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Hydroxychloroquine : les auteurs de l’étude publiée par le Lancet ont tous un conflit d’intérêt…

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
24 mai 2020
dans Fil coronavirus
Temps de lecture : 7 minutes
A A
71
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L’hydroxychloroquine est-elle dangereuse ? Une étude de la revue The Lancet le soutient. J’ai rapidement regardé le parcours de chacun de ses auteurs. Aucun n’est vierge de conflit d’intérêt dans ce dossier, et chacun d’eux a des relations d’intérêt patentes avec des concurrents de l’hydroxychloroquine. Voilà un point de détail qui mérite tout de même d’être noté…

Selon la revue « scientifique » The Lancet, l’hydroxychloroquine est inefficace et même dangereuse pour traiter le coronavirus. Une étude, qu’aucun journaliste ni commentateur politique n’a lue, mais qu’ils citent tous comme preuve de la méchanceté de Didier Raoult et de l’incapacité du petit peuple à se gouverner lui-même, le prouverait à partir d’un échantillonnage particulièrement amusant (officiellement, elle intègre 96.000 patients, mais seulement 15.000 d’entre eux ont été traités à l’hydroxychloroquine). L’étude, menée aux États-Unis, est signée par quatre noms : Mandeep Mehra, Sapan S. Desai, Frank Ruschitzka et Amit Patel. L’étude du curriculum vitae de chacun des signataires de l’étude en dit long sur l’objectivité de leurs résultats. 

Mandeep Mehra anime des conférences pour Gilead…

On se souvient de la rivalité, évoquée dans ces colonnes, entre Gilead, producteur de l’infortuné Remdesivir qui peine à prouver son efficacité contre le coronavirus malgré des investissements colossaux, et l’hydroxychloroquine, pauvre petit médicament minable, inventé il y a 70 ans, et qui n’est aussi hype que les élites parisiennes le voudraient. Il se trouve que l’étude qui démolit l’hydroxychloroquine a été pilotée par Mandeep Mehra, qui a donné une interview dans France-Soir. Le quotidien français se sent obligé de préciser que l’intéressé a tout de même, début avril, animé une conférence organisée par Gilead. Non ? Vraiment… 

Ce doit être une coïncidence… d’ailleurs, l’intéressé indique qu’il n’y aucun conflit d’intérêt dans cette affaire. Comment ne pas le croire !

Il se trouve quand même que les coïncidences ne s’arrêtent pas là (et nous sommes sans doute loin de l’exhaustivité sur ce chapitre…). Selon son parcours renseigné sur Linkedin, Mehra dirige le centre de cardiologie de l’hôpital de Brigham (à Boston), qui a testé le Remdesivir à grand renfort de publicité. Voilà donc un médecin qui travaille main dans la main avec Gilead, rival des remèdes de Raoult, qui produit une étude pour dire que Raoult est un charlatan…

Comment imaginer qu’il pourrait y avait un conflit d’intérêt nuisant à l’objectivité scientifique dans cette histoire ?

Mandeep Mehra a déclaré n'avoir aucun conflit d'intérêt avec les laboratoires et que cette étude a été financeé sur les fonds de dotation propres de chaire de professeur. Il a participé à une conférence sponsorisée par Gilead début Avril 2020 dans le cadre du Covid-19.

France Soir Tweet

Sapan S Desai, le marchand de tests pour coronavirus…

Autre auteur particulièrement objectif dans cette étude, Sapan S. Desai, dont les coordonnées professionnelles sont données par Business Wire (encore un autre acte d’intense investigation qui n’était manifestement pas à la portée de la presse française, toujours prête à donner des leçons de déontologie à la terre entière). Et que découvre-t-on ? Que Sapan Desai est à la tête d’une entreprise de santé appelée Surgisphere, qui produit des tests pour dépister le coronavirus…

Là encore, il faudrait fameusement gonflé pour imaginer qu’un gars à la tête d’une entreprise qui entend dépister le coronavirus à grande échelle voudrait décourager un produit prévenant cette maladie au moyen d’arguments que personne ne va vérifier…

Frank Ruschitzka, le vieux compagnon de route de Gilead

Les liens de Frank Ruschitzka, le très discret cardiologue de Zurich, avec Gilead, sont moins facilement apparents. On notera que le centre de cardiologie de Zurich, où il opère, a testé, en 2010 le Darusentan, produit par Gilead. Cette collaboration ne s’est pas arrêtée là. Gilead semble être un financier régulier de l’université de Zurich, comme l’indique un article scientifique de 2019 sur le SIDA, publié dans la prestigieuse revue Nature. 

Ceci ne signifie pas que Ruschitzka ait sciemment menti dans une étude. Mais on notera simplement qu’il appartient à une entité subventionnée par Gilead, en lutte ouverte contre l’hydroxychloroquine, et qu’il n’est pas le seul à pouvoir être suspecté de conflit d’intérêt dans l’article publié par The Lancet. 

"the University of Zurich received research grants from Gilead Science, Roche, and Merck Sharp & Dohme for studies that Dr. Metzner serves as principal investigator, and advisory board honoraria from Gilead Sciences."

Nature Tweet

Amit Patel, l’inconnu de l’Utah… qui milite pour Merck

Enfin, le quatrième signataire de l’étude est un peu connu praticien de Nashville, Amit Patel, qui vient de signer une étude sur l’efficacité d’un médicament produit par Merck, l’Ivermectine, dans la lutte contre le coronavirus. Voilà qui ne ressemble pas, non plus, à un conflit d’intérêt !

On remarquera que l’intéressé a écrit, sur le réseau social Reddit, un post tout à fait éloquent sur le sujet : « It is sold under the brand name Stromectol, and produced by Merck. Merck’s stock traded SIDEWAYS yesterday. Remember how Gilead stock shot up over 15% overnight off of a RUMOR?? This has strong evidence to do more than just maybe work, and it’s not harsh on the system like an antiviral or choloroquinine. » (Il est vendu sous la marque Stromectol, et produit par Merck. Les actions Merck ont peu bougé hier. Souvenez-vous comment l’action Gilead a fait un bond de 15% hier sur la foi d’une rumeur. Il y a pourtant une évidence d’efficacité plus solide qu’un simple peut-être). 

