblent avoir identifié 33 mutations dans son génome, dont 19 encore inconnues. 

Rien n’exclut que les mutations constantes du virus lui permettent d’augmenter sa capacité à investir l’organisme. Pour l’instant, les scientifiques ont identifié deux souches en circulation. La plus virulente représente 70% des cas. 

Le syndrome de Kawasaki à l’approche du déconfinement

Pour les parents de jeunes enfants, cette nouvelle sonne comme un avertissement au moment où le gouvernement annonce que le déconfinement commencera par les écoles primaires et maternelles. Ce choix correspond naturellement à des préoccupations économiques : les parents auront besoin d’écoles en activité pour retourner travailler. 

Si la réouverture des écoles (encore floue) obéit à des principes de volontariat, il est à peu près inévitable que le principe de précaution conduise de nombreux parents à interpeler le gouvernement sur la cohérence de ces choix. 

La meilleure façon de rassurer les parents serait d’instaurer une communication claire et transparente sur l’évolution du phénomène dans les jours à venir. Malheureusement, il n’est pas sûr que les pouvoirs publics français sachent faire ce genre de choses. On comprend donc par avance la réticence que de nombreux parents exprimeront à l’idée de renvoyer leurs enfants à l’école. 

Étiquettes : coronavirusdéconfinementgénome du coronavirusmutation du coronavirussyndrome de Kawasaki
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Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Commentaires 1

  1. Boegly Christian says:
    il y a 3 ans

    Comme c’est bizarre, après le coronavirus pourquoi pas continuer à faire peur avec une maladie que personne n’a jamais entendu parler !
    Voyons voir sur Wikipédia ce qu’est cette fameuse maladie.
    torique
    Fichier:Kawasaki disease.webm
    Vidéo avec des sous-titres
    Ce syndrome a été décrit en 1967 au Japon1, où la maladie est fréquente, par le pédiatre Tomisaku Kawasaki2.

    En avril 2020, lors de la pandémie liée au SARS-CoV-2, une recrudescence de cas évocateurs de la maladie de Kawasaki ont été recensés au Royaume-Uni, en Italie et en France chez de jeunes patients, certains positifs à covid-193 (lire ci-dessous).

    Symptômes et clinique

    (A) Conjonctivite bilatérale bulbaire, dite non-exsudative. (B) Langue framboisée, avec chéilite douloureuse (lèvres rouges et fissurées) (C) Éruption cutanée diffuse atteignant le périnée (D) Érythème palmaire avec souvent œdème douloureux de la face dorsale des mains (E) Érythème plantaire et œdème de la face dorsale du pied (F) Desquamation des doigts (G) Érythème et induration sur le site d’une précédente vaccination par le BCG (H) Desquamation érythémateuse péri-anale4.
    La maladie se caractérise par :

    une forte fièvre (supérieure à 38,5 °C), de plus de cinq jours et ne cédant pas aux médicaments antipyrétiques ou aux antibiotiques. Elle peut être accompagnée d’une altération de l’état général, de maux de tête ;
    une conjonctivite bilatérale bulbaire, dite non-exsudative ;
    une inflammation de la muqueuse buccale (énanthème qui se caractérise par une langue framboisée, avec chéilite douloureuse (lèvres rouges et fissurées) ;
    une inflammation de l’épiderme ; l’exanthème (ou éruption cutanée) peut être de type scarlatiniforme, à type de grandes plaques confluentes, ou de type morbilliforme, par petites plaques, pouvant aussi ressembler à un syndrome de Stevens-Johnson. Elle s’accompagne d’une atteinte palmo-plantaire (érythème desquamatif pathognomonique, c’est-à-dire, signant la maladie) au 4e jour, avec œdème de la face dorsale des mains et des pieds. La desquamation apparaît vers la 2e ou 3e semaine d’évolution, au niveau de la jonction entre l’ongle et la pulpe des doigts et des orteils. L’éruption est particulièrement importante sur le site d’une précédente vaccination par le BCG, ce qui est très caractéristique de la maladie5 ;
    un œdème (parfois) au niveau des mains et des pieds ;
    des ganglions gonflés au niveau du cou (adénopathies cervicales), souvent unilatéralement.
    Que constat t’on ?
    « L’éruption est particulièrement importante sur le site d’une précédente vaccination par le BCG, ce qui est très caractéristique de la maladie »
    Il serait peut-être intéressant de voir si les enfants atteints par cette maladie n’ont pas été précédemment tous vacciner par le BCG.
    Après, il sera temps de faire peur à tous les parents si les faits ne sont pas avérés.
    Encore une fois, on peut voir que sans aucune enquête, les médias diffusent des informations anxiogènes, comme pour le coronavirus, et font paniquer la population déjà très éprouvée par le confinement.

    Répondre

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