
La Convention Citoyenne pour le Climat est, dans l'apparence propagée par la presse, un cénacle de citoyens représentatifs tirés au sort, qui se sont réunis pour débattre de façon désintéressée des questions écologiques. Dans la pratique, c'est surtout une machine bien montée, totalement encadrée par la deuxième gauche, qui a utilisé le paravent des "citoyens" tirés au sort pour mettre en musique un programme laborieusement concerté par la deuxième gauche poche du pouvoir.
Il suffit d'aller sur le site de la Convention Citoyenne pour le Climat, et d'y examiner l'onglet "gouvernance" pour comprendre combien cette opération a consisté, sous les apparences d'une expression citoyenne libre, aléatoire, représentative, à orchestrer la diffusion sans contestation possible des grands lubies écologistes portées par la deuxième gauche française. Un petit passage en revue des véritables acteurs de la convention permet d'y voir plus clair.
Le comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat
Ce qui n'était pas clairement dit, c'était que la convention tirée au sort disposait de deux co-présidents choisis pas du tout au hasard par le Président de la République. En l'espèce, on y retrouve deux figures bien connues de la deuxième gauche.
La première n'est autre que Laurence Tubiana, dont on peut dire que l'ombre plane, comme nous le verrons, à chaque étage de la convention. Cette pied-noir née à Oran en 1951 doit en partie sa