Autrement dit, Amit Patel n’est pas simplement un chercheur qui cherche, c’est aussi un chercheur qui investit en bourse, fait des calculs sur les cours, et roule pour ceux de Merck…

Au royaume des conflits d’intérêt…

Tous ces éléments, redisons-le, ne prouvent pas que l’hydroxychloroquine, commandée par précaution par l’armée française (signe qu’elle n’était pas si dangereuse), fonctionne. Ils ne prouvent pas non plus que l’étude publiée par The Lancet est fausse. Ils prouvent simplement que, dans cette affaire, il faut arrêter la pensée binaire et manichéenne qui domine nos élites décadentes, selon laquelle il y aurait la vérité d’un côté (celle qu’elle détient), et l’erreur de l’autre (professée par des Marseillais aux cheveux longs), sans nuance et sans calcul d’intérêt. Sur le fond, l’étude publiée par The Lancet est rédigée par des chercheurs qui sont dans un monde réel, et leur prise de parole ne peut être entendue en dehors de cette réalité, faite d’interêts et d’influences économiques. 

Il est donc urgent d’attendre et de ne prendre position ni pour l’un ni pour l’autre. 

Peu après la parution de l’étude, j’ai reçu un mail rageur et vengeur d’un camarade de promotion de l’ENA qui travaille à la représentation française auprès de l’Union, à Bruxelles, dont le manichéisme simpliste m’étonne, qui jubilait devant les « blaireaux » français que Lancet venait, selon lui, d’enfoncer. Il me paraît qu’il vaut mieux, loin de ce mépris social complètement crétin, faire preuve d’intelligence face à cette étude et noter que, dans tous les cas, il est plus rentable de ne fermer aucune porte à l’expérimentation. Car le tâtonnement fait partie de la démarche scientifique, et certainement pas la mise à l’index comme Didier Raoult en a été l’objet pour des raisons d’étiquette aristocratique et non de vérité scientifique. 

Étiquettes : conflits d'intérêtGileadhydroxychloroquineMerckthe lancet
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Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Commentaires 71

  1. Auclair says:
    il y a 3 ans

    Il suffit simplement de retrouver les actionnaires de Lancet et là c’est édifiant 😡😡😡 quelle honte de fric et nos pauvres énarques qui continuent à nous prendre pour des idiots

    Répondre
    • Kris says:
      il y a 3 ans

      Voyez à l’occasion quel éditeur scientifique diffuse cette revue … un ogre financier en quasi monopole pour certains domaines.et la France (l’état quoi.. ) paye très très cher pour que ses étudiants et chercheurs puissent accéde aux ressources (numériques et données) indispensable à leur recherches tout en étant obligé d’y contribuer pour etre reconnu..et obtenir des budgets…un cercle vicieux bien huilé qui fait de cette société côtée en bourse une des plus chères du monde …

      Répondre
    • Mo-Lam says:
      il y a 3 ans

      J’ai rejoint cette action
      https://www.leguevaques.com/Coronavirus-Covid19-Droit-de-soigner-d-etre-soigne_a662.html
      Ainsi je participe concrètement, avec quelques Euro, à essayer de comprendre les absurdités de la gestion de cette crise.

      Répondre
  2. FrancisQuinze says:
    il y a 3 ans

    Cette étude a été d’une rapidité extrême, vu la quantité de documents à rassembler sur les 6 continents… (pour le Américains il y en a 6 avec l’AmSud). Le dernier patient inclus été hospitalisé le 14 Avril…
    A la limite, financer une telle étude on pourrait l’envisager pour la promotion d’un traitement innovant, mais pour détruire une vieille molécule… c’est complètement disproportionné !
    Et tout ça pour une étude rétrospective et donc de grade C (soit le plus bas niveau de preuve…)!!!
    A sa lecture, on voit qu’il y a un biais, les patients traités pas chloroquine ou hydroxychloroquine ont davantage de comorbidités et un score de gravité supérieur à l’arrivée, par rapport aux patients témoins non traités. Pour ne pas que cela apparaisse, les auteurs ont négligé de calculer l’indice de signification statistique.
    On peut également s’interroger sur la traçabilité des données vu la dispersion et la multiplicité des sources, notamment eu égard aux conflits d’intérêt évidents. Un vrai labyrinthe !
    Surtout, le traitement a été instauré après hospitalisation et donc à distance des premiers signes cliniques, en phase de complications.
    Donc aucun intérêt scientifique.
    Et que dire de la promptitude de nôtre ministre de la Santé qui a dégainé le jour-même, alors que le moins que l’on puisse dire est qu’il ne nous avait peu habitués à cette célérité concernant les masques par exemple…
    A croire qu’i y a urgence à faire taire RAOULT ou plus probablement que tout ce qui permet à nos gouvernants de couvrir leurs négligences est toujours bon à prendre, alors que fleurissent les procédures…

    Répondre
    • Jocelyne Covin says:
      il y a 3 ans

      Exactement faut détruire avant d etre jugé coupable de non-assistance à personne en danger. Vu les plaintes qui s accumulent suivant leur négligence. Honte à l Etat

      Répondre
  3. Jacques says:
    il y a 3 ans

    Quel est le intérêt pour le ministre de la santé actuel ? Quel intérêt pour Macron de laisser son ministre prendre une telle position ? Juste pour comprendre..

    Répondre
    • Igor13 says:
      il y a 3 ans

      Si Veran admet que l’HCQ peut avoir un effet positif, même partiel, alors ça rajoute à son bilan désastreux de la crise. C’est lui qui avec le Directeur General de la Santé (son pote Salomon) sont à l’origine de l’interdiction de prescription de l’HCQ par les medecins de Ville. Il est clair que si in finé on admet que l’HCQ aurait pu être utile et limiter le nombre de patients envoyés en réanimation et sauver des vies, alors Veran risque carrément le procès.

      Le mobile est donc clair: Se prémunir contre tout procès voire contre la perte pure et simple de tout avenir politique.

      Quant à Macron il est bcp plus malin: Il a cajolé Raoult, au cas où. Il a laissé faire son gouvernement l’inverse, au cas où. Si l’HCQ marche il changera son gouvernement et sésavouera Véran qui sombrera dans l’oubli.. Si elle est mortelle, il dira que Raoult s’est gouré mais reste un grand scientifique pour son passé et se félicitera de la prudence de son gouvernement et de sa gestion de crise.

      Dans les deux cas il gagne.

      Répondre
      • petro says:
        il y a 3 ans

        dans les 2 cas il aura perdu, si Raoult gagne (et c est ce que je suohaite) ilest president et automatiquement , en 2022, ça m etonnerait qu il repasse, et si Raoult perd et retire son medicament, Les elections presidentielles se feront en 2022 et en deux ans, il(le gouvernement va changer(ça a deja commencé ,17 ont quité le navire, il ne pourra plus etre elu président, entre les ministres qui font des conneries et qui vont (peut etre partir) et le peuple, je pense qu entre les gilets jaunes, les morts et blesses + ou- graves et bien d autres choses , pour moi la partie presidentielles est réglé. Après qui le remplacera, that is a question?

        Répondre
        • Françoise says:
          il y a 3 ans

          Bonjour,
          17 ont quitté le navire. Si vous parlez des députés LREM qui ont cree un pole ecologie solidarité, un mouvement pour empêcher toute opposition écologique qui pourrait rassembler à la prochaine election….ils l ont d ailleurs dit : ils ne seront pas dans l opposition. C est mon regard.

          Répondre
    • Thérèse Bouldoyre says:
      il y a 3 ans

      En cas de procès pour non assistance, ils pourront contrer en disant que le protocole de Raoult ne fonctionne pas. Ils préparent leur défense. Imaginer le scandale si des médicaments fonctionnent et qu’ils aient interdit leur utilisation !

      Répondre
      • ferrer says:
        il y a 3 ans

        bravo THERESE BOULDOYRE
        excellents commentaire et question pertinente

        Répondre
    • Benks006 says:
      il y a 3 ans

      Big pharma gère les médias surtout l’opinion publique

      Répondre
    • Marco says:
      il y a 3 ans

      De ne pas être jugés pour crime contre l humanité et remettre le futur vaccin numérique en avant. Ils sont tous odieux !

      Répondre
    • Fred says:
      il y a 3 ans

      Comme le dit le chercheur suisse JDMichel, le Gvt français fait tout pour sauver leurs fesses, car si l’interdiction de prescription de la HCQ+AZI à provoqué des morts, alors c’est le passage par la case « cour d’assises » pour O.Véran et J.Salomon.

      Répondre
  4. adrien says:
    il y a 3 ans

    Salut
    L’étude du Lancet est tout à fait magistrale.
    Et le professeur Raoult a au contraire toutes les raisons de se réjouir de cette étude du Lancet qui confirme totalement les observations des équipes de l’IHU.
    À savoir que l’HCQ doit absolument être administrée en phase précoce de la maladie
    Et surtout pas en phase tardive là où elle est inefficace voire dangereuse.
    En revanche l’étude du Lancet met en lumière l’énorme erreur de nos gouvernants qui, par le décret du 27 mars ont exclusivement réservé l’administration d’HCQ en phase tardive de la maladie «aux patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe» ce qui a été une décision extrêmement dangereuse pour les malades.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid =34EB254B4963CEC854F393ADD06A59CD.tplgfr36s_2?cidTexte=JORFTEXT000041746694&idSectionTA=LEGISCTA000041756413&dateTexte=20200327&categorieLien=id#LEGISCTA000041756413
    The Lancet vient donc CONFIRMER la terrible erreur initiale contenue dans le décret officiel.
    Et au contraire VALIDER les observations de l’IHU qui consistent à administrer l’HCQ en phase précoce de la maladie afin de faire prendre le minimum de risques aux patients…

    Répondre
    • Michel Martinie says:
      il y a 3 ans

      Merci pour cette info complémentaire mais essentielle car elle met en évidence ( si cela ne l’était pas encore pour certains) le « libéralisme de connivence » de notre gouvernement profond ( j’y inclus évidemment le gamin logé à l’Elysée ) comme l’a déjà souligné Eric Verhaeghe dans d’autres papiers !
      L’ancien Ministre Douste-Blazy vient également de « lâcher sa bombe » sur BFM…même s’il fait partie des « pro Raoult (Pardon, je fais simple mais je ne suis pas adepte de ce type de dichotomie en cette matière particulièrement) et de surcroît membre du CA de l’ISHU de Marseille.
      Sa déclaration « médiatique « à Mme Apolline de Malherbe va dans le même sens et aura un effet de résonance amplifiée

      Répondre
    • Jocelyne Covin says:
      il y a 3 ans

      Tout a fait et di cela est prouvé en justice ils auront à payer les morts sur leur conscience de débilité

      Répondre
    • R. Wora says:
      il y a 3 ans

      Là où il y a vraiment de qui s’interroger, c’est :
      1) sur l’extrême célérité de la réaction du ministre Véran, qui a quand même une armada de conseillers techniques capables d’analyser un papier scientifique. Or il se voit gros comme une maison que le Lancet ne fait que confirmer la thèse Raoult.
      2) Sur l’extraordinaire cécité de la grande presse, qui s’est appliquée à nier l’évidence (patients hospitalisés pour le Lancet, donc loin du stade précoce préconisé par Raoult). Or, là, tous ces grands médias se sont appliqués à dire tout à fait le contraire de ce que disait le papier du Lancet. Juste incroyable !
      En résumé, voilà qu’on nous annonce un Lancetgate !

      Répondre
  5. gastoche says:
    il y a 3 ans

    Excellent. On attend l’enquête d’Élise Lucet undercover pour Cash Investigation, en prime-time sur rance télévision. Et on attendra longtemps.

    Répondre
  6. Mangalaboyi says:
    il y a 3 ans

    Je suis Reanimateur médical avec 40 ans dans un CHU et travaillé beaucoup dans la recherche, notamment à l Inserm. On pourrait dire que c’est un travail, ce n’est pas vraiment une étude sur des patients. Juste une compilation des travaux de publications. Donc on exclut tous les malades qui n’ont pas faits partie d’études publiées. Ceux qui ont publié sont surtout dans l’hémisphère Nord, donc le Sud est presque entièrement exclu. L’Afrique ne représente que 6℅ dans le travail ! On a beaucoup souligné l’importance du Lancet. Mais on a oublié que la première étude de Raoult a été publiée dans le…. Lancet !

    Répondre
  7. Alain says:
    il y a 3 ans

    Déclaration du Dr Richard HORTON LE 04 JUILLET 2016: « un aveu choquant de l’éditeur de The Lancet, la revue médicale la plus estimée au monte, a été pratiquement ignoré par la «grande presse» et les médias dominants. Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a récemment fait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publication d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses.
Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science à pris le mauvais tournant vers les ténèbres»…

    Répondre
  8. Mestre says:
    il y a 3 ans

    Quelqu’un peut-il me dire s’il existe un quelconque lien de parenté entre Mandeep Mehra, principal signataire de l’article, et Jyoti Mehra, qui occupe la prestigieuse fonction de « Vice President, Human Resources » dans le non-moins prestigieux laboratoire Gilead ?

    Répondre
    • Rédaction says:
      il y a 3 ans

      Bonne question.

      Répondre
  9. Marie says:
    il y a 3 ans

    Les auteurs des publications scientifiques doivent déclarer leurs conflits d’intérêts, soit ils l’ont fait, sinon il s’agit d’une fraude qui justifie le retrait de la publication.

    Répondre
  10. Syb says:
    il y a 3 ans

    Et que dire du Pr JF Bergmann qui tire à boulets rouges sur Raoult (pour reprendre le titre de l’article du Parisien du 23 mai) et ce, depuis des semaines. Celui-là même qui, ex vice-président de la commission d’AMM, a laisser passer le Vioxx et n’a pas vu les effets indésirables du Mediator (alors que bien d’autres pharmacovigilants y voyaient depuis longtemps bien plus clair). Plus de 3000€ versés par Gilead… Une goutte d’eau parmi les 232 avantages déclarés (11 pages sur transparence.gouv !)

    Répondre
  11. Thiebaud says:
    il y a 3 ans

    La question qui me taraude : combien de morts de patients traités par Raoult…..on en aurait entendu parler et ça aurait fait un scandale ….la preuve que non

    Répondre
    • Mestre says:
      il y a 3 ans

      18 sur 3308 traités par la bi-thérapie préconisée par le Pr Raoult. On trouve tout sur le site de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille… soit à peu près 0,5% de décès. A comparer avec les autres institutions… qui dans l’ensemble, se gardent de publier ce genre de choses. La moyenne nationale, pour tant est qu’elle ait du sens, vu la diversité es situations et des pratiques, est à peu près du double.

      Répondre
  12. Watain says:
    il y a 3 ans

    Bonjour et merci pour cette article.
    Cependant, j’aimerais qu’on m’explique en quoi la 2eme personne détaillée ici présente-t-elle un conflit d’intérêt ?
    Vu que le traitement proposé par le Pr. Raoult ne semble fonctionner qu’administré au plus tôt après contamination, son efficacité est donc optimale couplée à une stratégie de test en masse. Non ?
    Il ne s’agit pas de l’administrer à tout le monde, attention !
    Il n’est recommandé qu’en cas de contamination et non en prévention. Enfin, il me semble …

    Pour le reste, il me paraît évident depuis le début que cette cabale est menée par Gilead qui veulent rentabiliser et profiter de leurs travaux de recherche vains contre Ebola.
    Pour rappel : leur campagne « publicitaire » pour le remdesivir a commencé très tôt dans la 1ere quinzaine de février.
    Et au moment ou le Pr. Raoult a annoncé avoir trouver un remède du type « mieux que rien », la sphère médiatique internationale a vu poindre de toute part des spécialistes fustigeant leur confrère.
    Et bien sûr, la plupart en lien d’intérêt avec Gilead (Karine Lacombe en France) …

    C’est très inquiétant, puisqu’en plus de stopper un remède qui pourrait sauver des vies à la marge (les indications sont claires et les médecins savent quand le préscrire pour éviter tout risque), s’ils réagissent aussi violemment, c’est qu’ils n’ont rien de mieux à proposer puisqu’ils s’imposeraient de soi sinon.
    Et pourtant, après une étude estampillée « sérieuse » visant à faire disparaitre l’hydroxychloroquine du paysage, en voici une autre, très tardive mais se voulant la plus complète de toutes, qui promeut la molécule de Gilead (dont le 1er essai clinique était un fiasco) comme étant la seule solution viable en attendant un vaccin.
    Ce laboratoire montre qu’il a le bras d’une longueur insoupçonnable et que rien ne peut l’arrêter. Les états vont donc tous investir massivement (c’est déjà commencé), les uns après les autres, dans ce traitement hors de prix et quasi inefficace. Combien tout cela va-t-il nous coûter ? Jusqu’où ces laboratoire sont-ils prêts à aller pour ajouter des milliards à leur chiffre d’affaire ?

    Répondre
  13. PS says:
    il y a 3 ans

    Concernant surgisphere, gérèe par le 2ème auteur, c’est surtout la source pour base de données utilisée dans l’étude…en plus l’auteur ne veut même pas communiquer les données brutes !! (sachant que les données présentées sont fakes car ajustées via un modèle de score à propension).

    Répondre
    • Aminov says:
      il y a 3 ans

      Ajuster des données ne les rend pas fake !!! Mais je suis d’accord, ils devraient communiquer les raw data

      Répondre
  14. FrancisQuinze says:
    il y a 3 ans

    En médecine il y a la théorie et la pratique, entre la coupe et les lèvres… En théorie on a tout compris mais rien ne marche. En pratique évidemment tout fonctionne, mais on ne sait pas encore pourquoi… Quand on fait la synthèse de la théorie et de la pratique, plus rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi. MACRON est le grand spécialiste de cette synthèse globalisante, du « en même temps » qu’il passe son temps à nous expliquer. Mais voilà, nous on est juste trop cons, tout juste capables de comprendre à la limite un RAOULT. Cerrtainement pas une grande étude rétrospective multicentrique transcontinentale c’est à dire invérifiable et donc a priori bidon, effectuée par 4 cardiologues s’intéressant au covid (…), en fait grands spécialistes en manipulation du bigdata mondialisé avec l’aide généreuse de bigpharma et de l’intelligence artificielle qui ne saurait s’effacer devant le simple bon sens, étude publiée en toute hâte sur une revue dans laquelle selon son rédacteur en chef, une étude sur 2 serait falsifiée.
    Arrêtera-t-on le progrès ?

    Répondre
  15. Mestre says:
    il y a 3 ans

    J’ai eu la curiosité de faire un petit calcul – qui semble tomber sous le sens et que pourtant, je n’ai vu nulle part ailleurs : comparer le nombre de cas recensés de malades au nombre de décès. Il me semble cependant plus significatif que le rapport habituel fait entre le nombre de décès et la population générale, compte-tenu du fait que l’épidémie est demeurée circonscrite à l’Est du pays et à la R.P., et qu’elle a très peu frappé dans toute sa partie sud-ouest ( de la Bretagne à l’Ariège ) – et que donc sa répartition n’est pas uniforme dans l’ensemble de la population.

    En me basant sur les statistiques publiées dimanche, la France a le triste privilège d’être en tête… de la queue, avec 19% de décès par rapport aux cas recensés ( et donc, soignés avec les procédures en cours ).
    Viennent ensuite la Belgique ( 16%) l’Italie et le Royaume Uni ( 14%) l’Espagne ( 12%) la Suède ( 11%). A titre indicatif, l’Allemagne est à 4% et les USA à 6%.

    A tout le moins, on ne peut pas dire, donc, que la façon dont les gens ont été et sont encore soignés en France est la plus efficace…

    Répondre
    • Robert says:
      il y a 3 ans

      Ces calculs ne sont pas pertinents, car la France n’ayant pas fait de dépistage massif il y a finalement peu de cas officiellement déclarés. Si on avait recensé plus de cas, le taux de mortalité que vous évoquez serait plus bas (l’Allemagne par exemple a beaucoup dépisté).

      Répondre
      • PS says:
        il y a 3 ans

        Si on projette la mortalité allemande (5%) sur le nombre de décès français (29K) avec une simple règle de 3, on obtient = 600 000 cas…vs. 182 000.
        Et encore, je n’ai pas compté tous les morts à domicile non déclarés.
        Autre astuce, si on hypothètise qu’en dépistant autant que l’allemagne (x2 par rapport à nous) on divise notre mortalité du même facteur, ça donnerait une mortalité de 8 ou 9% vs. 5% en allemagne.

        La faiblesse de notre dépistage ne doit pas être un prétexte à tout. C’était justement un excellent outil pour isoler les malades pour réduire la contagion et raoult s’en est parfaitement servi.

        Répondre
  16. guillaume says:
    il y a 3 ans

    bonjour
    au delà des questions de santé avec un enjeux de 30000 morts en France (5 %des morts de la France par an), j’aurais espéré que la confiance dans ce professeur reconnu mondialement aurait permis de limiter le confinement et donc le gel du pays à 4 semaine (au lieu de 10 semaines) et d’éviter les dizaines de milliers de faillites et les millions de nouveaux chômeurs … avec à la clefs maladies voire suicide
    la peur est toujours mauvais conseiller !!!

    Répondre
  17. Diego007 says:
    il y a 3 ans

    S’il est une chose intéressante qui ressort de cette compilation de résultats produite sous la direction de Mehra, c’est bien le désastreux résultat des hôpitaux français dans le traitement du CoVID-19 : 10.698 morts sur 96.632 patients hospitalisés (11,1%) dans les 671 hôpitaux de l’étude Mehra… En France, c’est 17.812 décès dans les hôpitaux sur 99.616 patients hospitalisés (17,9%) selon les chiffres de la Direction Générale de la Santé publiés le 20/05/2020, soit juste avant la parution de l’étude dans The Lancet.
    Or l’hydroxychloroquine a été très peu utilisée en France, en dehors de l’IHU-Méditerranée Infection et de l’AP-HM, département où le pourcentage de décès des patients hospitalisés du CoVID-19 est un des plus faibles de France ….
    Donc manifestement, il faut chercher la raison de ce surcroît de mortalité hospitalière en France par rapport aux observations mondiales ailleurs …
    Olivier Véran n’est donc sans doute pas très bien inspiré de se saisir aussi vite de cette étude, sans l’analyser plus attentivement …

    Répondre
    • jipé says:
      il y a 3 ans

      Bonjour,

      Cette question a été abordée dans Libé https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/08/est-il-vrai-qu-on-meurt-moins-du-covid-19-a-marseille-que-dans-le-reste-de-la-france_1784568.
      Peut-être doit-on aussi considérer que l’IHU n’a pas d’unité de réanimation et a du transférer ses cas les plus graves à la Timone.

      Répondre
      • Emeric says:
        il y a 3 ans

        Et donc les 18 morts qu’ils mentionnent, ils sont décédés où, dans leur lit tranquillement? Je ne sais pas si ils ont des lits de réanimation, mais ils ont bien entendu comptabilisé TOUS les patients suivis quel que soit leur orientation « physique » au cours du traitement.

        Répondre
    • Catherine VALLET says:
      il y a 3 ans

      M. Veran me semble encore plus bête que méchant. Hier, fier comme un pou devant son pupitre, il se vantait de n’avoir pris de décision que conseillé par des conseils d’experts, démontrant ainsi au minimum son inutilité et au mieux son manque de compétence et de discernement . L’hypothèse (ou la solution) la plus simple est toujours à privilégier, la bêtise vous dis-je!
      Et en effet le plus malin, et sans doute le seul malin de la bande c’est le gamin gâté pourri qui est logé à l’Elysée !

      Répondre
  18. ANDRÉ Pierre says:
    il y a 3 ans

    1 – Dr Philippe Douste-Blazy. Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet : « Les laboratoires pharmaceutiques nous font accepter des papiers qui font dire ce qu’ils veulent. »
    https://www.youtube.com/w atch?v=TPYqw5wk42g
    25 mai 2020

    2 – Dr Richard Horton : « Much of the scientific literature, perhaps half, may simply be untrue… »
    https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(15)60696-1.pdf
    April 11, 2015

    Répondre
  19. vasseur says:
    il y a 3 ans

    Aucun grossmedia ne parle des conflits d’intérêt qu’entretient Lancet avec ses « auteurs »

    Répondre
  20. FranceV says:
    il y a 3 ans

    Le premier auteur déclare également recevoir des émoluments de Mesoblast, qui vient de commencer un essai clinique de phase 2/3 avec une molécule issue de la biologie cellulaire, pour soigner des patients covid19 modérés à sévères aux États-Unis (https://www.globenewswire.com/news-release/2020/05/06/2028234/0/en/First-Patients-Dosed-in-Phase-2-3-Randomized-Controlled-Trial-of-Mesoblast-s-Remestemcel-l-for-COVID-19-Acute-Respiratory-Distress-Syndrome.html)

    Répondre
  21. jipé says:
    il y a 3 ans

    Si je ne me trompe pas, l’IHU est en partie financée par Sanofi qui commercialise l’HCQ en France. Sauf erreur de ma part, c’est aussi un conflit d’intérêt. Juste pour être complet.

    Répondre
    • Watain says:
      il y a 3 ans

      Bonjour Monsieur,
      Sauf erreur de ma part, il semblerait que Sanofi, à l’instar de Pfizer et contrairement à Gilead, est l’un des laboratoires possedant la plus forte capacité de production. Ce qui signifie que, quelque soit le remède choisit au final, ce laboratoire entrera de plein pied dans le processus de production pour couvrir les besoins de toute la population et ramassera donc sa part du magot. Ils n’auraient alors aucun intérêt à pousser un traitement plus qu’un autre. C’est pourquoi on ne les entend pas et qu’ils ne prennent pas position dans cette affrontement. Ils sont gagnants à tous les coups. D’ailleurs toute leur recherche concernant le coronavirus est centrée sur la mise au point d’un vaccin.
      En d’autres termes : pas d’intérêts, pas de conflits.
      Merci de me corriger si je me trompe.

      Répondre
      • jipé says:
        il y a 3 ans

        Bonjour Monsieur,
        Oui mais tant qu’à produire autant produire ce qu’il produit déjà puisqu’il a déjà les chaînes de production et qui plus est à coût très bas, la molécule étant commercialisée depuis des lustres : pas de frais de recherche et infrastructures déjà opérationnelles. Même à un prix de vente bas, une large diffusion nationale ou internationale serait tout bénéfice, non ? Je ne comprends pas comment Sanofi pourrait par ailleurs participer à la production d’autre chose que sa propre molécule et s’en tirer gagnant. Ça c’est en amont. Et en aval il y a la recherche vaccinale à laquelle le labo participe. Tout ça c’est de bonne guerre. Le jackpot aurait été de gagner en amont comme en aval.

        Répondre
        • Watain says:
          il y a 3 ans

          Bonjour,

          J’entends vos arguments dont je ne doute pas de leur pertinence.
          Ma connaissance dans le milieu pharmaceutique ne me permet pas de toute façon de connaître les tenants et aboutissants de la production d’une nouvelle molécule.
          Aussi je vous cède bien volontiers le bénéfice du doute.

          Cependant, et de manière pragmatique quant au fonctionnement d’une économie plus classique, lorsqu’une entreprise nécessite l’intervention d’un prestataire plus important pour la mise en œuvre de son opération, ce dernier est en position de force totale.
          Et dans le cas concret, mais encore fictif, de la production du Remdesivir, si il s’avère que Sanofi devient un prestataire indispensable (ils sont assez peu à avoir la force de frappe nécessaire), nul doute qu’ils pourront négocier assez facilement un contrat gagnant-gagnant qui permettrait à Sanofi de rentabiliser les coût d’ajustement de leur chaîne de production et d’en tirer un bénéfice certain, d’autant plus que le plaquenil n’est plus une poule aux œufs d’or aujourd’hui, et qu’une nouvelle molécule se vendra bien plus cher (avec une marge de manœuvre importante pour la négociation).

          Si Sanofi voulait réellement porter en avant l’utilisation de l’hydroxychloroquine, la communication aurait été beaucoup plus agressive et ils ne se contenteraient pas de l’utilisation d’un seul intervenant.

          J’ai l’intime conviction que, concernant la chloroquine et le duo Pr. Raoult/Douste-Blazy, on est purement dans une histoire d’égo.
          L’un y voit une manière d’assoir sa position d’expert absolue en épidémiologie (ce qui impacte directement son portefeuille par la même occasion), quand l’autre qui n’est qu’un politicien opportuniste en fin de compte, il trouve là une façon d’exister en tirant à lui la seule couverture qui se présente. Et les deux peuvent voir également une manière de mettre en avant l’IHU de Marseille.

          Autant je n’ai aucun doute sur les convictions purement lucratives de Gilead sur cette affaire, qu’ils ont déjà bien entamé à coup d’annonces prématurées qui ont fait exploser le montant de leurs actions et apporter énormément d’investissements mais qui demandent à être concrétisés pour pérenniser les gains, autant je ne vois pas trop l’intérêt de Sanofi de prendre part dans cette guerre au remède, surtout qu’ils viennent de réaliser une opération de vente qui leur rapporte bien plus que ne pourrait le faire la vente massive de plaquenil.

          Si Sanofi voulait pousser l’hydroxychloroquine, on serait déjà inondé d’études favorables.
          Je n’ai pour ma part aucune confiance en ces études, surtout lorsque les conclusions divergent à ce point et qu’on passe d’un extrême à l’autre.

          Je pense qu’on aura jamais le fin mot de tout cela malheureusement.

          Répondre
      • Catoio says:
        il y a 3 ans

        Bonjour votre article est éclairant merci d’avoir mené cette belle recherche.
        J’aurais une petite question subsidiaire : j’aimerais bien savoir où on est le stock d’hydroxychloroquine reçu par l’armée .Et si quelques téméraires ont eu le malheur d’en prendre (LOL) qui l’a prescrit et y a-t-il eu des morts ?

        Répondre
    • Céline says:
      il y a 3 ans

      Si je ne me trompe pas, le brevet sur la molécule d’HCQ est tombée dans le domaine public depuis plusieurs décennies ce qui signifie que tous les laboratoires qui le souhaitent pourraient se mettre à en fabriquer. C’est d’ailleurs le cas actuellement…Donc je ne vois pas trop le conflit d’intérêt ici. Sanofi a même fait don de millions de doses. Son intention est peut être qu’on se souvienne de lui lorsque viendra le temps de commercialiser un vaccin mais en attendant une efficacité prouvée de l’HCQ ne rendrait certainement pas Sanofi plus riche…il suffit de suivre le cours de l’action vs celle de Gilead depuis le début de la pandémie.
      https://www.la-croix.com/Economie/Coronavirus-mobilisation-industrielle-autour-lhydroxychloroquine-2020-04-10-1201088871

      Répondre
  22. jipé says:
    il y a 3 ans

    et Philippe Douste-Blazy fait partie du conseil d’administration de l’IHU. Autre conflit d’intérêt. Juste pour être complet.

    Répondre
  23. jipé says:
    il y a 3 ans

    et enfin, PhDB a mal interprêté les résulats du Lancet, confondant l’état de base des malades concernant leur état respiratoire avec l’issue péjorative plus importante ce ceux prenant l’HCQ : tous les groupes étaient égaux en besoin d’oxygène au départ, donc même niveau d’atteinte respiratoire – à l’arrivée 8 % de ventilation mécanique pour le groupe placébo, 20 % dans les groupes traités. Ça fait vraiment désordre pour un ex professeur de médecine. Je dis ça je dis rien.

    Répondre
    • deutsch says:
      il y a 3 ans

      Douste Blazy s’est vautré en effet (n’importe qui ayant lu l’étude pouvait le voir mais les journaliste ne lisent pas même si le sujet est brûlant) mais il n’en reste pas moins que :
      Le lancet indique (HCQ) dose moyenne de 597mg mais justement c’est une moyenne! SD=128 c.a.d. 95% entre 341mg et 853mg et 5% au delà ou en deçà! Tester l’eau à 100° sur 10 chats et l’eau à 0° sur 10 autres Conclure: l’eau à 50° brûle 50% des chats !

      De plus il est faux de dire qu’ils sont à l’origine au même niveau d’atteinte en besoin en oxygène le critère <94% est binaire et il y a mille façons d'être en dessous de 94%

      https://lnkd.in/gp2VCST

      Répondre
      • jipé says:
        il y a 3 ans

        Vous n’avez pas tort et ceci prouve bien à quel point l’analyse et les chiffres doivent être discutés avec prudence. La SaO2 est un marqueur général. Combien de pneumopathies, combien d’embolies ? Gaz du sang ? Pas vu ça dans les tableaux. Ça sortira peut être. Cela dit les groupes sont égaux au départ en morbidités respiratoires (BPCO), cardio-vasculaires, métaboliques ou immunodépression, ce qui m’amène à penser que tout le monde est sur la même ligne de départ. Il n’y a pas de groupe d’emblée plus grave auquel on aurait donné le ou les traitements et moins grave auquel on n’aurait rien donné. Donc je m’insurge contre l’argumentation débile et honteuse de Ph DB pour discréditer le papier du Lancet que l’on a qualifié de « foireux ». Je ne vois pas où est l’arnaque et Raoult ne le précise pas. Et j’interroge à propos des liens de PhDB avec DR et l’IHU, rendant cette charge médiatique de l’ex-ministre suspecte en plus de son ridicule. D’où nécessité de prudence quant à interpréter quand on n’a pas les clés d’interprétation médicale (politiques, médias, réseaux sociaux, et médecins qui sont devenus des personnalités politiques …) et qu’à défaut on se rabat sur une analyse politique ou économique. Très tendancieux tout ça.

        Répondre
        • Emeric says:
          il y a 3 ans

          L’arnaque, c’est que la différence en outcom sur la ventilation (21,6% CQ, 20,4 HCQ et 7,7% groupe contrôle) est telle qu’il est impossible qu’elle ne se soit pas vue pas dans les études en cours. Une telle différence aurait dès facto alerté les investigateurs et stoppé les études en cours.
          C’est ce qu’indique les investigateurs de Ricovery, qui ont décidé de passer outre la demande de l’OMS et de continuer leur étude :
          https://www.recoverytrial.net/files/professional-downloads/2020_05_24-recovery-dmc-letter_.pdf

          Répondre
  24. Kick Ass says:
    il y a 3 ans

    Mehra, Desai, Patel. Trois indiens de origin Gujarat, meme que Monsieur Modi.

    Répondre
  25. H. says:
    il y a 3 ans

    Bonjour,

    Intéressant article sur ce sujet : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2020/05/27/hydroxychloroquine-letude-du-lancet-est-elle-foireuse/

    Bonne lecture

    Répondre
    • jipé says:
      il y a 3 ans

      Bonjour

      C’est très clair et ça fait du bien de lire ce papier. Qu’un ex Pr de Médecine se trompe à ce point est à tel point stupéfiant qu’un étudiant en 6ème de médecine pourrait le tacler. Donc question : boulette ? ce qui laisse penser que Ph DB est très bête même dans son domaine de compétence médicale, ou bien volonté délibérée ? Et dans ce cas pourquoi ? Rapport avec sa place au sein du conseil d’administration à l’IU ? Mais là on entre dans le complotisme … Dans tous les cas, personnage peu fiable voire peu recommandable.

      Répondre
    • jipé says:
      il y a 3 ans

      POINT N° 2.
      « Surtout, et c’est là la principale leçon à tirer, le traitement doit intervenir au début de la maladie, avant que ne s’installe une forme grave. On se demande jusqu’à quand il faudra marteler ce point pour qu’il soit enfin compris de tous, car apparemment les auteurs de l’étude du Lancet ne l’ont pas compris.  »
      Pas d’accord, ceci reste encore à démontrer précisément par une étude randomisée en double aveugle, ce qui n’a pas encore été réalisé de manière non criticable, le premier papier de Raoult étant peu pertinent.

      Mais en pratique, dès le début de la maladie : qu’est ce que ça veut dire ? Aux premiers symptômes ? Et lesquels puisqu’ils ne sont absolument pas spécifiques : ça peut être une grippe, dengue, chikungunia, leptospirose etc etc etc … Faudrait-il donc une confirmation sérologique préalable – donc faire une recherche chez tous les patients qui ont un syndrome pseudo-grippal banal ? Ou commencer un traitement d’emblée dans l’attente des résultats sérologiques ? Quel traitement ? Mono ou bithérapie ? Avis cardio ? ou simple ECG préalable pour avoir le feu vert ? Ce serait fâcheux d’avoir un arrêt cardiaque avec des résultats Covid revenant négatifs … Autant de questions qui attendent leur réponse. Pourquoi pas mais il faut le démontrer. POURQUOI Raoult avec ses moyens et ses effectifs de patients ne s’est-il pas donné la peine de produire une étude robuste sur le plan méthodologique qui aurait permis de répondre depuis longtemps à cette cruciale interrogation ??

      Répondre
      • jipé says:
        il y a 3 ans

        et dans le papier du Lancet on lit : « Patients who received treatment with these regimens starting more than 48 h after COVID-19 diagnosis were excluded. » Donc on est bien dans le traitement précoce.

        Répondre
  26. Aminov says:
    il y a 3 ans

    C’était déclaré dans l’article par les auteurs, pas besoin d’aller chercher loin.

    Declaration of interests
    MRM reports personal fees from Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute for Clinical Research, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant, and Triple Gene. SSD is the founder of Surgisphere Corporation. FR has been paid for time spent as a committee member for clinical trials, advisory boards, other forms of consulting, and lectures or presentations; these payments were made directly to the University of Zurich and no personal payments were received in relation to these trials or other activities. ANP declares no competing interests.

    Répondre
  27. Catoio says:
    il y a 3 ans

    Bonjour votre article est éclairant merci d’avoir mené cette belle recherche.
    J’aurais une petite question subsidiaire : j’aimerais bien savoir où on est le stock d’hydroxychloroquine reçu par l’armée .Et si quelques téméraires ont eu le malheur d’en prendre (LOL) qui l’a prescrit et y a-t-il eu des morts ?

    Répondre
  28. Aminov says:
    il y a 3 ans

    «  A partir d’un échantillonnage particulièrement amusant (officiellement, elle intègre 96.000 patients, mais seulement 15.000 d’entre eux ont été traités à l’hydroxychloroquine) »

    Si vous avez fait un peu statistiques, vous devriez savoir que cet échantillonnage ne pose pas de problème, parce qu’on regarde les pourcentages.

    Répondre
    • jipé says:
      il y a 3 ans

      « seulement » 15000 ont reçu l’HCQ, une misère en somme pour se faire une idée …

      Répondre
  29. Aminov says:
    il y a 3 ans

    Un article bien à charge sans preuves et plein d’allégations hasardeuses. La plupart si non toutes les universités à l’instar de celle de Zurich que l’auteur cite collaborent avec l’industrie médicale, c’est crucial pour la recherche. Bien sûr que des pressions peuvent exister, évidemment qu’il y a des chercheurs qui trichent autant en académique qu’en industrie. Mais faut arrêter d’imaginer que tous les chercheurs qui ont été financés par l’industrie médicale à un moment de leur carrière, sont en perpétuel conflit d’intérêt et ne peuvent jamais être objectifs. Les collaborations académie-industrie se font souvent par projet, ça ne veut pas dire que l’académicien doit partager tous ses projets présents et futures avec l’industriel et ça ne veut pas dire non plus qu’il doit lui jurer allégeance pour le restant de ces jours. Dans cette histoire de chloroquine, on peut aussi dire que Raoult est la botte de Sanofi qui fabrique la chloroquine et finance le IHU de Marseille avec d’autres big Pharma (Institut Mérieux, Sanofi Aventis, Cerba European Lab, IRT Lyon, Qiagen) …

    Répondre
    • Martinie says:
      il y a 3 ans

      Il faut garder raison , vous avez…raison
      Il n’en demeure pas moins qu’interdire au médecin de soigner son patient – dans les strictes conditions décrites par le protocole « Raoult » et confirmées par 1/2 douzaine de pointures qui sont à la Timone et dans l’IHU- par des décrets fariboles relève d’une usurpation technocratique
      En tout cas, la décision de poursuivre le traitement prise en fin de matinée par l’IHU constitue la réponse adaptée à ce gouvernement malodorantb ( AFP a 13h22)
      « C’est à la fin du marché qu’on comptera les bouses de vaches »

      Répondre
    • Céline says:
      il y a 3 ans

      Encore une fois, l’HCQ ayant un brevet tombé depuis longtemps dans le domaine public, cet argument ne tient pas la route. Si cette molécule s’avérait efficace (prouvé grace a une belle étude randomisée comme on les aime…), n’importe quel labo pourrait se mettre à en fabriquer et à la commercialiser. Ce n’est certainement pas avec cette molécule que Sanofi s’en mettrait plein les poches…ce qui n’est pas le cas de Gilead actuellement avec son Remdesivir.

      Répondre
  30. Daniel says:
    il y a 3 ans

    De toutes façons les Anglais ne sont pas dans leur premier coup-bas, l’histoire en témoigne de leurs pratiques, citant l’ancienne  » les chevaliers du temple » le rôle jouait et parmi les dernières « les casques blancs en Syrie  » que tout le monde connait leur vrai rôle et maintenant sur l’Hydroxychloroquine et la chloroquine. Mais la liste est très longue pour leurs mensonges, intox et propagandes.

    Répondre
  31. gilbert espinasse says:
    il y a 3 ans

    Quelle époque !!! A qui peut on accorder sa confiance ??? Qui croire ?
    Pour éclairer un peu votre lanterne, découvrez un petit livre trés révélateur du fonctionnement de notre pauvre monde : » la fabrique du mensonge  » de Stéphane Foucart journaliste d’investigation au Monde .

    Répondre
  32. FrancisQuinze says:
    il y a 3 ans

    Il semblerait que les Australiens aient du mal à reconnaître leurs propres données dans l’étude… et demandent des précisions au Lancet et aux auteurs:
    https://www.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt-trials-for-covid-19
    Notre ministre lui, ne s’est posé aucune question…

    Répondre
  33. Vannereau says:
    il y a 3 ans

    Personne ne pourra jamais vérifier les conclusions de cette analyse de toute façon, puisque les auteurs ont « oublié » de fournir la liste des hôpitaux dont ils ont exploité les données.
    Je ne sais pas où l’on est là, mais certainement plus dans le domaine scientifique

    Répondre
  34. Fabrice says:
    il y a 3 ans

    J’espère que quelques journalistes auront le courage/la capacité de dénoncer ces magouilles et de réaliser une vrai enquête d’investigation pour analyser les données des hôpitaux d’île de France et de Marseille. A l’évidence on nous prend pour des idiots. On nous explique que la, chloroquine est dangereuse alors que les vrais chiffres disent le contraire. Les protocoles d’étude retenus sont biaisés. Si personne ne réagit. Je pense que le verre est dans la pomme et qu’il faut changer le mode de gouvernance de notre pays…

    Répondre
  35. Joly says:
    il y a 3 ans

    C’est curieux de voir que ce protocole a des effets cardiaques sur les européens. Il me semble ce protocole est appliqué en Afrique et il y a des vies sauvées

    Répondre

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